Nanning est la grande ville chinoise la plus proche du Vietnam, étape presque incontournable pour tous les voyageurs en route vers la frontière. Un dernier canard laqué, une dernière nuit dans un hôtel chinois et c’était le moment de se dire au revoir…
Encore une fois nous n’avons pas été déçus par les contrastes offerts par une frontière terrestre, voici tous les petits détails qui nous ont sautés aux yeux dès nos premiers mètres dans le Vietnam :
- Tout est tout de suite devenu à taille beaucoup plus humaine et un peu plus chaotique : les maisons sont construites tout en hauteur et n’ont souvent qu’une façade peinte
- tous les gens en mobylette portent des casques et ces dernières ne sont plus électriques
- chaque petite parcelle de terre est cultivée, même les recoins ne mesurant qu’un mètre carré
- les routes sont étrangement beaucoup plus étroites
- La verdure qui était déjà devenue bien plus verte au sud de la Chine l’est devenue encore plus au Vietnam !
Quelques heures de bus après la frontière nous voici déjà arrivés dans la capitale Vietnamienne, Hanoï. Si l’on découvre Hanoï sur une carte postale, tout pourrait laisser à penser qu’il s’agit d’une ville paisible, presque trop calme : construite au bord de la rivière rouge, pleine de lac au bord desquels les gens viennent faire leur Taï-chi, des petites rues ombragées avec des milliers d’arbres… Maintenant si on regarde la même image mais avec le son et les mouvements : on dirait que les 3,5 millions d’habitants d’Hanoï sont dans la rue, travaillent, discutent, mangent sur le trottoir ou ont enfourchés leur mobylette au même moment et se sont donnés rendez-vous justement là où vous aviez envie de traverser ! Pour compléter son charme, nous nous sommes faits réveillés tous les matins par le chant des coqs, une première parmi toutes les capitales depuis notre départ…
Nanning ist die letzte grössere chinesische Stadt vor der vietnamesischen Grenze und eine verkehrstechnisch fast obligatorische Etappe auf dem Weg nach Süden. Eine letzte Peking-Ente, eine letzte Nacht in einem chinesischen Hotel und dann galt es, auf Wiedersehen zu sagen…
Auf der Reise nach Vietnam hätte es einmal mehr keines Grenzposten bedurft, um festzustellen, dass wir uns in einem neuen Land befinden:
- alles wurde schlagartig etwas überschaubarer, chaotischer und farbiger: So zum Beispiel die meist freistehenden, zweistöckigen und nur auf einer Seite gestrichenen Wohnhäuser
- die Scooter sind nicht mehr elektrisch und es wird ein Helm getragen
- jeder Fleck Land wird bewirtschaftet, auch wenn er nur ein Quadratmeter gross ist
- wenn auch das Grün schon auf den letzten Kilometern in China immer satter wurde, in Vietnam war es noch einmal satter…
Nur wenige Stunden nach der Grenzüberquerung trafen wir in Hanoi ein. Wenn man sich die Stadt auf Postkarten oder auf Photos anschaut, könnte man meinen, es handle sich um eine gemütliche, fast etwas verschlafene Stadt: am Roten Fluss gelegen, mit mehreren Seen im Stadtzentrum, schmalen und von unzähligen Bäumen gesäumten Strassen… Wenn man dann die Geräusche und die Bewegungen dazuschaltet, ändert sich das Bild. Die 3,5 Millionen Einwohner scheinen immer alle genau auf dem Stück Trottoir zu essen, zu handwerkern, ihr Moped zu parkieren, … wo du gerade durch willst. Ein unglaubliches Chaos und dennoch ein Charme, der seisengleichen sucht: Noch in keiner anderen Hauptstadt auf unserer Reise wurden wir am Morgen vom Hahn aus dem Schlaf geholt!
vendredi 4 septembre 2009
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