lundi 22 mars 2010

Caracas

Venezuela, das Land von Hugo Chavez, dem „Loquito“ (ein wenig verrückt), wie er in Südamerika mehr oder weniger liebevoll genannt wird.

Um beurteilen zu können, ob das stimmt, ist die Aufenthaltszeit wieder einmal zu kurz. Was aber schon nach wenigen Stunden auffällt ist, dass Venezuela wahrscheinlich die beste Strasseninfrastruktur der von uns besuchten Länder Südamerikas hat, dass auf derselben Reise das Zentrum von Caracas sicher eines der modernsten ist, dass es nur hier staatsgestützte Nahrungsmittelläden gibt und dass es schwierig ist, bei uns ähnlich enthusiastisch über Lokal- und Weltpolitik filosofierende Taxifahrer zu finden. Ob besser oder schlechter können wir nicht beurteielen – anders ist Venezuela jedoch bestimmt.

Die Besichtigung von Caracas stand dann einmal mehr und für den Abschluss der Südamerikareise eigentlich ganz passend, im Zeichen Simon Bolivars. Von der Plaza Bolivar über die „Casa Natal de Simon Bolivar“ und das Museo de Simon Bolivar bis hin zum Panteon Nacional wo der Libertador seit fast 200 Jahren ruht. Nur um ein kleines Detail noch klarzustellen: Simon Bolivar war wie seine ganzen „Befreiungs-Kumpels“ (Sucre, Marti, ...) weiss.

Tja, und das wars dann auch schon mit Tricks und Gägs von unserer Weltreise. Wie die meisten vielleicht schon mitgekriegt haben, sind wir mittlerweile wieder im europäischen Winter angelangt....

Mondereise wird in den nächsten Tagen aber noch ein wenig weiterleben. Wir haben in den letzten Monaten fleissig Buch geführt und werden nach unseren subjektiven Reiseberichten nun auch noch ein paar Fakten in Form von Statistiken und Zahlen liefern.

Weiter arbeiten wir auch an so etwas wie einer Zusammenfassung unseres Abenteuers. Auch die wird, Inch Allah, schon bald auf dieser Seite veröffentlicht.

Venezuela, le pays d’Hugo Chavez, le «loquito» (un peu fou, comme il est appelé, plus ou moins affectueusement, en Amérique du Sud).

Pour juger si cela est vrai, notre séjour est une fois de plus trop court. Cependant ce qui frappe déjà après une heure est que le Venezuela a probablement la meilleure infrastructure routière des pays que nous avons visité en Amérique Latine. De plus Caracas possède certainement un des centres les plus modernes. C’est également le seul endroit possédant des magasins d’Etat proposant de la nourriture à bas prix pour les plus démunis. Il est également difficile de trouver chez nous des taximan philosophant avec autant d’enthousiasme sur la politique locale et mondiale. Mieux ou pire on ne peut pas en juger – le Venezuela est cependant différent.

La visite de Caracas a mis, une fois encore, Simon Bolivar au centre des visites, parfaite conclusion pour notre périple Latino-américain. De la « Plaza Bolivar » en passant par la « Casa natal de Simon Bollivar » et le musée de Simon Bolivar jusqu’au « Panteon Nacional » où repose le « Libertador » depuis presque 200 ans. Juste une petite précision, Simon Bolivar était comme tous ces potes (Sucre, Marti…) blancs.

Eh bien voilà, arrive la fin de notre tour du monde. Comme la majorité d’entre vous l’a peut être déjà remarqué, nous sommes de retour dans l’hiver européen.

Mondereise continuera cependant à vivre un peu les jours suivants. Nous avons pris beaucoup de notes ces derniers mois et après nos textes plutôt subjectifs nous allons enfin vous livrer des faits en forme de statistiques et de chiffres.

Last but not least, nous sommes en train de travailler sur une conclusion de notre aventure. Celle-ci aussi sera bientôt publiée sur ce site. Inch Allah…

mercredi 10 mars 2010

Where am I - Colombie

- Pas une ville sans sa statue de Botero
- Dans toute l’Amérique latine, l’influence arabe se ressent dans les églises, l’art «mudejar» y est présent partout
- Une tablée assez classique dans un restaurant colombien est composée d’un noir, d’un indigène et d’un métis, le racisme ne semble pas présent malgré la diversité des couleurs de peau
- L’armée est partout, toujours très sympa, mais souvent à te demander ton passeport
- Pas de problème pour trouver ton café des vendeurs ambulant arpentent les rues avec leur thermos et leur gobelet…dommage que les meilleurs soient réservés à l’exportation…
- On se croirait presque en Asie du Sud-est tellement il y a de vélos et de motos
- Comme partout en Amérique Latine, rares sont les femmes aux cheveux courts
- On t’a volé ton téléphone portable en te prenant en otage ? Pas de problème, des vendeurs mettent le leur à disposition partout à un tarif très raisonnable
- A la orden, siempre (toujours à votre service) - Une phrase que tu entendras partout et qui n’est pas une simple manière de dire, tout le monde essayera de t’aider, les policiers te conseillent, les balayeurs t’ouvrent les portes, et les gens entre eux sont extrêmement polis
- Ecolos les colombiens : dans les toilettes, il y a toujours un distributeur de savon en verre, rechargeable, se basculant pour que le liquide soit versé dans la main
- La brique rouge n’est pas ici que pour les maisons non-termines
- Les femmes adorent montrer leurs seins ou leurs fesses, bien souvent refaits (à la plage c’est la fête du string !) et si elles n’ont pas les fesses refaites elles s’achètent des culottes rembourrées !
- La loi interdit les chauffeurs de bus d’aller à plus de 80 km/h, mais quelle que soit la route ils roulent à 80 !
- Les motards portent le numéro de leur plaque d'immatriculation sur le dos
- Les chevaux et les charettes n'ont pas encore complètement disparu des rues (même à Bogota)

- Kaum eine Stadt ohne eine Statue Fernando Boteros (kolumbianischer Maler und Bildhauer)
- In den südamerikanischen Kirchen sind oft arabische Einflüsse ausmachbar. Der Mudéjar-Stil hat im Rahmen der Conquista den Weg über den Atlantik gefunden.
- Eine kolumbianische Tischgesellschaft besteht oft aus einem Schwarzen, einem Eingeborenen, einem Eingewanderten und einem Mestizen. Rassismus scheint ein Fremdwort zu sein.
- Die Armee gehört zum Landschaftsbild. Immer freundlich und immer an deinem Pass interessiert.
- Kaffee trinken wird einem hier einfach gemacht. Ambulante Verkäufer, ausgerüstet mit Thermoskrügen und Plastikbechern sind überall anzutreffen.
- Vor lauter Mopeds und Fahrrädern könnte man sich fast in Südostasien meinen
- Kurzhaarschnitte sind bei Frauen, wie übrigens überall in Lateinamerika, nicht besonders beliebt
- Dir ist bei der Entführung das Handy abhanden gekommen? Kein Problem. Die Strassen wimmeln nur so von Leuten, die dir ihr Handy zum Gebrauch anbieten.
- "A la orden, siempre" – stets zu ihren Diensten: Das hörst du hier täglich unzählige Male. Und: Es ist keine leere Versprechung. Vom Polizisten bis zum Strassenwischer – alle helfen dir immer und überall und sind auch unter sich sehr freundlich!
- Öko-Freaks die Kolumbianer: Die Seifenspender gleichen einer Sanduhr, sind aus Glas und auffüllbar.
- Rote Backsteinfassaden deuten hier nicht unbedingt auf nicht abgeschlossene Bauarbeiten hin
- Die Frauen lieben es, ihre nicht selten künstlichen Brüste und Popos zur Schau zu stellen (der String ist am Strand die klare N° 1). Wenn das Geld nicht für den künstlichen Po reicht, stehen gestopfte Höschen zur Verfügung!
- Das Gesetz verbietet es den Bussen, schneller als 80km/h zu fahren. 80km/h ist dann aber auch wirklich überall möglich...
- Motorradfahrer tragen die Kfz-Kennzeichen nicht nur auf dem Nummernschild sondern zudem auch noch auf dem Rücken
- Pferde und Wagen sind hier noch nicht ganz von den Strassen verschwunden

Nourriture Colombienne

Les colombiens sont des spécialistes de la nourriture « sur le pouce ». Si vous avez faim à midi, il suffit de vous arrêter dans une des nombreuses « panaderia » pour y trouver tout ce dont vous avez besoin. Les premières choses qui vous seront proposées partout sont des « Arepas », galettes de maïs grillés au four pouvant être garnies de tout ce qui vous plait, fromage, jambon, tomates ou œuf… un vrai bonheur. Ce dernier est la spécialité des « Costenños » qui ne peuvent pas s’imaginer la vie sans, un Colombien nous a dit « Sur la côte il y a deux choses, Gabriel Garcia Marquez et les Arepas des Huevos ». La pâte de maïs peut être également formée en boules d’environs 4 centimètres de diamètres et frite jusqu’à qu’elle devienne dorée pour former les « buñuelos », plat normalement cuisiné pour Noël mais disponible toute l’année. Les colombiens sont également fans de feuilletés, fourrés de tout, de la saucisse au fromage en passant par le chocolat ou la confiture.

En Colombie nous avons continué notre désormais traditionnel déjeuner l’«almuerzo», ces repas du jour servis dans presque tous les restaurants, constitués d’une soupe puis d’un plat. La petite différence est, qu’ici, on nous a servi des légumes dans notre soupe et pour accompagner notre viande (remplaçant le traditionnel riz-frite) : tarte aux carottes, haricots… !

Comme en Equateur dans les étales des marchés, nous avons trouvé de plus en plus de fruits exotiques inconnus. Pas und jour, sans découvrir un nouveau fruit !

Pour accompagner nos repas nous avons voulu tenter les nombreux sodas locaux sans grand succès, le «Pony Malta» pour ne citer que lui est un soda à base de maïs et presque épais tellement il est sucré… Nous lui avons préféré, la Aguila ou la Poker, les bières locales… ou le petit «tinto» (café) distribué partout dans les rues.

Die Kolumbianer sind «Fast-Food-Spezialisten». Das kleine Hüngerchen am Mittag wird am besten in einer der zahlreichen „Panaderias“, Bäckereien, gestillt. Dort gibt es alles was das Herz begehrt. Der absolute Renner ist die „Arepa“, ein in der Bratpfanne oder im Öl zubereiteter Maisfladen gefüllt mit Frischkäse, Schinken, Tomaten und / oder Ei... Unwiderstehlich! Letztere ist aus dem Leben der „Costeños“, an der Karibikküste lebende Leute, übrigens nicht wegzudenken: „La cuesta, das ist Gabriel García Márquez und die Arepa de Huevo“! Wird dem Teig Käse beigefügt und nimmt die Arepa eine eiförmige Gestalt an, entstehen die „Buñuelos“. Diese sind eigentlich für Weihnachten vorgesehen, werden aber immer und übreall angeboten. Weiter sind die Kolumbianer Freunde des Blätterteig-Gebäcks. Dieses gibt es gefüllt mit Würstchen, Käse, Schockolade oder Konfitüre zu haben.

Die Tradition des in anderen südamerikanischen Ländern angetroffenen Mittags-Menus existiert glücklicherweise auch in Kolumbien. Der Unterschied besteht darin, dass die Suppe oft Gemüse enthält und das die Hauptspeise von Karotten und Bohnen (anstelle der sonst üblichen Pommes-Frites und Kartoffeln) begleitet wird.

Wie in Equador geht für den Fruchtliebhaber auch hier nichts über einen Marktbesuch. Kein Tag, ohne eine neue Frucht zu entedecken!

Begleitet werden die Speisen in Kolumbien durch "Té Helado", Eistee, oder Sodas. Mit letzteren konnten wir uns nicht wirklich anfreunden. Das „Pony Malta“, um nur eines zu nennen, ist ein Maisgetränk, dass vor lauter Zucker fast gelöffelt werden muss! Wir mussten deshalb einmal mehr auf das gute alte Bier, hier vor allem Aguila und Poker sowie auf den Tinto, hier Kaffe statt Rotwein, zurückgreifen.

Santa Marta et Taganga

Santa Marta est la plus vieille ville d’Amérique Latine. Les temps de gloire font partis du passé et les maisons coloniales ont cédés à des bâtiments en béton. La ville a été pour nous une étape idéale pour nous faire une idée de la vie dans une ville non touristique de la côte. Une belle promenade au bord de la mer, de la bonne bouffe sortant enfin vraiment directement de la mer, la proximité de Taganga, un village de pêcheurs avec une plage parfaite… C’est exactement ce dont nous avions besoin pour notre dernière étape colombienne.

Santa Marta ist die älteste "überlebende“ Stadt Südamerikas. Die glorreichen Zeiten sind aber längstens vorbei und die kolonialen Bauten mussten moderenen Beton-Bauten weichen. Die Stadt war für uns dennoch ideal, um ein Bild von einer nicht-touristischen Karibikstadt zu erhalten. Eine schöne Strandpromenade, endlich wieder einmal direkt vom Meer auf dem Teller landendes Essen, schöne Strände in der Umgebung (unter anderem Taganga, ein Fischerdörfchen mit einem netten Strand)... Der Perfekte Ort für unsere letzte Etappe in Kolumbien.

Paraque Nacional Natural Tayrona

Um vor der Rückreise noch etwas für den Hautton zu tun, entschieden wir uns, den Sträden der kolumbianischen Karibikküste einen Besuch abzustatten. Wir wurden vorgewarnt, waren dann nach zwei Wochen im für den Tourismus noch etwas weniger zugänglichen Kolumbien doch mehr als erstaunt, als wir sahen, was der Massentourismus (Massentourismus ist sicher der falsche Begriff, die Karibikküste Kolumbiens ist jedoch bekannt als Gringo-Trail, Touristen-Trampelpfad) alles so anrichten kann:

Noch nie auf unserer ganzen Südamerikareise wurden wir so unherzlich empfangen und unsere Hängematte unter undichtem Plastikdach kann getrost als mieseste Unterkunft der ganzen Reise bezeichnet werden.

Das war dann aber zum Glück nur der Zwischenmenschliche und der Komfortteil unseres Ausflugs. Die unglaubliche Schönheit "Pacha Mamas" stellte einmal mehr alles andere in den Schatten. Beim Beobachten der über die türkisfarbene Meeresoberfläche segelnden Pelikane stabiliserte sich der Puls sehr schnell wieder in einem für Touristen zumutbaren Bereich. Die Ersatzunterkunft entsprach dann zudem auch noch mehr als den Erwartungen.

Am Tag unserer Abreise wurde uns dann auch noch auf eindrückliche Weise gezeigt, warum hier alles so grün ist!

Pour travailler un peu notre bronzage avant de rentrer, nous avons décidé de faire un petit saut sur les plages colombiennes des caraïbes. Nous avions été avertis, nous avons cependant, après deux semaines dans les régions moins accessibles pour le tourisme, quand même été choqués de voir ce que le tourisme de masse (tourisme de masse n’est probablement pas le bon mot, les côtes caraïbes sont cependant connues comme le « gringo trail » de la Colombie) peut faire comme dégâts :

Encore jamais nous n’avions été accueillis si peu chaleureusement en Amérique Latine et le hamac sous le plastique pas étanche peut sans problème être désigné comme la pire nuit de notre voyage.

Ceci n’a été heureusement que la partie relationnelle et de confort de notre excursion. Une cabane « high standing » ayant remplacé le hamac et l’incroyable beauté de Pachamama, a encore une fois fait tout oublier. L’observation des pélicans planant au dessus de la surface d’eau turquoise bordée de palmiers, nous a vite fait grimper le pouls à un niveau presque critique pour un touriste.

Le jour de notre départ nous avons compris pourquoi ici tout est aussi vert…

Cartagena de Indias

„De Indias“, da Christoph Kolumbus bis zu seinem Tod 1506 glaubte, dass er Inseln und Teile von Asien entdeckt habe, das damals als Sammelbegriff Indien genannt wurde (aus diesem Grund nannten die Spanier Amerika bis ins 18. Jahrhundert hinein Las Indias).

Die Stadt war während der Kolonialzeit der bedeutendste Hafen in Südamerika. Hier wurden die von der lokalen Bevölkerung geplünderten Wertgegenstände gelagert ehe sie nach Europa verschifft wurden. Entsprechend häufig wurde die Stadt von Piraten angegriffen. Es blieb nichts anderes übrig, als die Stadt mit Stadtmauern und Burgen zu versehen und einen, der in den Hafen führenden Meerarme, zuzuschütten.

Über all die Jahre trotzten die Bewohner der Stadt erfolgreich den zahlreichen Attacken und im 1810 war die Zeit reif, auch die Kolonialherren in die Schranken zu weisen. Als eine der ersten Städte erklärte Cartagena seine Unabhängigkeit. Spanien liess sich dies jedoch vorerst nicht gefallen und erst nach elf Jahren bitterer Auseinandersetzungen gelang es - einmal mehr - Simon Bolivar „La ciudad Heroica“, die heroische Stadt, definitiv in die Unabhängigkeit zu befördern.

300 glorreiche Jahre zu Kolonialzeiten, machten die Stadt zum Kronjuwel Kolumbiens. Die Altstadt, die Burgen, die Stadtmauer und die Lage an der Karibik, machen die Stadt zum grössten Touritenmagneten Kolumbiens. Hier haben wir denn auch unsere seit Efesos nur in Ushuaia angetroffenen Traumschiff-Freunde wieder angetroffen. Noch nie wurde auf unserer Südamerika-Reise so offensichtlich, was im Reisefürhrer als „ménage à trois of Latin juxtaposition“ beschrieben wird:

Einerseits erobert der Charme der sorgfältig renovierten Bauten aus der Kolonialzeit die Herzen der Besucher. Andererseits ersticken die Bewohner der aus primitiven Wohnbaracken erbauten Vororte im Verkehrschaos. Und dann gibt es da auch noch die zahlreichen Luxusboutiquen, Trendrestaurants und Bars, die überall wie Pilze aus dem Boden schiessen. Grösser können die Gegensätze kaum noch werden.

„De Indias“ car Christophe Colomb croyait jusqu'à sa mort en 1506 avoir déouvert des îles et des parties d'Asie, qui était connue à cette époque sous la dénomination des Indes (pour cette raison les Espagnols ont appelé l'Amérique Las Indias jusaqu'au XVIIIème siècle).

La ville était à l’époque coloniale le port le plus important d’Amérique du Sud. Ici ont été stockés les objets de valeurs volés aux indigènes avant d’être rapatriés en Europe. La ville a par conséquent été la cible d’innombrables attaques de pirates. Il restait l’unique solution d’entourer la ville de plusieurs forts et de fermer un des bras de mer menant au port.

Les habitants ont défiés ces attaques avec succès pendant toutes ces années et en 1810 était venu le moment de défier leurs colonisateurs. Carthagène a été une des premières villes à déclarer l’indépendance. L’Espagne ne s’est cependant pas laissé faire et ça a été, une fois de plus, Simon Bolivar, qui après 11 ans de dispute féroce a définitivement permis à « la Ciudad Heroica », la ville héroïque, d’obtenir son indépendance.

Trois cent ans d’âge d’or pendant l’époque colonial ont fait de la ville le bijou de la colonie. La vieille ville, les forts, les murailles et la localisation au bord des caraïbes, font de la ville le plus grand aimant touristique de Colombie. C’est donc ici que nous avons à nouveau rencontré nos amis de «la croisière s’amuse» que nous n’avions recroisé qu’a Ushuaia depuis Ephèse. Jamais n’est devenu plus visible qu’ici depuis le début de notre périple sur le continent Latino-américain, ce que le guide de voyage décrit comme « ménage à trois of latin juxtaposition »:

D’un côté, le charme des constructions méticuleusement entretenues de la période coloniale gagnant indéniablement le cœur des visiteurs. De l’autre, les habitants des banlieues logeant dans des baraques primitives étouffant dans le chaos des transports. Enfin, les nombreuses boutiques de luxe, les restaurants et bar «fashion» qui poussant partout comme des champignons. Difficile de faire des contrastes plus importants.

vendredi 5 mars 2010

Medellin

Auch nach 11 Monaten vergeht kein Tag, ohne dass man umdenken muss und ohne dass man sich irgendwo eine Scheibe abschneiden könnte.

Ort des Geschehens ist dieses Mal Medellin, Zuhause des mittlerweile liquidierten Drogenbarons Pablo Escobar, ehemalige Drogenhauptstadt und gemäss Reiseführer in den 80iger Jahren gefährlichste Stadt Südamerikas. Ein nicht unbedingt Vertrauen einflössender Ort also...

Das Bild passte dann einmal mehr überhaupt nicht mit den Erwartungen überein. An der Bushaltestelle warten äusserst zuvorkommende Polizisten, die den etwas orientierungslosen Touristen zu den Taxis begleiten. Dort lässt der Gentleman-Strassenwischer sofort seinen Besen fallen, hilft dir mit einem breiten Lächeln auf dem Gesicht beim Einladen des Rucksacks, öffnet dir die Tür des Taxis und verabschiedet dich mit einem herzlichen „Bienvenidos en Medellin“.

Das alles kommt dem Durchschnittseuropäer natürlich auch nach fast abgeschlossener Weltreise immer noch etwas spanisch vor. Er verifiziert deshalb mit geübtem Griff, ob denn Portemonnaie, Pass und Kamera immer noch da sind. Natürlich ist alles da. Menschen können auch einfach freundlich sein!

Ja, und so ging es dann weiter mit diesen unerwarteten Erlebnissen. Im „Entwicklungsland“ Kolumbien ist es zum Beispiel möglich, mit dem Auto oder Velo (die ganzen Städte hier wimmeln nur so von Velokorridoren) zur Gondelbahnstation zu fahren, dort dein Gefährt in dem für Benutzer des ÖV bereitgestellten Parkhaus abzustellen, in der Gondel die halbe Stadt zu überqueren um dann irgendwo bei einer Zwischenstation aus- oder bei der Endstation auf die Metro umzusteigen. Auch hier stehen fuer den ungeübten Benutzer überall überfreundliche Helfer bereit... Starwars!

Da nicht die ganze Stadt so glänzt wie das nigelnagelneue Transportsystem (die Gondelbahnfahrt führt von den Vororten aus Holzbaracken in das Hochhäuserzentrum) sponsort die Stadt den ärmsten Haushalten die Farbe für einen neuen Hausanstrich. Wenn schon nicht alles glänzt, so will man bei den im März beginnenden „Juegos Suramericanos“ die Herzen der Besucher wenigstens mit Charme erobern! Auf die Frage, was eigentlich die Juegos Suramericanos sind antwortet der Kolumbianer: „Das ist das Pendant zu euren Juegos Olympicos“.

Même après 11 mois, il ne se passe pas une journée sans que nous devions corriger nos idées reçues ou que nous n’apprenions quelque chose à ramener à la maison.

Le lieu de la leçon est cette fois Medellin, berceau du chef de cartel Pablo Escobar, ancienne capitale de la drogue et d’après le guide la ville la plus dangereuse d’Amérique Latine dans les années 80. Pas nécessairement un endroit inspirant confiance…

Ce que nous avons découvert ne collait encore une fois pas du tout avec ce à quoi nous nous attendions. A l’arrêt de bus attendaient des policiers très sympathiques, amenant les touristes un peu désorientés aux taxis. Là-bas, le balayeur de rues a tout de suite laissé tomber son balai pour nous aider avec nos sac à dos, un grand sourire sur le visage, en nous ouvrant la porte et nous disant au revoir avec un grand « Bienvenidos en Medellin».

Tout cela parait bien étrange à l’européen moyen, même après un tour du monde presque complété. Il vérifie donc avec des gestes maintes fois perfectionnés si le portefeuille le passeport et l’appareil photo sont encore là. Bien sûr tout est là, les gens peuvent aussi tout simplement être sympathiques !

Et cela continue ainsi avec les impressions. Dans le pays en voie de développement qu’est la Colombie, il est par exemple possible de se rendre en voiture ou en vélo (les villes sont remplies de couloirs réservés aux vélos) jusqu’à une remontée mécanique, garer son moyen de transport dans le parking mis à disposition des usagers, traverser la ville dans un téléphérique pour sortir dans une des stations intermédiaires ou au terminal amenant directement dans une station de métro. Ici aussi, pleins d’employés hyper sympathiques sont là pour renseigner les néophytes… futuriste !

Puisque toute la ville ne brille pas comme le système de transport (le chemin en téléphérique t’emmène des banlieues en baraque de bois au centre de gratte-ciels) la ville offre la peinture aux plus démunis afin qu’ils puissent repeindre leurs maisons. Bien que tout ne pourra pas briller au début des « Juegos Suramerianos », on veut au moins tenter de séduire le cœur des visiteurs par le charme ! A la question ce que sont les «Juegos Suramericanos» le Colombien répond c’est comme chez vous les «Juegos Olympicos».

Salento

Le trajet de bus de Bogota à Salento nous a mené à travers des canyons, des routes sinueuses a faire vomir tout le bus (eh oui, depuis Ushuaia nous avons rarement quitté les Andes) dans des paysages tropicaux composés de jungle par ci, de plantations de bananes et autres fruits exotiques par là.

Deux raisons nous ont amenés à Salento, en plein milieu de la «Zona Cafetera». C’est bien évidemment le café mais également la magnifique vallée de Cocora.

Nous avons découvert cette dernière en nous baladant pendant une journée dans un paysage variant de la jungle aux alpages suisses avec quelque chose d’insolite : des palmiers à cire pouvant atteindre 40 à 60 mètres de hauteur.

En ce qui concerne le café, rappelons que Juan Valdez et sa mule sont des colombiens. Nous avons eu la chance de nous faire expliquer la production de café dans une «Finca» par un cultivateur. De la graine récoltée rouge en passant par le dépulpage, le nettoyage, le séchage avant d’être envoyé chez le torréfacteur, de la culture en serre de nouveaux plans jusqu’à la dégustation du produit final.

Last but not least Salento, est un village ayant une architecture typique pour la région et un des ces endroits dont on a envie de ramener quelques coutumes à la maison. Se retrouver tous les samedis sur la pace du village pour boire une «cerveza» au rythme de la salsa et en dégustant des spécialités locales…



Die Busfahrt von Bogota nach Salento führte über eine spektakuläre Bergstrasse entlang von Schluchten, durch den Tschungel, Bananenfelder und andere exotische Fruchtplantagen. Das war für mehr als die Hälfte der Passagiere wieder einmal zuviel des Guten...

Zwei Gründe haben uns nach Salento, in der „Zona Cafetera“ gebracht. Zum einen war dies logischerweise der Kaffee, zum anderen das „Valle de Cocora“.

Das Tal haben wir auf einer eintägigen Wanderung durch schon wieder schweizerische Hügellandschaften und eine auf dieser Reise noch nie angetroffenen Landschaft, entdeckt. Letztere besteht aus unglaublichen, bis zu 60 Meter hohen Wachs-Palmen. Die dazwischen weidenden Kühe passen so gar nicht zwischen diese Giganten und machen das Gesamtbild umso exotischer!

Was den Kaffee betrifft, sei wieder einmal in Erinnerung gerufen, dass Juan Valdez und sein Maultier Kolumbianer sind. Wir hatten das Glück, bei der Besichtigung einer Finca etwas mehr über die Geheimnisse dieses Getränkes zu erfahren. Der Produzent führte uns durch die Kaffee-Sträucher und erklärte uns von der rot geernteten Bohne, über das Schälen, Waschen, Trocknen und Rösten bis hin zu den Setzlingen so ziemlich alles!

Last but not least überzeugt Salento durch seine für die Region typische Archtiektur und seine Gewohnheiten: Der Dorfplatz wird hier jedes Wochenende zur Festwiese. Jung und Alt treffen sich auf ein „cerveza“ und essen in den zahlreichen Festzelten.

jeudi 4 mars 2010

Bogota

Bogota n’est vraiment pas une belle ville mais une ville avec un charme fou. D´innombrables cafés et petits restaurants se succèdent dans les ruelles de maisons colorées ou de briques rouge. Pour une fois, le centre historique n’est donc pas l’attrait principal. Des petits quartiers charmants alternent avec des quartiers modernes et sans caractère, tel le centre financier et international.

Faute de mauvais temps, nous n´avons pas pu monter sur le Mont Serat, le lieu de pèlerinage des catholiques de Bogota, dominant la ville. Ce sera pour la prochaine fois… ! Nous en avons en revanche profité pour visiter le "Museo de oro", magnifique musée exposant l´art précolombien et les techniques de travail du métal.

Bogota ist sicher nicht eine besonders schöne Stadt. Eine Stadt aber mit sehr viel Charme. Hinter fast jeder Wand der die engen gassen säumenden Backsteinhäuser verbrigt sich ein kleines Restaurant oder ein Kaffee. Für einmal besteht die Hauptattraktion also nicht aus dem historischen Zentrum sondern aus den vielen kleinen, zwischen das Financial- und das International-District gekuetschten Wohnquartiere.

Aufgrund unvorteilhafter meteorologischer Bedingungen konnten wir dem Mont Serat, dem auf einem Hügel erbauten Pilgerort der Katholiken von Bogota, keinen Besuch abstatten. Das nächste Mal... Als Ersatzprogramm gabs einen Besuch im „Museo de oro“, wo präkolumbianische Kunst ausgestellt und Metallschmiedetechniken für den Laien verständlich erläutert werden. Gar nicht so schlecht, wenn’s ab und zu mal regnet!

Pasto - Popayan

Si ce n’est par l’augmentation de militaires, la démultiplication de boulangeries-pâtisseries et l’apparition des chevaux dans les rues, nous ne nous n’aurions même pas remarqué que nous étions arrivés dans un nouveau pays. Les paysages sont époustouflants des deux ccôtés.

Pasto nous a simplement servi d'étape nocturne post-frontalière où nous avons eu la chance de dormir dans une vieille maison coloniale, un des plus beaux hôtels que nous ayons eu depuis notre départ.

Popayan, la "Ciudad Blanca", a été pendant l'époque coloniale, la ville principale entre Quito et Carthagène, le port le plus important d'Amérique Latine lors de cette période. La ville est effectivement si blanche que les lunettes de soleil sont presque encore plus conseillées qu’à Sucre en Bolivie et elle étonne par sa place principale qui ressemble à une véritable jungle. Dans la rubrique changement/étonnement, rendez-vous a la suite de la Colombie dans le "Where am I" et l´article sur la nourriture où nous vous parlerons des modifications du contenu de nos assiettes et des visages nous entourant...

Gäbe es da nicht plötzlich viel mehr Militär, Konditoreien und Pferde in den Strassen, wir hätten gar nicht gemerkt in einem neuen Land angekommen zu sein. Die knallgrüne Hügellandschaft ist beidseits der Grenze unbeschreiblich schön!

Pasto diente uns dann lediglich als Übernachtungsetappe nach dem Grenzübertritt. Die Unterkunft, ein altes Kolonialgebäude, war sicher eine der schönsten seit unserer Abreise!

Popayan, unser nächster Stopp, ist auch bekannt als „La Ciudad Blanca“, die Weisse Stadt. Die Stadt war zu Kolonialzeiten der Hauptort zwischen Quito und Cartagena, dem damals wichtigsten Hafen Südamerikas. Das Zentrum ist effektiv so weiss, dass eine Besichtigung ohne Sonnenbrille kein Spass macht. Schatten gibt es eigentlich nur im schon fast tschugelhaften „Parque Caldas“. Spannend waren hier zudem die Änderungen in Bezug auf die Essgewohnheiten und auf die uns umgebenden Gesichter. Mehr dazu gibts am Ende unseres Kolumbien-Aufenthaltes in den Rubriken „Essen“ und „Where am I“.

Where am I - Equateur

- Tu trouves que les chauffeurs de bus sont des fous? Ne t´inquiète pas, Jésus les protège!
- Tu penses pouvoir voir la culture d´Amérique Latine dans tous ces pays? Mais non tu ne visiteras presque que des villes coloniales, le reste a été détruit!
- Tu cherches à acheter une banane? Impossible, il faut acheter le régime!
- Si tu veux aller boire un verre ou diner dehors, ne t´inquiète pas ton incognito sera préservé, tous les bars et restaurants sont cachés derrière des vitres teintées!
- Les alarmes de voitures sont la dernière mode
- La musique c’est tout. L’Equatorien moyen a plus de watt dans sa voiture que l’Européen moyen dans son appart
- Tu cherches des transports publics dans les villes? En dehors de Quito et Guayaquil, cela n´existe pas!
- Tu t´ennuies au resto avec tes amis? Pas de problème tu auras toujours une télé à regarder
- Tu aimes uniquement les films a l´eau de rose? Ne rentre pas dans un bus en Equateur, après 5 minutes de films il y a déjà au moins 5 morts
- Apres une visite dans une ville équatorienne tu te demanderas toujours pourquoi en Europe nous n´avons pas de maisons aussi colorées!
- Tu n´as jamais vu autant d´oiseaux? C´est normal l´Equateur compte plus de 1500 espèces d’oiseaux, près de deux fois plus qu’en Europe, Amérique du nord ou Australie!
- Envie de changement pour ta sortie du samedi soir ? Essaye les discos-trucks de Quito!

- Angst im wieder einmal viel zu schnell fahrenden Bus? Mach dir keine Sorgen. Jesus reist mit um dich zu beschützen!
- Wenn du meinst, dir bei der Besichtigung der Städte ein Bild lokaler Baukunst verschaffen zu können, täuschst du dich. Die Touristenmagneten sind oft die aus der Kolonialzeit stammenden Ortszentren. Alles andere wurde zerstört.
- Eine einzelne Banane kaufen willst du? Meist wird nur der ganze Bund angeboten
- Wenn du beim Essen gerne unerkannt bleibst, kommen dir hier die abgedunkelten Scheiben der Restaurants sicher entgegen
- Alarmanlagen für Autos sind hier der letzte Brüller
- Musik ist alles: Der Durchschnittsequatorianer hat mehr Watt in seinem Auto als der Durchschnittseuropäer in seiner Wohnung
- Du suchst nach öffentlichen Verkehrsmitteln in der Stadt? Ausser in Quito und Guayaquil ist dieser beinahe inexistent
- Langeweile im Restaurant? Zum Glück gibts immer einen Fernseher!
- Wenn du auf Romanzen stehst bist du in equatorianischen Bussen fehl am Platz! Nach 5 Minuten gibt es mindestens 5 Tote!
- Nach jeder Städtereise fragst du dich, warum wir zuhause unsere Häuser nicht auch ein wenig farbiger anstreichen.
- Du hast noch nie soviele Vögel gesehen? Nicht besonders verwunderlich. Es gibt hier etwa 1500 Vogel-Arten. Das sind etwa doppelt soviele wie in Europa, Nordamerika oder Australien!
- Lust auf was neues im Ausgang? Versuch in Quito einen der Disco-Trucks!

Nourriture Equatorienne

En arrivant dans un restaurant équatorien, on vous servira un bol rempli de pop corn avec des bananes frites accompagnées d’une sauce à base de tomate et d’ail, le «Aji».

Vous aurez comme en Bolivie ou au Pérou le choix entre un «almuerzo», menu composé d’une soupe et d’un plat pprincipal ou de prendre un plat à la carte. Le plus courant est le «Seco de Pollo», plat de poulet en sauce il n’a rien de sec mais le «seco» indique qu’il s’agit de la partie «non soupe» du déjeuner. Les fruits de mer et poissons sont à l’honneur en Equateur et sont presque plus présents que la viande. Le «ceviche» dont on vous a déjà parlé au Pérou est également populaire ici. Comme poisson, nous avons aimé le «Corvina», le Maigre, qui fraichement pêché sur la côte vous est cuisiné selon votre goût, à la vapeur, la plancha, pané ou encore frit. Vous aurez presque toujours dans votre assiette, accompagnant votre plat des «Patacones», bananes vertes écrasées et frites

En dessert, prenez des fruits : mangues, ananas fruits de la passion ou pastèque, tels quels ou en jus. En revanche, même si le monde entier mange les bananes équatoriennes c’est un défi de pouvoir trouver un jus de banane à Quito! Pas envie de fruits? Les boulangeries te servent des énormes gâteaux avec un glaçage aux couleurs multicolores!

Pour la boisson nous n’avons malheureusement pas gouté la «Chicha», boisson à base de maïs fermenté, dont on aide traditionnellement la fermentation avec de la salive...

In einem equatorianischen Restaurant wird man dir meistens zuerst eine Schale mit Popkorn und Bananenchips, begleitet von einer Tomaten-Knoblauch-Sauce, „Aji“, servieren.

Wie in Bolivien und in Peru besteht auch hier die Auswahl zwischen dem "almuerzo", einem aus Suppe und Hauptspeise bestehendem Menu, oder den "à la carte" Gerichten. Die am meisten angetroffene Hauptspeise ist das „Seo de Pollo“, einem Pouletgericht mit viel Sauce. Das ganze ist also alles andere als trocken. „Seco“ weist lediglich darauf hin, dass es sich dabei auf den „Nicht-Suppen-Teil“ des Menus handelt. Ansonsten sind Fisch und Meeresfrüchte in Equador fast weiter verbreitet als Fleisch. Das in Peru bereits beschriebene „Ceviche“ ist in Equador genau so beliebt. Unser Lieblingsfisch war dabei der „Corvino“, der Magere, welcher frisch gefischt in allen möglichen Zubereitungsarten auf dem Teller landet. Begleitet wird das ganze meistens von „Patacones“, zerquetschten und frittierten grünen Bananen.

Als Nachspeise bieten sich einmal mehr die Früchte an: Mangos, Ananas, Passionsfrucht, Wassermelone, ... Meistens als Fruchtsalat oder als Saft zu haben. Equador versorgt zwar die ganze Welt mit Bananen, einen Bananensaft suchst du in Quito jedoch vergeblich! Keine Lust auf Früchte? Kauf dir in der nächsten Konditorei eine dieser wunderschön farbigen Torten!

Was die Getränke anbelangt so sind wir leider nicht in den Genuss des „Chicha“ gekommen. Bei der Herstellung dieses Mais-Getränks wird die Gärung durch Spuke beschleunigt...

Otavalo

Même si nous n’étions pas samedi et qu’Otavalo est légendaire dans tout l’Equateur (voir dans toute l’Amérique Latine !) pour son marché envahissant l’intégralité de la ville, nous avons tout de même décidé d’y faire un petit arrêt avant de continuer vers la Colombie.

Contrastant avec Quito, situé à moins de deux heures en bus, Otavalo semble un petit halo préservé de la globalisation. Les femmes, jeunes et moins jeunes, y portent toutes leur tenue traditionnelle composée d’une longue jupe noire et d’un chemiser blanc à manches bouffantes. Les hommes, aux larges chapeaux, prennent tranquillement le soleil dès le lundi matin sur la place Bolivar…

Quelques instants à observer leur vie quotidienne et nous avons repris la notre en sautant dans un bus…

Otavalo ist in ganz Equador bekannt für seinen, die ganze Stadt einnehmenden, Samstagsmarkt. Leider hat unser Reiseprogramm uns nicht an einem Markttag hierhingeführt. Der Ausflug hat sich aber dennoch gelohnt.

Auch wenn Quito nur zwei Busstunden von Quito entfernt liegt, könnte der Kontrast zur Hauptstadt kaum grösser sein. Das Städtchen scheint von der Globalisierung noch kaum Kenntnis genommen zu haben. Die Frauen, jung und weniger jung, tragen hier noch fast alle ihre traditionelle Kleidung bestehend aus einem langen schwarzen Rock und weisser Bluse. Die Männer treffen sich ihrerseits schon am Montag Morgen auf der Plaza Bolivar um Büne Hubers Songtexte in Tat umzusetzen: „I rysse mir hüt kes bei uus u bringes einisch meh zu nüt; weisch, wenn I uf ne grüene zweig wott cho de chlätteren I uf ne boum“!

Bei aller Bewunderung für diese Gelassenheit kehrte bei uns dann doch irgendwann wieder Langeweile ein... Zeit, in den nächsten Bus zu steigen!

Quito

Voici enfin la suite du polar... comparaison Quito/Cuenca… dont voici les atouts de Quito :

- Le «Centro Historico», ses maisons colorées et ses Plaza Grande et San Francisco
- Dormir chez des locaux : quand même autrement plus sympa que l’hôtel et donne des «insight» supplémentaires!
- Plaza Foch : où la jeunesse dorée vient cramer son argent du mois en bière et discothèque, on se serait presque cru sur les quais à Bordeaux !
- «La Mitad del mundo»: 0’00’00 sur le GPS ça n’arrive pas tous les jours, ça valait le coup de venir faire quelques expériences en passant, d’un pas, de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud
-Capilla del hombre Guayasamín : peintre le plus célèbre d’Amérique Latine peignant des tableaux d’hommes et de femmes du continent dans leurs souffrances, leurs peines et leur espoir
- Le dimanche sans voiture dans le centre historique où tous les Quitenos sortent leurs vélos
- La topographie de la ville: Derrière chaque colline ou dans toute vallée se cache un autre quartier complètement différent
- Pouvoir traverser la ville de plus d’un million d’habitants en quelques minutes grâce au système incroyable de transport public

Quelle est la plus belle ville: Eh ben, on ne sait pas trop…

Fortsetzung des Vergleich-Krimis Cuenca-Quito... Nachfolgend die Trümpfe Quitos:

- Das «Centro Historico» mit seinen farbigen Häusern, der Plaza Grande und der Plaza San Francisco
- Bei den Einheimischen schlafen: Definitiv viel sympathischer und interessanter als die Hotels
- Die Paza Foch: Hier verprasst die gutbetuchte Jugend das Taschengeld
- «La Mitad del mundo»: 0’00’00 auf dem GPS – von der nördlichen in die südliche Hemisphäre spaziert man nicht alle Tage!
- Die «Capilla del Hombre» Oswaldo Guayasamins (einer der berühmtesten Maler Südamerikas): Darstellung von Leid und Hoffnung der Menschen in Südamerika und weiteren benachteiligten Teilen dieser Welt
- Das am Sonntag für Radfahrer reservierte Stadtzentrum
- Die Topographie der Stadt: Hinter jedem Hügel, in jedem Tal, versteckt sich ein komplett neuer Stadtteil
- Die Möglichkeit, die Millionenstadt dank dem guten Transportsystem in wenigen Minuten zu durchqueren

Welches ist nun die schönere Stadt ? Schwierig zu sagen...

mardi 2 mars 2010

Guayaquil

Guayaquil ist die grösste Stadt Equadors und ist entsprechend laut. Sie liegt auf Meereshöhe und ist entsprechend heiss. Wäre da nicht die für eine solche Grossstadt äusserst grosszügig ausgelegte Promenade am "Guayas-River", würde der Durchschnittstourist sich sicher nicht sehr lange hier aufhalten.

Wir kamen aber auch nicht primär für die Stadt sondern für CURRYUJANUFREISE – Welten-Bummler-Kollegen aus Bern.

Guayaquil est la plus grande ville d’Equateur et est par conséquent bruyante, elle se trouve en plus au niveau de la mer et est donc chaude et humide. S’il n’existait pas le «Malecon 2000», la promenade le long du Rio Guayas, le tourisme moyen ne s’y attarderait pas trop.

Nous ne sommes cependant pas venus pour la ville mais pour CURRYUJANUFREISE – des amis de Berne voyageant en Amérique Latine.

Riobamba

Auf dem Weg nach Guayaquil entschied ich mich für einen kleinen Stop in Riobamba, einer kleinen Stadt der equatorianischen Hochebene. Wenn auch die Umgebung ein bisschen der Schweiz ähneln mag (hügelige Graslandschaft und viele Kühe): Spätestens wenn sich der erste Eimer Wasser über dich ergiesst wirst du wieder in die lateinamerikanische Realität zurückgeholt... Auch in Riobamba wird Carnaval mit viel Wasser und Rasierschaum zelebriert.

Die Fahrt nach Guayaquil stand dann ein weiteres Mal im Zeichen von landschaftlicher Vielfalt – aus schweizerischer Hügellandschaft wurde Tschungel und dann Bananen-Anbaugebiet – und der Regenzeit: Ein Erdrutsch hier, ein Erdrutsch da und schon sitzt du sieben statt vier Stunden im Bus:-)

En route pour Guayaquil je me suis décidé à faire un petit arrêt à Riobamba, une autre ville dans les Andes Equatoriennes. Bien que les alentours ressemblent un peu à la Suisse (paysage vert et vallonné rempli de vaches) : quand on t’arrose entièrement avec un récipient d’eau tu re-atterris dans la réalité sud-américaine… A Riobamba également le carnaval est fêté avec beaucoup d’eau et de mousse à raser.

La route pour Guayaquil était une fois de plus une démonstration de la diversité équatorienne (les vallées suisses se sont transformées en jungle et plus tard en bananerais) et de la saison des pluies : un glissement de terrain par-ci un glissement de terrain par-là et ton trajet dure 7 heures au lieu de 4 :-)

Ambato

Ambato, der Wohnort meiner equatorianischen Amiga aus Paris, stand seit Beginn der Reise fest auf dem Programm. Eigentlich wollte ich hier Paola treffen, sie wohnt aber mittlerweile schon wieder in Frankreich. Ich „musste“ deshalb mit ihrer Familie „vorlieb nehmen“. Zwei absolut unvergessliche Tage und sicher ein weiterer Kurs in Sachen Gastfreundschaft. Nicht das ich der Meinung wäre, dass wir nicht auch nett sein können – an Grosszügigkeit, Herzlichkeit und Flexibilität sind die Menschen hier aber einfach nicht zu übertreffen.

Auf dem Empfangsprogramm standen unter anderem:

- Spritzfahrten kreuz und quer durch die Stadt und zu verschiedenen Aussichtspunkten – bei Tag und bei Nacht wohlverstanden
- Familienessen: Obwohl der eine oder andere der 44 direkten Cousins durch Abwesenheit glänzte kam Stimmung auf
- Bestaunen der mit Blumen, Brot und Früchten verzierten Gefährte der Carnaval-Reinas (Königinnen), der Reinas und der Tanz- und Musikeinlagen der verschiedenen Gruppen
- Carnaval feieren mit einem Teil der Cousins und der lokalen Jugend - jedes Auto eine Disco!
- Fussball (Barcelona – Mancora 2:0)
- ...

Ambato, où habite mon amie équatorienne de Paris est un de ces endroits qui sont fixés sur le programme dès le départ. En principe je voulais rencontrer Paola là bas mais elle est déjà retournée habiter Paris. J’ai donc du me «contenter» de sa famille. Deux jours inoubliables et une autre leçon en matière d’hospitalité. Je ne suis pas d’avis que l’on ne peut pas être sympathique en Europe, mais en matière de générosité, amabilité et flexibilité les gens d’ici ne peuvent cependant pas être surpassés.

Au programme du protocole d’accueil :
- Visite de toute la ville de jour et de nuit et depuis différent point de vue
- Déjeuner en famille : bien que quelques uns des 44 cousins aient brillé par leur absence, il y avait quand même une certaine ambiance qui s’est instaurée
- Admiration des véhicules des «Reinas de Carnaval» (reines du carnaval) décorés avec des fleurs du pain et des fruits
- Admiration des «Reinas» et des présentations de dance et musique des différentes troupes et fanfares
- Fêter le carnaval avec une partie des cousins et de la jeunesse locale – chaque voiture est une discothèque !
- Foot (Barcelone – Mancora : 2-0)
- …

Puerto Lopez

La petite ville côtière endormie de Puerto Lopez s’est soudain réveillée, le samedi de carnaval accueillant à peu près la moitié de la population de Quito et Guayaquil. Mes nuits étaient bercées de musique jusqu’au petit matin et la plage, déserte d’habitude, grouillait de milliers d’Equatoriens en week-end.

L’Isla de la Plata, «la petite Galapagos», partie du Parque Nacional Machalilla, a été mon programme du jour suivant. Ile extrêmement sèche (il n’y avait pas plu depuis trois ans), elle est composée comme le parc d’une forêt tropicale sèche et abrite une faune assez insolite que l’on ne peut observer ailleurs qu’aux Galapagos. Les oiseaux marins comme les incroyables «Blue Feet Bubbies» (oiseaux aux pattes bleues !) utilisent l’île déserte pour pondre leurs œufs et élever leurs petits.

Die verschlafene Küstenstadt Puerto Lopez erwachte am Karnavals-Samstag plötzlich doch noch. Halb Quito und halb Guayaquil schienen für die Feier hierhin gekommen zu sein. Die ansonsten ruhigen Nächte wurden zum Tag und die leeren Strände waren plötzlich mit Wochenend-Touristen überfüllt.

Am nächsten Tag stand die Besichtigung der Isla de la Plata, «das kleine Galapagos», Teil des Nationalparks Machalilla, auf dem Programm. Die Insel ist extrem trocken (kein Regen seit drei Jahren), besteht aus einem tropischen Trockenwald und beherbergt eine ansonsten nur auf den Galapagos anzutreffende Fauna. Vögel wie die unglaublichen Blaufusstölpel kommen zum Brüten hier hin.