lundi 28 septembre 2009

Where am I – Cambodge

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Cambodge :

- Une voiture 5 places pour les Européens est une voiture 13 places pour les Cambodgiens (3 devants, 5 derrières et 5 sur le toit)
- Comme dans toute l’Asie du Sud-est, le grand jeu des enfants est de jouer à qui touchera le premier un caillou posé au loin en lançant sa tong
- Tu pourras facilement reconnaître le Cambodge en voyant presque autant de monastères que de Tuk-tuk
- Le buffle d’eau est aux Vietnamiens ce que le zébu est aux Cambodgiens
- Si tu retires de l’argent à un distributeur, ce n’est pas le Riel local que tu recevras mais la somme en dollars. Les prix dans les magasins sont affichés en dollars mais le règlement peut s’effectuer dans les deux sens dans les deux monnaies. Exemple : tu veux payer ton « Amoc » qui coûte 2,50 dollars, tu donnes 5 dollars, on te rendra 2 dollars et 2000 riels"
- Pour communiquer avec la population locale, le français est plus répandu chez les plus âgés et l’anglais avec les jeunes générations
- La guerre civile et des mines anti-personnelles laissées par les Khmers Rouges sont rappelées dans chaque rue par les handicapés que l’on croise partout. De nombreux enfants viendront te réclamer de l’argent
- Malgré tout, personne n’économise ses sourires
- Tu pourras voir autant de drapeaux du Cambodge que de drapeaux bouddhistes
- La campagne du Cambodian People Party est omniprésent

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Kambodscha bist:

- Autos: Wo in Europa 5 Leute reinpassen, hat’s in Kambodscha Platz für 13 (3 vorne, 5 hinten und 5 auf dem Dach)
- Lieblingsspiel der Kinder scheint hier, wie übrigens auch in anderen Südostasiatischen Ländern, das “Badeschlarpen-Botscha” zu sein
- Es gibt in etwa gleichviele Tempel wie Tuk-Tuks
- Was dem Vietnamesen der Wasserbüffel ist dem Kambodschaner das Zebu
- Am Bankomaten kriegst du keine Riel, sondern nur US Dollar. In den Geschäften sind die Preise oft in Dollar angeschrieben, du kannst aber in Dollar oder in Riel bezahlen und kriegst auch das Rückgeld in einer der beiden Währungen. Beispiel: Bezahlst du deinen 2,5 Dollar teuren “Amok” mit einem 5 Dollar-Schein, erhältst du 2 Dollar und 2000 Riel zurück.
- Mit äteren Menschen kommunizierst du einfacher auf Französisch, mit der jüngeren Generation sprichst du besser Englisch
- Unzählige Körperbehinderte Personen erinnern immer und überall an den nicht in allzuweiter Ferne liegenden Bürgerkrieg und die zurückgebliebenen Minen. Bettelnde Kinder gehören zum Strassenbild
- Mit freundlichen Lächeln wird trotz allem nicht gespart
- Die Buddhistische und die nationale Flagge sind in etwa gleich oft zu sehen
- Die Cambodian People Party scheint in Sachen Werbung keinen Aufwand zu scheuen - kaum eine Strassenecke ohne CPP-Plakat...

Nourriture Cambodgienne

L’unique souvenir de tous les plats cambodgiens que l’on a pu goûter nous met l’eau à la bouche… En voici quelques exemples :

- L’« Amoc » : morceaux de filets de poissons dans du lait de coco au curry avec de la « l’herbe de citron » cuisiné dans une feuille de bananier et servi dans le meilleur des cas dans une noix de coco… c’était notre choix un repas sur deux
- Le « Khmer Barbecue » : on vous apporte un petit « volcan » sur votre table (dixit), sorte de petit barbecue de table. Au sommet de ce « volcan » est déposé un petit morceau de gras qui s’écoule tout au long pendant le repas. Sur les bords du « volcan », on dépose légumes et viandes à faire revenir avant de déguster
- La soupe « Chnnang dei » (cuisine ta propre soupe): on vous apporte encore une fois sur votre table un petit fait-tout rempli d’un bouillon et un réchaud. Les différents légumes, viandes, nouilles, peaux de poulets et herbes aromatiques vous sont apportés séparément et vous faites vous-même votre soupe sur la table !

En ce qui concerne les boissons, pas de grande découverte. La bière nationale s’appelle bien évidement «Angkor».

Schon alleine die Erinnerung an die verschiedenen kambodschanischen Speisen lässt uns das Wasser im Mund zusammenlaufen… Nachfolgend ein paar Beispiele:

- Der Amok: Im Bananen-Blatt zubereitetes Fisch-Filet serviert in Kokosnuss-Curry-Sauce
- Das Khmer Barbecue: Auf dem Tisch steht ein vulkanförmiger Tisch-Grill auf den du dann nach Belieben Fleisch und Gemüse packst…
- Die «chnnang dei» Suppe (koch deine eigene Suppe): Auf dem Tisch steht dieses Mal ein Kocher und darauf eine Pfanne mit einem Bouillon. Es werden dann verschiedene Gemüse, Fleisch, Nudeln, Poulet-Häute und Gewürze gebracht und jeder kocht am Tisch seine eigene Suppe

In Sachen Getränke gibt es nicht viel neues zu Berichten. Das nationale Bier heisst selbstverständlich «Angkor».

Battambang

Pour nous rendre à Battambang, nous avons encore emprunté notre mode de transport favori de ces dernières semaines, le bateau : 6 heures de véritable spectacle ! L’itinéraire de notre embarcation a longé des villages flottants ou sur pilotis, des couloirs d’eau étroits entourés de végétation qui ne finissait jamais à l’horizon, le tout accompagné par les cigognes (cf film).

Battambang situé au bord de la rivière Sangker, possède de belles maisons coloniales, des temples et… le bamboo-train ! Après avoir essayé le bamboo-boat en Chine, il fallait qu’on tente le bamboo-train ! Pour faire un bamboo-train : prenez un cadre de lit avec des lattes en bambou et mettez dessus un petit moteur (de type tondeuse), prenez deux essieux avec des roues, emboitez le cadran de lit sur les roues et disposez tout ça sur les rails d’un train qui se fait rare… lancez votre bolide à 40 km à l’heure et cela en fait un réel moyen de transport pour toute la population. Aucun problème en cas de croisement de deux bamboo-train, l’un des deux est démonté en quelques instants pour dépasser puis on réembarque (cf film)!

P.S : Battambang est d’ailleurs la deuxième plus grande ville du Cambodge : 140 000 habitants. C’est là que l’on réalise que 80% des 17 millions de Cambodgiens sont ruraux.

Um nach Battambang zu gelangen, haben wir ein weiteres Mal auf ein Boot - in den letzten Wochen unser Lieblingsverkehrsmittel - zurückgegriffen. Die sechsstündige Fahrt führte entlang von schwimmenden Dörfern und durch eine Vegetation, die stellenweise am Weiterkommen zweifeln liess… ein wahres Spektakel! (siehe Film)

Die Stadt liegt am Fluss Sangker, besitzt ein paar sehr schöne Kolonialgebäude und Tempel sowie … einen Bambus-Zug! Nach unserer Bambus-Boot-Erfahrung in China konnten wir uns dies natürlich nicht entgehen lassen. So entsteht ein Bambus-Zug: Man nehme einen Bettkasten, schraube ein paar Bambus-Latten und einen kleinen Motor (Stil Rasenmäher) darauf, setze das Ganze auf zwei zweirädrige Achsen, suche sich einen nicht mehr sehr intensiv genutzten Streckenabschnitt des staatlichen Eisenbahnnetzes... und fertig ist das Personen- und Güterverkehrsmittel. Auch Kreuzen ist kein Problem. Passagiere und Gepäck abladen, einen der beiden Züge mit wenigen Handgriffen demontieren, kreuzen, Zug zusammenbauen und wieder auf halsbrecherische 40km/h beschleunigen… (siehe Film)

P.S.: Im 17 Millionen Einwohner zählenden Kambodscha ist Battambang mit 140’000 Einwohnern die zweitgrösste Stadt. 80% der Leute Leben auf dem Land.

Siem Reap et les Temples d’Angkor

Mit der Besichtigung der Tempel von Angkor ging ein weiterer Reise-Traum in Erfüllung und wie so oft, wurden einmal mehr sämtliche Erwartungen übertroffen!

Angkor bildete von 802 bis1432 n.Chr. das Zenrum des Khmer-Königreiches. Als Suryavarman II während der Blütezeit des Reiches (um 1100) Angkor Wat errichtete, lebten hier rund eine Million Menschen. London zählte zur gleichen Zeit gerade einmal 50’000 Einwohner.

Der Schlüssel zum Erfolg des Reiches war die Errichtung von ausgeklügelten Bewässerungssystemen. Der Niedergang des Reiches lässt sich hauptsächlich durch Umweltprobleme (Austrocknen der Wasserreservoire und Versandung der Kanäle), religiöse Konflikte, Grössenwahn sowie kriegerische Angriffe durch Thailand und Vietnam, erklären.

Die Mehrzahl der Tempelanlagen waren hinduistischen Göttern gewidmet, vor allem Shiva, seltener auch Vishnu und Brahma. Neben den Heiligtümern die einzelnen Göttern geweiht waren, finden sich in Angkor eine Vielzahl von Reliefs mit Darstellungen verschiedener Szenen aus der hinduistischen Mythologie, insbesondere aus dem Ramayana (indisches Nationalepos).

Die Tempelanlagen folgten einer kosmologischen Konzeption: Die Erde ist ein von Gebirgsketten umgebenes Viereck. Jenseits dieses Gürtels dehnen sich unendlich weit die mythischen Ozeane aus. In der Mitte des Vierecks steht die Weltachse, der Berg Meru, der Sitz der Götter. Eine Grosszahl der Tempel wird auch heute noch für religiöse Zwecke genutzt.

Mit dem Tuk-Tuk duch das riesige Gelände zu düsen, die verschiedenen Tempel und die unglaubliche Gewalt der die Kunstwerke verschlingenden Natur zu entdecken, ist ein unbeschreibliches Erlebnis.

Avec la visite des temples d’Angkor, un autre rêve de voyage s’est réalisé, et comme si souvent, c’était encore bien mieux que ce à quoi nous nous attendions !

Angkor formait le centre du royaume Khmer de 802 à 1432 après JC. Quand Suryavarman II a construit Angkor Wat, pendant l’apogée du royaume vers 1100, près d’un millions de personnes habitaient ici. Londres comptait 50000 habitants à la même date.

La clé du succès du royaume était la construction de systèmes d’irrigation sophistiqués. Sa chute s’explique surtout par des problèmes écologiques (assèchement des réservoirs d’eau et destruction des canaux), des conflits religieux, la mégalomanie des rois, ainsi que des attaques de la Thaïlande et du Vietnam.

La majorité des temples était dédiée à des Dieux Hindous, essentiellement Shiva et parfois Vishnu ou Brahma. Mis à part ces derniers, on trouve également un grand nombre de reliefs avec des représentations de scènes mytologiques Hindous issus surtout du Ramayana (un des écrits fondamentaux de l'hindouisme et de la civilisation indienne).

Les temples suivent une conception cosmologique : la terre est un carré entourée de chaines de montagnes au delà desquelles s’étendent les océans mythiques. Au milieu du carré se trouve l’axe du monde, le mont Meru, le siège des Dieux. Un grand nombre de temples est encore aujourd’hui utilisé pour des cérémonies religieuses.

Traverser l’énorme site en Tuk-tuk, découvrir les temples et l’incroyable force de la nature qui dévore ces oeuvres artistiques est une expérience indescriptible.

Phnom Penh

Phnom Penh, ville à l’atmosphère sympathique, où on peut diner au bord du Mekong ou voir le coucher du soleil sur le lac Boeng Kak, visiter des palais royaux et des temples,…

Cependant, ce qui nous a le plus marqué à été bien différent de ce qu’est Phnom Penh aujourd’hui. Cela peut se comprendre par ce poème sur le régime de Pol Pot, lu au Tuol Sleng Museum (ancienne prison utilisée par les Khmers Rouges où des milliers de personnes ont été torturées avant souvent d’être exécutées) :

Mit seinen zahlreichen Tempeln und Palästen, den Bistrots am Mekong und den Sonnenuntergängen am Boeng Kak-See, ist Phnom Penh eine recht attraktive und angenehme Hauptstadt.

Am meisten geprägt haben uns hier jedoch die Spuren aus der jüngeren Vergangenheit. Das Tuol-Sleng Museum (ehemaliges Gefängnis, in welchem die Roten Khmer tausende von Menschen gefoltert haben) und die Killing Fields von Choeung Ek (wo die Menschen im Anschluss an den Gefängnisaufenthalt hingerichtet wurden) sind eindrückiche Zeugen aus dieser Zeit. Im Museum ist unter anderem folgendes Gedicht an uns hängen geblieben:


The New Regime

No religious rituals, No religious symbols, No fortune tellers, No traditional healers, No paying respect to elders, No social status. No titles.

No education, No training, No school, No learning, No books, No library, No science, No technology, No pens, No paper.

No currency, No bartering, No buying, No selling, No begging, No giving, No purses, No wallets.

No human rights, No liberty, No courts, No judges, No laws, No attorneys.

No communications, No public transportation, No private transportation, No traveling, No mailing, No inviting, No visiting, No faxes, No telephones.

No social gatherings, No chitchatting, No jokes, No laughter, No music, No dancing.

No romance, No flirting, No fornication, No dating, No wet dreaming, No masturbating, No naked sleepers, No bathers, No nakendness in showers, No love songs, No love letters, No affection.

No marrying, No divorcing, No martial conflicts, No fighting, No profanity, No cursing.

No shoes, No sandals, No toothbrushes, No razors, No combs, No mirrors, No lotion, No make up, No long hair, No braids, No jewelry, No soap, No detergent, No shampoo, No knitting, No embroidering, No colored clothes, except black, No styles, except pajamas, No wine, No palm sap hooch, No lighters, No cigarettes, No morning coffee, No No afternoon tea, No snacks, No desserts, No breakfast (sometimes no dinner).

No mercy, No forgiveness, No regret, No remorse, No second chances, No excuses, No complaints, No grievances, No help, No favors, No eyeglasses, No dental treatment, No vaccines, No medicines, No hospitals, No doctors, No disabilities, No social diseases, No tuberculosis, No leprosy.

No kites, no marble, No rubber bands, No cookies, No popsicle, No candy, No playing, No toys, No lullabies, No rest, No vacations, No holidays, No weekends, No games, No sports, No staying up late, No newspapers.

No radio, No TV, No drawing, No painting, No pets, No pictures, No electricity, No lamp oil, No clocks, No watches.

No hope, No life,
A third of the people didn’t survive.
The regime died.

Sarith Pou in Corpse Watching

mardi 22 septembre 2009

Where am I - Vietnam

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Vietnam :

- Les gens promènent leur buffle d’eau en laisse
- Tu pourras facilement reconnaître le Vietnam par les rizières, les rizières, les rizières…
- Beaucoup de gens portent leur chapeau conique traditionnel, mais beaucoup moins depuis que le port du casque est obligatoire. Ce dernier est presque devenu le nouveau chapeau traditionnel
- Lors d’une averse, en moins de 5 minutes toute la population se recouvre de grands ponchos colorés
- 35 millions de mobylettes au Vietnam pour 84 millions d’habitants, tu entendras sur ton chemin « motobyke » par les gens qui te proposeront de t’emmener où tu le souhaites
- Les Vietnamiennes à l’extérieur se couvrent de la tête au pied et portent des masques de chirurgiens pour ne pas bronzer
- Fais attention dans les bus au Vietnam, il y a toujours une personne qui est malade et bien sûr, elle est toujours à côté de toi
- Il est impossible de trouver un sac ou un lonely planet qui ne soit pas une contrefaçon d’une grande marque
- Quand les vietnamiens ne travaillent pas, ils mangent

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Vietnam bist:

- Die Leute fuehren ihre Wasserbueffel an der Leine spazieren
- Dank der unglaublichen Konzentration von Reisfeldern, solltest du recht einfach feststellen können, dass du in Vietnam bist
- Trotz dem vor wenigen Jahren eingeführten Helmobligatorium wird der traditionelle Hut nach wie vor viel getragen. Ersterer wird jedoch langsam aber sicher zur neuen traditionellen Kopfbedeckung…
- Bei Regenschauer hüllen sich alle Leute in kürzester Zeit in einen farbigen Poncho ein – und weiter gehts!
- 35 Millionen Roller für 84 Millionen Vietnamesen – Du wirst keine Mühe haben, jemanden zu finden, der dich mit seinem « Motobyke » von A nach B bringt
- Um nicht braun zu werden hüllen sich die Vietnamesinnen beim Verlassen des Hauses von Kopf (meistens mit einer Chirurgen-Maske) bis Fuss ein
- Kaum eine Busfahrt, ohne dass sich ein vietnamesicher Sitz-Nachbar der für die speziell turbulenten Streckenabschnitte bereitgelegten Plastiktüten bedient…
- Unmöglich, in diesem Land einen original Markenrucksack oder einen original-Lonely Planet aufzutreiben
- Wenn der Vietnamese nicht arbeitet, dann isst er

Nourriture Vietnamienne

Bien sûr, on pourrait vous parler des nems, oui ils sont délicieux et on en a mangé mais pleins de spécialité n’ont malheureusement pas atteint nos frontières et c’est celles là que l’on a envie de vous faire partager:

- le Pho, la soupe de nouille version vietnamienne incroyablement fraiche
- les nouilles sautées, que l’on retrouve partout en Asie du Sud Est (agrémentées de viande au choix et de légumes) mais qui pour la première fois nous ont été proposé croquantes…
- Les spécialités locales comme à Hué les crêpes Vietnamiennes (croustillantes et fourrées avec de l’œuf et du pork) ou à Hoi An le « Cau Lau » (plat composé de nouilles plates, de croûtons, de pousses de bambou et de légumes verts, le tout agrémenté de porc émincé)
- Le « Nuoc Mam » : sauce obtenue en faisant fermenter pendant 4 à 12 mois des poissons très salés dans de grandes cuves en céramique. Aussi courant dans son utilisation que le sel chez nous
- Si on n’avait pas fait encore la fine bouche, on nous aurait certainement servi un petit chien de temps en temps

Wir könnten an dieser Stelle selbstverständlich einen Roman über die sehr gut schmeckenden Frühlingsrollen schreiben, möchten euch aber lieber ein paar Speisen näher bringen, die (unserer Kenntnis nach) noch nicht bis zu uns vorgstossen sind:

- der Pho, die vietnamesiche und unglaublich erfrischende Version der Nudelsuppe
- die Nudeln, die zwar überlall in Asien serviert werden, uns aber erst hier in einer knackigen Variante begegnet sind
- die lokalen Spezialitäten wie zum Beispiel die in Hué servierten vietnamesischen Crêpes (knusprig, mit Ei und Schweinefleisch gefüllt) oder in Hoi An der «Cau Lau» (eine Art Salat, bestehend aus flachen Nudeln, Croûtons , Bambus-Sprossen, Gemüse und fein geschnittenem Schweinefleisch)
- Der « Nuoc Mam » : Eine durch 4 bis 12-monatiges Fisch-gären entstehennde Fisch-Sauce die hier genau so auf den Tisch gehört wie bei uns Salz und Pfeffer
- Wenn wir nicht so zimperlich wären, hätte man uns sicher auch den einen oder anderen Hund serviert…

Chau Doc et Phnom Penh

Von Can Tho ging es per Bus weiter nach Chau Doc, wo wir am nächsten Morgen per Schiff Richtung Phnom Penh abreisten.

Nach unserem Ausflug in Can Tho ging es also ein weiteres Mal auf den Mekong und dennoch stellte sich in keiner Art und Weise ein Gefühl von Langeweile ein. Die schiere Grösse des Stromes (immerhin 38’000m3/sec, sprich 13 mal pro Sekunde das grosse Becken der Münsinger Badi), die Vegetation und das sich auf und um den Fluss abspielende Leben sorgten während der achtsündingen Bootsfahrt für ausreichend Unterhaltung …

Zum krönenden Abschluss des Tages wurden wir nach unserem Abendessen in Phnom Penh von unseren kambodschanischen Tischnachbarn spontan zu ein paar Bier eingeladen. Ein Empfang, der sehr gelegen kam, um die sich beim Verlassen von Vietnam eingestellte Nostalgik-Stimmung abzuschütteln…

De Can Tho, nous avons continué en bus jusqu’à Chau Doc, où, le lendemain, nous sommes partis en direction de Phnom Penh en bateau.

Après notre journée à Can Tho, nous sommes donc repartis une nouvelle fois sur le Mekong et nous avons été loin de nous ennuyer. La simple taille du fleuve (quand même 38000 m3/seconde, environs 13 piscines olympiques par seconde), la végétation et la vie qui se déroule sur et aux alentours du fleuve, nous ont plus que tenus éveillés pendant les 8 heures du trajet.

Pour couronner la fin de la journée à Phnom Penh, nos voisins de table Cambodgiens nous ont invités spontanément à boire quelques bières. Un accueil plus que bienvenu pour laisser derrière le sentiment de nostalgie qui c’était installé en quittant le Vietnam.

Can Tho

Unser im Morgengrauen in Angriff genommene Tag in Can Tho begann mit einer weiteren eindrücklichen Demonstration vietnamesicher Geschäftigkeit. Wenn du meinst, in diesem Land um 5h30 zu den Frühaufstehern zu gehören, irrst du gewaltig. Ein Sprichwort besagt folgendes: “Die Vietnamesen pflanzen den Reis, die Kambodschaner schauen und die Laoten hören beim Wachsen zu.”. Um zu beurteilen, ob da etwas dran ist, müssten wir noch ein wenig länger bleiben. Das die Vietnamesen fleissig wie Ameisen sind, lässt sich jedoch nicht von der Hand weisen.

Als unser Boot um 6 Uhr morgens in den Mekong stach, waren wir vom Gehupe der Mopeds auf dem Weg zum Hafen denn auch schon hellwach und auf dem Wasser gehörten wir auch bei Weitem nicht zu den Ersten …

Can Tho liegt im Herzen des Mekong-Deltas, der am stärksten bevölkerten und für die Nahrungsmittelproduktion zuständigen Region Vietnams. Mit unserem kleinen Boot haben wir uns hier einen Tag unter die Bevölkerung gemischt. Trotz der Faszination für die schwimmenden Märkte, die endrücklichen Fischerei-Techniken, die herrliche Vegetation und das unglaubliche Gewirr von Kanälen, blieben dabei vorallem auch Bilder von in sehr schwierigen Bedingungen lebenden Familien und massiv verschmutzten Gewässern hängen….

Notre journée attaquée à l’aube à Can Tho a débuté encore avec une démonstration du dynamisme des Vietnamiens. Si tu crois faire partie des lève-tôt en te levant à 5h30 dans ce pays tu te trompes. Un dicton dit : « les Vietnamien plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser et les Laotiens l’écoutent pousser ». Pour juger de la véracité de ceci il nous faudrait un peu plus de temps. Il est cependant sûr que les Vietnamiens travaillent comme des Titans.

Quand notre bateau est parti sur le Mekong à 6h du matin, nous étions donc pleinement réveillés, les klaxons des motos nous ont accompagnés jusqu’au port et nous étions loin d’être les premiers sur l’eau.

Can Tho se trouve au cœur du Delta du Mekong, la région la plus peuplée et responsable d’une grande partie de la production de nourriture du pays. Avec notre petit bateau, nous nous sommes mélangés aux habitants pour une journée. Malgré une fascination pour les marchés flottants, les techniques de pêche impressionnantes, la végétation splendide et le dédale de canaux, nous avons retenu surtout des images d’une population vivant dans des conditions plus que difficiles et des eaux plus que sales…

Saïgon

Die Kapitulation von Saigon am 30. April 1975 brachte das offizielle Ende des seit gut 15 Jahren wüdenden Vietnamkrieges. Bis aber wieder so etwas wie Ruhe und Stabilität einkehren konnte, dauerte es dann noch weitere 15 Jahre.

Aufgrund von viel Regen und auch wegen einer sich nicht einstellenden Begeisterung für die Stadt, verbrachten wir den Grossteil unseres Saigon-Aufenthalts im War Remnants Museum und damit, uns das hier vorgefallene in Erinnerung zu rufen.

La capitulation de Saïgon le 30 Avril 1975 a mis officiellement fin à 15 ans de guerre du Vietnam. Le temps que le silence et la stabilité reviennent, il a cependant encore fallu 15 ans supplémentaires.

A cause de la pluie mais aussi à une fascination pour Saïgon qui n’a pas vraiment vu le jour, nous avons passé la majorité du temps dans le War Remnants Museum avec le but de se rappeler ce qu’il s’est passé ici.

Hoi An

Guide : une journée à Hoi An

Lever vous vers 7h30, prenez une petite douche fraiche pour affronter la journée de chaleur. Ensuite dirigez vous vers le « Cargo club » pour prendre votre petit déjeuner : croissant, baguette, pain au chocolat, le plus compliqué est de choisir. Ensuite dirigez vous vers un des milliers de tailleur sur mesure de Hoi An, vous ne pouvez pas les rater il y en a un tous les deux mètres. Faites vous faire un costume, un tailleur, une robe ou dessinez même tout ce qui vous passe par la tête.

Ensuite louez un scooter, sortez de la ville, à 15 minutes de là vous trouverez une plage quasiment déserte bordée de cocotiers et dont la mer à 27° n’attend que vous. Etendez vous après votre baignade sur la plage en sirotant un lait de coco à même la noix que vous pourrez acheter pour une bouchée de pain sur la plage puis mangez sa chair qui vous fera office de déjeuner.

Rentrez à Hoi An pour les derniers essayages et retouches de toutes vos commandes avant de vous balader dans la vieille ville classée patrimoine de l’UNESCO puis de boire un jus d’ananas fraichement pressé.

Allez chercher vos habits terminés et rendez-vous sur le port pour vous installer sur une des nombreuses terrasse et commandez un énorme plateau de fruit de mer qui sera adapté aux arrivages de la pêche du matin…

Que demander de plus ?

Reiseprogramm für einen Tag in Hoi An

Stehen Sie um 7h30 auf und gönnen Sie sich eine kühle Dusche, um den vor Ihnen liegenden heissen Tag mit kühlem Kopf in Angriff zu nehmen. Lassen Sie sich dann auf der Terrasse der Boulangerie “Cargo Club” nieder, um das aus Croissants, Baguette, Pain au Chocolat und Fruchtsalat bestehende Frühstück zu geniessen. Anschliessend empfehelen wir einen Besuch bei einem der zahlreichen Schneider – verfehlen ist nicht möglich, es gibt hunderte. Wählen Sie in einem der Kataloge oder im Internet einen schönen Anzug oder das Kleid Ihrer Träume aus oder bringen Sie Ihre Ideen einfach auf Papier.

Anschliessend bietet es sich an, einen Scooter zu mieten, um den in nur 15 Minuten Entfernung gelegenen, quasi menschenleeren und Palmengesäumten Sandstrand, zu entdecken. Nach einer kleinen Runde im 27-grädigen Meer, wird man Ihnen zur Erfrischung eine Kokosnuss anbieten.
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Wenn es am Strand dann langsam zu eintönig wird, fahren Sie nach Hoi An zurück, um die frisch gefertigten Kleider anzuprobieren und die letzten Änderungen abzustimmen. Am Nachmittag können Sie dann zum Beispiel ein wenig durch die UNESCO-Weltkulturerbe- Altstadt schlendern und sich zur Stärkung irgendwo einen frisch gepressten Ananassaft gönnen.

Es ist dann an der Zeit, die in der Zwischenzeit perfekt sitzenden Kleider abzuholen. Als krönenden Abschluss des Tages empfehlen wir eine der königlichen Sea-Food-Platten, die es überall am Ufer des Thu Bon zu geniessen gibt…

Hue

Hue est pour le Vietnam un centre culturel, religieux et d’enseignement. Historiquement, la ville devient capitale de la région Sud-Vietnamienne en 1744 et en 1802 capitale du Vietnam réunifié par Gia Long, empereur de la dynastie Nguyen.

Témoin de ce passé impériale, une citadelle entourée de douves sur un périmètre de 10km siège au centre de la ville. A l’intérieure de la citadelle, l’enceinte impériale délimite la résidence des anciens empereurs qui n’a pas été sans nous rappeler la cité interdite chinoise à une échelle plus modeste.

Des parallèles avec les temples chinois ont également été visibles lors de la visite des tombeaux royaux que nous avons découvert lors d’une croisière sur la rivière des Parfums aux alentours de Hué. La Chine ayant dominé la région pendant plus de 1000 ans, il est normal d’y trouver encore quelques traces.

Hue ist eine kulturelle und religiöse Hochburg Vietnams. Im Jahr 1744 wurde die Stadt zur Hauptstadt von Süd-Vietnam und 1802 die Hauptstadt des unter dem Kaiser Gia Long der Nguyen-Dynastie wiedervereinigten Vietnams.

Die im Stadtzentrum gelegene Zitadelle ist ein eindrücklicher Zeuge aus dieser Zeit. Die im Herzen der Zitadelle gelegene Königsstadt, das Zuhause der Könige, erinnerte uns trotz der etwas bescheideneren Dimensionen an die verbotene Stadt in Peking.

Parallelen zu den in China gesehenen Tempeln wurden auch bei den per Boot besichtigten königlichen Gräber rund um Hue leicht erkennbar. Vor dem Hintergrund einer tausend-jährigen und bis ins X-te Jahruhundert andauernden chinesischen Vorherrschaft in der Region, erstaunt dies allerdings nur bedingt.

samedi 19 septembre 2009

Where am I - Laos

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Laos :

- Tu verras que la moitié des maisons dans la campagne sont tressées en bambou
- Tu sauras que tu es dans la capitale laotienne si tu vois à minima une vieille coccinelle garée dans chaque rue
- Tu devras enlever tes chaussures partout
- Tout le monde te « chantera » dans la rue « Sabaidiiii » (bonjour en laotien)
- Si tu prends un bus, le conducteur fera bruler des battons d’encens sur le capot avant le départ afin d’éloigner tout accident éventuel
- Les moines bouddhistes sont tous habillés en orange (alors qu’ils étaient en rouge en Chine)
- L’art du marchandage peut de temps en temps se transformer en art de l’arnaque…
- Tu peux remarquer lorsque tu te trouves au Laos en pleine mousson
- Si tu as au-dessus de 25 ans, tu te trouveras presque un papi parmi les touristes au Laos
- Tu ne verras jamais de papillons aussi gros et aussi colorés qu’au Laos
- Grace aux nombreuses « Plumeria » ou Fleur du Frangipanier tu ne seras pas déçu non plus si tu es un amoureux de belles fleures


Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Laos bist:

- Auf dem Land sind die meisten Häuser auf Stelzen und aus Bambus gebaut
- Wenn du in jeder Strasse mindestens einen VW-Käfer stehen siehst, weisst du, dass du in der Hauptstadt von Laos bist
- Vor dem Betreten eines Gebäudes, wird man dich immer bitten, die Schuhe auszuziehen
- in der Strasse grüsst dich beinahe jeder und jede mit einem freundlichen « Sabaidiiii » (guten Tag auf laotisch)
- Um Verkehrsunfällen vorzubeugen, werden vor der Abfahrt auf der Kühlerhaube Räucherstäbchen verbrennt
- Die Bouddhistischen Mönche sind hier orange eingekleidet (in China waren sie in Rot)
- Die Kunst des Verhandelns liegt teilweise gefährlich nahe bei der Kunst des “Hinters Licht führen“
- Ob du dich in der Monsunzeit befindest, wirst du problemlos feststellen können
- Wenn du das 25-igste Lebensjahr bereits überschritten hast, fühlst du dich ein bisschen als der Touristen-Papi
- Wenn du grosse und farbige Schmetterlinge magst, wird es dir hier gefallen
- Dank der Plumeria kommst du auch als Blumenliebhaber voll und ganz auf die Rechnung

Nourriture Laotienne

Le Laos a été le pays dans lequel nous avons le moins mangé typiquement “local”, tellement de boulangeries, de restaurants français… cette offre de nourriture qui pourrait paraître au premier abord uniquement pour les touristes est en fait autant apprécié par les Laotiens, ils dégustent volontiers un petit sandwich avec une baguette acheté aux nombreux vendeurs de rues.

Néanmoins voici les recettes laotiennes que nous avons goutées :
- la noodle soupe, présente dans toute l’Asie du Sud-est, composée de nouilles, de soja, de morceaux de poulet ou de bœuf, de feuille de menthe, de citron et de pleins d’herbes que l’on a été bien incapable de définir
- le riz collant : préparé dans un petit panier en osier fermé, ce riz et mangé partout dans le pays. Presque impossible à couper à la fourchette ou aux baguettes tellement il est collant (voir dur parfois), il est déchiré par morceaux avec les mains
- les brochettes de grenouilles ou de cricket (ça on n’a pas osé gouter)
- pas vraiment une recette mais un vrai bonheur quand même : les fruits

Noch nie haben wir seit unserer Abreise in einem Land so wenig « lokale » Speisen zu uns genommen. Es gab einfach zu viele Bäckereien und französische Restaurants… Dieses auf den ersten Blick etwas gar europäisch erscheinende Angebot wird übrigens auch von den Einheimischen rege in Anspruch genommen. Eine der beliebteren Zwischenverpflegungen scheint ein Baguette-Sandwich von einem der zahlreichen Strassenstände zu sein!

Nachfolgend die immer wieder angetroffenen, traditionelleren laotischen Gerichte :
- Die in ganz Südostasien verbreitete Nudel-Suppe, bestehend aus Nudeln, Soja, Münzenblättern, Zitrone und fein geschnittenen Fleisch-Stücken – bei warmen Temperaturen ein warer Schmaus und sicher eine für die Zeit nach der Reise zurückzubehaltende Bereicherung des Alltags
- Der klebrige Reis: Dieser in einem kleinen Körbchen zubereitete Reis wird im ganzen Land serviert. Zu klebrig, um mit Gabel oder Stäbchen zu trennen, werden von Hand Stücke abgerissen
- Die Frosch- oder Heuschrecken-Spiesse (haben wir beides nicht ausprobiert…)
- Nicht wirklich ein Gericht aber sicher eine unserer Lieblings-Speisen: Früchte

vendredi 18 septembre 2009

Don Det et Don Khon, les 4000 îles

Nach frühmorgendlicher Stärkung mit einer noch warmen Baguette mit dem Fahrrad von einer Insel auf die nächste hüpfend durch die Reisfelder cruisen, um dann pünktlich zum Apero in der Hängematte deines Bungalows zu liegen…

Nicht allzu kompliziert und wahrscheinlich nicht allzu weit von dem entfernt, was man im Paradies so erwarten kann. Warum also so lange warten? Ab nach Laos :-)



Après avoir pris de l’énergie avec une bonne baguette encore chaude, avoir «cruisé» à travers les rizières en vélo en sautant d’une île à l’autre pour être de retour dans ton hamac juste à temps pour prendre l’apéro…

Pas trop compliqué et probablement pas trop éloigné de ce que l’on peut attendre du paradis. Pourquoi attendre si longtemps alors ? Départ pour le Laos :-)

Pakse et Wat Phu Champasak

In Pakse sind wir eigentlich nur gelandet, weil wir hier (Holz berühren) zum ersten Mal seit unserer Abreise so richtig verarscht wurden. Nach der nächtlichen Busfahrt von Vientiane nach Pakse haben wir uns in unserem etwas verschlafenen Zustand etwas zu schnell eine etwas zu abenteurliche Weiterreise nach Champasak aufschwatzen lassen. Es kam dann auch wie es kommen musste. Die Fahrt endete irgendwo im Grünen und wir mussten wieder zurück nach Pakse…

Mit Tuk-Tuk, Boot, Moped und auf der Ladefläche eines Pick-Up haben wir den etwas umständlichen Ausflug nach Champasak dann aber doch noch hingekriegt. Rückblickend sind wir der Meinung, dass sich das Ganze trotz stömendem Regen gelohnt hat.

Der aus dem XI-ten Jahrhundert stammende Wat Phu Champasak war für uns eine ideale Einführung in die Geschichte des Khmer-Königreiches.

Nous avons seulement atterri à Pakse car pour la première fois depuis que nous sommes partis (il faut toucher du bois), nous nous sommes fait rouler. Après le trajet de bus de nuit de Vientiane à Pakse, nous nous sommes fait convaincre un peu trop rapidement par une offre un peu trop aventureuse pour la suite de notre trajet. Cela s’est terminé comme cela devait se terminer. Le trajet a pris fin quelque part dans la verdure, au milieu de nulle part, et nous avons du revenir à Pakse…

En Tuk-tuk, bateau, scooter et sur le coffre à ciel ouvert d’un pick-up nous avons finalement tout de même réussi notre excursion à Champasak. En regardant en arrière, nous sommes d’avis qu’avec la pluie battante c’était une super journée…

Le Wat Phu Champasak qui date du Xième siècle était pour nous l’introduction idéale dans l’histoire du royaume des Khmers.

jeudi 17 septembre 2009

Vientiane

La ville de Vientiane a eu une histoire mouvementée, elle a été successivement attaquée dans les 1000 dernières années par les Vietnamiens, les Birmans, les Siamois, les Khmers puis les Français. Elle a finalement acquis le statut de capitale lors de la colonisation française à la fin du XIXème siècle.

Même si les colons sont aujourd’hui partis depuis plus d’un demi siècle, les traces de leur occupation restent omniprésentes à Vientiane encore plus que dans le reste du Laos : tout est encore traduit en français jusqu’au nom des rues et nous avons largement pu nous rattraper de 5 mois sans croissant…

Sans grand charme, avec peu de vie dans la rue, comparé à ce que l’on a pu voir dans la campagne Laotienne, nous n’avons pas réussi à être conquis par cette petite capitale de 200 000 habitants.

Vientiane blickt auf eine recht turbulente Geschichte zurück. Die Stadt wurde während den letzten tausend Jahren von den Vietnamesen, den Birmanen, den Siamesen, den Khmer und den Franzosen erobert. Den Hauptstadt-Status hat die Stadt im XIX ten Jahrhundert, während der französischen Kolonialisation, erlangt.

Auch wenn die Kolonialherren seit gut einem halben Jahrhundert verschwunden sind, bleiben die Spuren dieser Zeit allgegenwärtig: Strassennamen und offizielle Beschriftungen sind immer ins Französische übersetzt und der Durst nach Croissants und Baguette lässt sich in den zahlreichen Boulangeries und Brasseries leicht stillen.

Ansonsten ohne grossen Charme und verglichen mit dem Landesinneren relativ leblos, konnten wir uns für diese 200’000-Bewohner-Hauptstadt nicht so richtig begeistern.

Luang Prabang

Zwischen dem Mekong und seinem Nebenfluss Nam Khan gelegen, würde sich ein Besuch der Stadt schon alleine für die schöne Umgebung rechtfertigen. Das Zentrum mit seinen unzähligen Wats (Tempel), die Altstadt mit seinen im französischen kolonialstil erbauten Häusern und die durch die Strassen schlendernden Mönche machten den Ort dann aber sogar zu einem unserer bisherigen Favoriten in Südostasien.

Kein Wunder haben hier lange die Könige des Reiches der Millionen Elefanten gelebt.

Située au confluent du Nam Khan et du Mekong, la visite de Luang Prabang se justifie déjà par la beauté des alentours. Le centre avec ses innombrables « Wat » (Temple), la vieille ville avec ses maisons dans le style colonial français, les moines dans les rues, en ont fait à ce jour un de nos endroits favoris d’Asie du Sud-est

Pas étonnant que les rois du pays des « millions d’éléphants » aient résidé ici pendant longtemps.

Nong Khiaw

De Sam Neua, un looong trajet de 10 heures, dans un bus chargé de toute les marchandises possibles et imaginables, au milieu d’un paysage de montagne beau mais identique pendant 380 kilomètres, nous a amené jusqu’à Nong Kiew. Sur la route, la pauvreté nous a sautée aux yeux : une grande partie des maisons sont tressées en bambou souvent avec des sols de terre, beaucoup d’adultes sont adossés aux arbres semblant regarder la route toute la journée, les enfants jouent nus dehors…

Nong Khiaw construit de part et d’autre de la Nam Ou est connu pour son atmosphère détendu et vaut effectivement le détour pour la beauté de sa campagne environnante. Nous imaginions déjà la descente cette rivière en bateau jusqu’à Luang Prabang, d’après les guides une des excursions les plus belles du Laos… malheureusement les Laotiens sont intraitables en affaires et en dessous de 6 personnes, pas de bateau… Nous n’étions que 4 et avons donc embarqué la tête basse à bord d’un Tuk-tuk (camionnette dont l’arrière est ouvert sur l’extérieur et aménagé avec deux bancs pour transporter environs 20 personnes).

Von Sam Neua führte uns ein mit allen vorstellbaren Gütern beladener Bus während 10 Stunden durch eine wunderschöne, aber über 380 Kilometer mehr oder weniger identische tropische Berglandschaft, nach Nong Khiaw. Auf der Fahrt waren wir erstaunt festzustellen, wie arm die ländlichen Regionen sind: die Leute leben in sehr einfachen Bambus-Hütten, die Erwachsenen sitzen an Bäume gelehnt am Strassenrand und scheinen den ganzen Tag nur vor sich hinzustarren, die Kinder spielen splitternackt in der Strasse, …

Das am Nam Ou gelegende Dorf Nong Khiaw ist bekannt für die herrliche Umgebung, die friedliche und entspannte Atmosphäre und ist definitiv einen Ausflug wert. Die Fahrt auf dem Nam Ou von Nong Khiaw nach Luang Prabang soll gemäss Reiseführer eine der Schönsten in ganz Laos sein. Entsprechend enttäuscht waren wir, dass wir die für die Fahrt notwendigen sechs Passagiere nicht auftreiben konnten… Es blieb uns nichts anderes übrig, als die Köpfe einzuziehen und mit dem nächsten Tuk-Tuk (kleiner Transporter mit geöffneten Seitenwänden und zwei Bänken für ca. 20 Personen – die Freestyle-Ausgabe unseres Puchs) nach Luang Prabang zu düsen.

vendredi 4 septembre 2009

Vieng Xai et Sam Neua

Während die südostasiatischen Länder nach dem zweiten Weltkrieg um Unabhängigkeit suchten, gerieten sie zwischen die Fronten des Kalten Krieges. Die politischen Entwicklungen in Laos (ein Land mit 3 Millionen Einwohnern) wurden als für die Zukunft der ganzen Region bestimmend erachtet.

Nachdem sich Frankreich aus Indochina zurückgezogen hatte, kam es in Laos zu beaffneten Konflikten zwischen der in der Regin von Vieng Xai stationierten Pathet Lao (Kommunisten) und dem durch die USA unterstützten Royal Lao Government. Als 1964 die Bombardierung durch die USA begann, bezogen die Kommunisten Schutz in einem System von Höhlen in den Karststeinformationen der Region. Die Räumlichkeiten können heute besichtigt werden und lassen einem erschaudern. Das in diesem Paradies bis 1973 mehr Bomben abgeworfen wurden als über Europa im ganzen zweiten Weltkrieg, kann man sich dennoch schlecht vorstellen…

Vieng Xai ist heute eine gemütliche kleine Ortschaft in einer wahrlich traumhaften Umgbung. Sam Neua, eine Stunde weiter westlich, diente primär als Ausgangspunkt für die Weiterreise nach Nong Khiaw.

Pendant que les pays d’Asie du Sud-est ont essayé de se libérer du joug colonial après la deuxième guerre mondiale, ils se sont fait piéger entre les deux opposants de la guerre froide. Les développements politiques du Laos (3 millions d’habitants) étaient considérés décisifs pour l’avenir de toute la région.

Après que la France se soit retirée d’Indochine, ont éclaté des conflits armés entre les Pathet Lao (communistes) stationnés dans la région de Vieng Xai et le gouvernement royaliste du Laos appuyé par les Etats-Unis. Quand en 1964 ont commencé les bombardements par les Etats-Unis, les communistes se sont abrités dans un système de cavernes dans la région. Les cavités se visitent aujourd’hui et donnent la chair de poule. On ne peut cependant quand même pas s’imaginer que jusqu’en 1973 plus de bombes ont été lachées sur ce paradis que sur l’Europe pendant toute la 2ème guerre mondiale.

Aujourd’hui Vieng Xai est un petit village dans un environnement vraiment paradisiaque. Sam Neua, une heure plus à l’ouest, nous a surtout servi comme point de départ pour rejoindre Nong Khiaw pour notre prochaine étape.

Mai Chau

In Mai Chau, drei Stunden südwestlich von Hanoi gelegen, tauchten wir ins etwas weniger touristische Vietnam ein. Zum Entdecken der Umgebung leihten wir uns einen Scooter und brausten zwischen den Karsthügeln hindurch, durch Dörfer mit Ihren Holzhäuern auf Stelzen und entlang von Reisfelderen – durch die Landschaften, die wir in Suedostasien erwartet hatten…

Auf den darauffolgenden 6 Stunden Fahrt in den abgelegeneren Gegenden von Vietnam und Laos (144 km mit dem Scooter und 57 km im Lastwagen einer indischen Bergbaufirma) haben wir folgendes gelernt:

- der Magen eines Wasserbbüffels misst ca. einen Kubikmeter (die Tiere werden nach Einbruch der Dunkelheit am Strassenrand geschlachtet und gleich an die Passanten verkauft)
- wenn du den einzigen Bus, der in Richtung deiner Destination fährt, an dir vorbeisausen laesst, nutzen dir auch die in 4 Monaten Reisen angeeigneten Verhandlungstaktiken nichts mehr – du bezahlst fuer die sich nun aufdrängende Fahrt mit dem Moped genau das, was man von dir verlangt
- Vietnam ist der weltweit zweitgrösste Produzent von Reis (das hatten wir schon gelesen, jetzt haben wir es auch gesehen)

A Mai Chau, trois heures au sud-ouest d’Hanoï, nous avons plongé dans le Vietnam un peu moins touristique. Pour voir les alentours, nous avons loué un petit scooter et avons traversé les collines, les villages avec leurs maisons en bois sur pilotis, le long des rizières – à travers les paysages que l’on s’attendait à découvrir en Asie du Sud-est.

Pendant les 6 heures de route dans les régions un peu plus perdues du Vietnam jusqu'au Laos (190 kilomètres de scooter et 57 kilomètres dans un camion d’une compagnie minière indienne), nous avons appris les choses suivantes :
- l’estomac du Buffle d’eau mesure à peu près un mètre cube (les bêtes sont découpées au bord de la chaussée une fois la nuit tombée et tout de suite vendues aux passants)
- Quand tu rates le seul bus en direction de ta destination, même ton savoir faire de négociation acquis pendant 4 mois de voyage ne sert plus à rien – tu paies exactement ce qu’on te demande pour la course en moto, unique moyen de transport qu’il te reste
- Le Vietnam est le 2ème producteur de riz dans le monde (on l’avait déjà lu, maintenant on l’a vu)

Baie d'Halong

Die Halong Bay ist eine der Destinationen, auf die wir uns seit Beginn der Reise gefreut haben. Im Golf von Tonkin ragen 3000 zumeist unbewohnte Inseln und Felsen aus Kalk, zum Teil mehrere hundert Meter hoch, aus dem Wasser.

Uns diente der Ort primär zum Ausspannen. Schliesslich konnten wir seit der Türkei nie mehr ins Meer springen und das obwohl wir ja eigentlich in den Ferien sind… Es gab also nachholbedarf! Wir entschieden uns fuer eine 3-tägige Schiffstour mit Ausfluegen zu den Höhlen, reichlich planschen, unmengen Sea-Food,…

Definitiv ein Ort, den wir weiterempfehlen können…

La baie d’Halong est un des endroits dans lesquels nous nous réjouissions d’aller dès notre départ. Dans le golf de Tonkin, émergent 3000 îles parfois à plus de 100 mètres de hauteur.

Nous avons profité de cet endroit pour se reposer un peu. Enfin, depuis la Turquie, nous n’avions plus pu sauter dans la mer bien qu’en principe ça soit les vacances… Il fallait donc se rattraper ! Nous nous sommes décidés pour un tour en bateau de 3 jours avec excursion dans une caverne, beaucoup de baignade et encore plus de fruits de mer…

Définitivement un endroit que l’on peut recommander !

Nanning - Hanoï

Nanning est la grande ville chinoise la plus proche du Vietnam, étape presque incontournable pour tous les voyageurs en route vers la frontière. Un dernier canard laqué, une dernière nuit dans un hôtel chinois et c’était le moment de se dire au revoir…

Encore une fois nous n’avons pas été déçus par les contrastes offerts par une frontière terrestre, voici tous les petits détails qui nous ont sautés aux yeux dès nos premiers mètres dans le Vietnam :
- Tout est tout de suite devenu à taille beaucoup plus humaine et un peu plus chaotique : les maisons sont construites tout en hauteur et n’ont souvent qu’une façade peinte
- tous les gens en mobylette portent des casques et ces dernières ne sont plus électriques
- chaque petite parcelle de terre est cultivée, même les recoins ne mesurant qu’un mètre carré
- les routes sont étrangement beaucoup plus étroites
- La verdure qui était déjà devenue bien plus verte au sud de la Chine l’est devenue encore plus au Vietnam !

Quelques heures de bus après la frontière nous voici déjà arrivés dans la capitale Vietnamienne, Hanoï. Si l’on découvre Hanoï sur une carte postale, tout pourrait laisser à penser qu’il s’agit d’une ville paisible, presque trop calme : construite au bord de la rivière rouge, pleine de lac au bord desquels les gens viennent faire leur Taï-chi, des petites rues ombragées avec des milliers d’arbres… Maintenant si on regarde la même image mais avec le son et les mouvements : on dirait que les 3,5 millions d’habitants d’Hanoï sont dans la rue, travaillent, discutent, mangent sur le trottoir ou ont enfourchés leur mobylette au même moment et se sont donnés rendez-vous justement là où vous aviez envie de traverser ! Pour compléter son charme, nous nous sommes faits réveillés tous les matins par le chant des coqs, une première parmi toutes les capitales depuis notre départ…


Nanning ist die letzte grössere chinesische Stadt vor der vietnamesischen Grenze und eine verkehrstechnisch fast obligatorische Etappe auf dem Weg nach Süden. Eine letzte Peking-Ente, eine letzte Nacht in einem chinesischen Hotel und dann galt es, auf Wiedersehen zu sagen…

Auf der Reise nach Vietnam hätte es einmal mehr keines Grenzposten bedurft, um festzustellen, dass wir uns in einem neuen Land befinden:

- alles wurde schlagartig etwas überschaubarer, chaotischer und farbiger: So zum Beispiel die meist freistehenden, zweistöckigen und nur auf einer Seite gestrichenen Wohnhäuser
- die Scooter sind nicht mehr elektrisch und es wird ein Helm getragen
- jeder Fleck Land wird bewirtschaftet, auch wenn er nur ein Quadratmeter gross ist
- wenn auch das Grün schon auf den letzten Kilometern in China immer satter wurde, in Vietnam war es noch einmal satter…

Nur wenige Stunden nach der Grenzüberquerung trafen wir in Hanoi ein. Wenn man sich die Stadt auf Postkarten oder auf Photos anschaut, könnte man meinen, es handle sich um eine gemütliche, fast etwas verschlafene Stadt: am Roten Fluss gelegen, mit mehreren Seen im Stadtzentrum, schmalen und von unzähligen Bäumen gesäumten Strassen… Wenn man dann die Geräusche und die Bewegungen dazuschaltet, ändert sich das Bild. Die 3,5 Millionen Einwohner scheinen immer alle genau auf dem Stück Trottoir zu essen, zu handwerkern, ihr Moped zu parkieren, … wo du gerade durch willst. Ein unglaubliches Chaos und dennoch ein Charme, der seisengleichen sucht: Noch in keiner anderen Hauptstadt auf unserer Reise wurden wir am Morgen vom Hahn aus dem Schlaf geholt!