dimanche 23 août 2009

Where am I - Chine

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in China bist

- Ein Chinese reist nicht ohne seine Ration Instant-Noodels. Die gibts zum Nacht- und zum Morgenessen. Zum Anrichten steht in jedem Zugabteil ein Thermoskrug mit heissem Wasser bereit
- China der grösste Umweltverschmutzer? Nicht was die Windeln anbelangt. Das Problem wird folgendermassen gelöst: Man nehme eine Schere, schneide in der Pogegend ein Loch in die Hosen und platziere den Knirps auf der beim Kauf der Instant-Noodels mitgelieferten Plastiktüte.
- Die chinesischen Taschenrechner sprechen! Drückt man auf die 1, sagt das Ding “yao”
- Sogar Mönche haben Handys
- Was dem Europäer die Petflasche ist dem Chinesen der Thermoskrug
- Die Abfallentsorgungs-Wagen locken die Leute mit Musik in die Strasse (meistens Happy Birthday)
- Die Chinesen lieben Karaoke – an jeder zweiten Strassenecke steht ein KTV (Clubs, in welchen man mit den Freunden Karaoke-Säale mieten kann)
- Die “Gesamtgesichts-Sonnenbrille” schützt gegen die Sonne, die Gesichtsmaske gegen Bakterien der Einreisenden.
- Die Warteschlangen sind ein Paradoxon: Manchmal gehts zu und her wie im wilden Westen und manchmal so gesittet, dass sogar wir uns als Rüppel vorkommen
- Im Sportgeschäfft steht auch bei Aussentemperaturen von 35°C ein Eisfeld zum Testen von Schlittschuhen bereit
- An den Bahnhöfen kommst du dir vor wie bei uns an Festivals – tausende von Leuten auf nicht immer dafür bemessenem Raum
- Die Gegensätze können veblüffen. Ein paar Beispiele : Mittagessen in einem chinesischen Strassenrestaurant (alles frisch zubereitet, Portion für Bauarbeiter dimensioniert): 6 Yuan. Dessert bei Häagen Daz (zwei Kugeln Eis mit ein wenig Schlagrahm): 57 Yuan / Ohr reparieren im Spital: 5 Yuan. Eintrittsticket Tempel oder historische Städte: 100-200 Yuan (1 CHF = 6.5 Yuan)
- Steigt das Thermometer über 28°C, krempeln die Männer das T-Shirt unter die Achseln hoch
- Chinesen setzen sich kaum auf den Boden, können aber stundenlang in der “Hocke” ausharren…

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es en Chine :

- Un chinois ne se ballade pas sans ses nouilles instantanées. On les mange le soir et le matin. Pour la préparation, dans chaque compartiment de train, il y a des thermos avec de l’eau chaude
- La Chine premier pollueur mondial ? Pas en ce qui concerne les couches. Le problème est résolu de la manière suivante : on prend des ciseaux et coupe un trou dans la région postérieure et on pose le bébé sur le sac qui est livré avec les nouilles instantanées
- Les calculatrices chinoises parlent, quand tu appuie sur un cela dit « yao »
- Même les moines ont des portables
- La bouteille en PET est aux européens ce qui est le thermos aux chinois
- Les camions poubelles appellent les personnes à sortir leurs ordures avec des petites chansons, « Happy Birthday » de préférence
- Les chinois aiment le karaoké – à chaque coin de rue il y a un KTV (des clubs où l’on peut louer des salles karaoké avec ses potes)
- Les lunettes de soleil tout visage protègent contre le soleil, les masques chirurgicaux contre les bactéries des nouveaux arrivants
- Les fils d’attente sont un paradoxe : des fois on se croirait dans le far west et parfois c’est tellement civilisé que même nous on se croirait des sauvages
- Dans les magasins de sport, même avec les températures de 35° à l’extérieur, il y a une petite piste pour tester les patins à glace
- Aux gares tu te croirais à un de nos festivals – des milliers de personnes sur des surfaces qui ne sont pas vraiment prévues pour
- Les différences peuvent étonner. Quelques exemples : un déjeuner dans un restaurant de rue (tout préparé fraichement, portion pour ouvrier) : 6 Yuan (sachant d’un euro vaut environ 9 Yuan). Dessert chez Häagen Daz (deux boules de glace avec une peu de crème) : 57 Yuan / Réparer une oreille à l’hôpital : 5 Yuan / Une entrée dans un temple ou un site historique : 100 – 200 Yuan
- Lorsqu’il fait plus de 28°, tous les hommes remontent leur T-shirt sous les aisselles
- Les chinois s’assoient très peu par terre, ils s’accroupissent avec les fesses en arrière et peuvent rester des heures dans cette position

Nourriture Chinoise

Loin de nous l’idée de vous faire une critique exhaustive de la culture culinaire chinoise. Ceci est simplement une description de ce que nous avons pu vivre pendant notre séjour chinois.

La manière de manger en Chine nous a semblé presque similaire au principe des tapas espagnols: au restaurant, les convives commandent plusieurs plats et les partagent.(ici dans les repas professionnels, entre 20 et 30 plats différents ne sont pas rares). Beaucoup de restaurants ont de grandes tables rondes avec au centre un grand plateau en verre tournant qui permet d’échanger les plats de manière simple et rapide. Le riz est régulièrement la base de ce type de repas et l’on y ajoute au fur et à mesure, légumes, viandes ou poissons.

Ceux qui n ont pas envie de se poser au resto trouveront leur bonheur dans les échoppes des rues. Nous avons été étonnés de la fraicheur des produits chinois, ces dernières étalent même leurs produits frais sur la devanture pour attirer les clients.

On a raffolé :
- les nouilles qui sont préparées sous vos yeux à la main, puis agrémentées de légumes et de viandes… allez voir le film sur flickr je suis sûre que ça vous mettra l’eau à la bouche
- des légumes assaisonnés à la sauce soja, cuits très légèrement et restant donc très croquant et pleins de saveurs
- les brochettes de viandes des vendeurs de rues, toujours incroyablement fraiches même en pleine canicule
- les sauces sucrées salées
- pour Matthias les épices qui ont de temps en temps été bien trop fortes pour mes papilles françaises
- Fondue Chinoise (connue ici sous le nom de « hot pot »)
- Canard laqué de Pékin (à Pekin bien sûr)
- Les nouilles instantanées dans le train
- Les cacahuètes au piment rouge
- McDonalds et Paul (eh oui, ca fait du bien de temps en temps)

On a aussi, bien entendu, adoré pleins de choses que l’on a été bien incapable d’identifier… ! Pour l’instant pas eu de chien, de cafard ou de sauterelles dans nos plats, enfin pas à notre connaissance en tous cas, on attend la suite avec impatience !

En ce qui concerne les boissons, en Chine aussi, le thé est roi, suivi de près par la bière Tsingtao.

Um die unglaublich vielseitige chinesische Küche in Worte zu fassen, bedarf es einmal mehr einer Doktorarbeit. Auf den nachfolgenden Zeilen deshalb nur ein kurzer Abriss dessen, was wir hier so erlebt haben.

Die chinesische Art zu essen, schien uns der spanischen Tapas-Kultur nicht ganz fremd: im Restaurant werden verschiedene Speisen bestellt und geteilt (bei Business-Essen scheinen 20-30 verschiedene Gerichte keine Seltenheit zu sein). In vielen Restaurants gibt es runde Tische mit rotierenden Glasscheiben, welche ein einfaches Austauschen der Speisen ermöglichen. Der Reis ist oft das Grundelement dieser Speisen und wird während dem Essen fortlaufend mit Gemüse, Fleisch und Fisch angereichert.

Wer nicht im Restaurant essen mag, findet sein Glück auch überall in den Strassenständen. Dabei waren wir erstaunt, wie frisch die Produkte sind. Die Zutaten werden meist in Vitrinen ausgestellt und erst nach Bestellung für den Kunden zubereitet.

Unsere Favoriten:
- Nudeln, die vor deinen Augen hergestellt und dann mit Gemüse und/oder Fleisch serviert werden… Wenn ihr Lust habt, euch das Wasser im Mund zusammenlaufen zu lassen, gibt es dazu einen Film auf Flickr!
- Mit Sojasauce gewürztes, nur sehr kurz gekochtes und somit knackiges und schmackhaftes Gemüse
- Fleischspiesse der Strassenverkäufer – immer frisch, sogar bei der unerträglichsten Hitze
- Die Sweet und Sour Saucen
- Für Matthias die Gewürze - für meinen französischen Geschmack teilweise ein wenig zu stark...
- Fondue Chinoise (hier Hot Pot genannt)
- Peking-Ente (in Peking natürlich)
- Instant-Noodels im Zug
- Erdnüsse mit roten Chilischoten
- McDonalds und Paul (ist ab und zu halt doch gut)

Es gab da natürlich noch zahlreiche weitere gute Speisen, die wir aber nicht immer identifizieren konnten… Wir nehmen an, dass wir bis jetzt auch noch keine Hunde, Kakerlaken oder Heuschrecken im Teller hatten – mal schauen, was noch alles auf uns zukommt !

Was die Getränke anbelangt ist auch in China Tee der König, dicht gefolgt vom Tsingtao-Bier allerdings.

samedi 22 août 2009

Guilin

Voilà notre dernière étape dans notre périple chinois, déjà les paysages extrêmement verts, presque tropicaux, nous annoncent l’Asie du Sud-Est.

Guilin est une petite ville du Guangxi (province accolé au Vietnam) construite sur le fleuve Li, au milieu de centaines de pics rocheux sortis de terre tels des champignons. Une ascension d’un de ces pics, au coucher du soleil au milieu des singes nous a permis d’admirer ce paysage étonnant.

Le lendemain nous avons sauté sur notre « bamboo boat » pour descendre le fleuve Li jusqu’à la ville de Yangshuo, presque des explorateurs…accompagnés de 50 autres « bamboo boat » de touristes ! Mais encore une fois nous avons rapidement compris pourquoi ils étaient là, ce paysage est même imprimé sur un des billets chinois !

Auf unserer letzten China-Etappe riefen uns die knallgrünen, fast schon tropischen Landschaften in Erinnerung, dass wir in wenigen Tagen in Südostasien ankommen werden.

Guilin ist eine kleine Stadt in der Region Guanxi (Grenzregion zu Vietnam), liegt am Fluss Li und ist eingebettet in Karsthügel, die wie Pilze aus dem Boden schiessen. Die zahlreichen Affen nachahmend, erklommen wir einen dieser Hügel und konnten uns so bei Sonnenuntergang die ganze Pracht der Region vor Augen führen.

Am nächsten Tag nahm das Abenteur auf einem Bambus-Floss seinen Lauf. Begleitet von 50 weiteren Touristen-Schiffchen schaukelten wir auf dem Fluss Li in Richtung Yangshuo… Wir verstanden einmal mehr rasch, warum wir nicht alleine waren. Die Landschaft ist sogar auf einem der Yuan-Scheine abgebildet!

Shangaï

Shanghai ist die wohl idealste Stadt, um sich den historischen Einfluss des Westens und das heutige China? mit all seinen Gegensätzen und seinem unglaublichen Entwicklungs-Tempo, vor Augen zu führen.

Nach den Opiumkriegen erzwang Großbritannien 1842 die Öffnung Shanghais für den Handel mit den europäischen Mächten. Nach den Briten folgten 1847 die Franzosen, und diese beiden Mächte richteten die ersten ausländischen Konzessionen in Shanghai ein. 1863 kamen die US-Amerikaner, 1895 die Japaner und gliederten ihre eigenen Gebiete der britischen Konzession an. Durch die günstige Lage nahe der Haupthandelsroute der großen Seide und Tee produzierenden Regionen entwickelte sich Shanghai bis 1900 zu einem wichtigen Hafen und Industriezentrum. Shanghai wurde zum Synonym für Sünde, Abenteurertum und Reichtum. Es bildete sich das erste städtische Proletariat Chinas heraus, und die erbärmlichen Lebensbedingungen schufen im Zusammenspiel mit immer stärker grassierender Arbeitslosigkeit und der Ausbeutung chinesischer Arbeitskräfte durch die ausländischen Investoren den natürlichen Nährboden für revolutionäre Kräfte.

Ab 1918 war die Stadt der Wirkungsort des Revolutionsführers und Staatsmannes Dr. Sun Yat-sen und der Kommunismus in China fand in Shanghai seine Wurzeln. Davon ist heute nicht mehr viel zu sehen.

Heute leben hier 15 Millionen Menschen und die Stadt profiliert sich als Standort für die Entwicklung von Bio-, IT- und Mikroelektroniktechnologien. Sie ist Sitz zahlreicher internationaler finanzieller Institutionen. In Shanghai steht das höchste Gebäude Chinas, das 492 Meter hohe Shanghai World Financial Center (verdammt hoch!). Die Stadt ist der weltweit einzige Ort, den eine Magnetschwebebahn im öffentlichen Verkehr befährt (430 km/h – verdammt schnell ;-)).

Ein Ende der Entwicklung scheint nicht in Sicht. Shanghai bereitet sich auf die Expo 2010 vor und hat gegenwärtig wahrscheinlich mehr Bausellen am laufen als ganz Europa...

Shangaï est probablement la ville qui permet le mieux de se faire une image de l’influence de l’occident dans le passé, et de la Chine actuelle, avec tous ses contradictions et son énorme vitesse de développement.

Après les guerres de l’Opium, la Grande-Bretagne a forcé en 1842 l’ouverture de Shangaï au marché des puissances européennes. Après les britanniques, ont suivis les français en 1847 et ces deux pays ont instauré les premières concessions à Shangaï. Ce sont ajoutés en 1863 les Etats-Unis et en 1895 les japonais qui ont eux-même rajouté des concessions. Grâce à sa position proche des grandes routes des commerces de la Soie et du Thé, Shangaï s’est développé jusqu’en 1900 en un important port et centre industriel. En 1920 Shangaï était une métropole mondiale, elle est devenue synonyme de péché, d’aventure et de richesses. L’une des conséquene a été la naissance du premier prolétariat chinois avec les conditions de vie pitoyables combinés à un chômage toujours plus important. Les abus réalisés par les investisseurs étrangers à l’encontre les ouvriers chinois ont formé un cocktail idéal pour les forces révolutionnaires.

A partir de 1918, la ville est devenue le siège du leader révolutionnaire Docteur Sun Yat-Sun où le communisme chinois a trouvé ses racines. De nos jours on ne voit plus grand chose de tout cela.

Aujourd’hui y vivent 15 millions d’habitants et la ville se fait un nom avec le développement des technologies bio, IT et micro-électronique. Elle est le siège de nombreuses institutions financières. A Shangaï se trouve l’immeuble le plus élevé de Chine le «Shangaï World Financial Center» de 492 mètres (c’est vachement haut!). La ville est le seul endroit dans le monde où un train à sustentation magnétique circule dans les transports publique (430 km/h – c’est vachement rapide!).

La fin du développement n’est pas en vue. La ville se prépare à l’exposition universelle 2010 et possède actuellement probablement plus de chantier que l’Europe entière...

Pékin

Pékin, appelé successivement Zhongdu puis Dadu était déjà un centre politique avant l’invasion de Gengis Khan qui l’a réduit en cendre, cela l’a paradoxalement renforcé dans sa place de capitale nationale. C’est sous la dynastie Ming, au début du XVème siècle que la ville a pris son visage actuel. L’empereur Yongle y fit construire notamment la cité interdite et le temple du ciel et fit renommer la ville en Pékin. En dehors des 21 ans de régime nationaliste pendant lesquelles le pouvoir avait été transféré à Nankin, Pékin est resté depuis cette époque la capitale de la Chine.

Lors de notre visite de 4 jours, nous avions sur notre planning tous les incontournables de Pékin :
- la cité interdite : devant la place gigantesque de Tiananmen, réelle petite ville dans la ville de Pékin, 72 hectares où vivaient les empereurs des dynasties Ming et Qing (jusqu’à l’empereur Puyi en 1912). Cet édifice, un des plus anciens et des mieux conservés de Chine, nous a subjugué par sa grandeur et sa beauté.
- La grande muraille : débuté il y a 2000 ans par l’empereur Qin Shi Huang lors de l’unification de la Chine pour protéger la Chine des envahisseurs. Détruite puis reconstruite tout au long de l’histoire, elle s’étend aujourd’hui sur plus de 6700 kilomètres ! Nous avons eu la chance de pouvoir nous rendre sur une partie non restaurée depuis 200 ans et qui avait pour attrait principal d’être désert ! Pour la description, les photos parleront pour nous…
- Le temple du ciel et le palais d’été : deux complexes de bâtiments magnifiques construits par les empereurs chinois. Le premier a été édifié afin de célébrer les rites pour expier les péchés du peuple ou encore obtenir de bonnes moissons. Le second était le refuge des empereurs pour fuir la chaleur de Pékin l’été.
- Les Hutong : cachés derrières les gratte-ciels, ces petites maisons basses dans des ruelles étroites sont les témoins du passé de Pékin. La modernisation de la ville notamment précédant les JO a entrainé la destruction de nombreux quartiers de Hutong.

Bref, quatre jours où l’on ne s’est pas ennuyé, sous une chaleur écrasante! Pekin nous a en tous cas semblé une ville agréable à vivre avec ses recoins à l’abri de l’agitation mais également entrainante par son dynamisme.

Peking hiess auch schon Zhongdu und Dadu und war schon ein politisches Zentrum, bevor es von Gengis Khan in Schutt und Asche gelegt wurde. Das heutige Gesicht erhielt die Stadt jedoch während der Ming-Dynastie, zu Beginn des XV. Jahrhunderts. Der Kaiser Yongle liess die Verbotene Stadt und den Himmelstempel erbauen und nannte die Stadt in Peking um. Bis auf 21 Jahre nationalistischer Regierung, war Peking seit jener Zeit immer die Hauptstadt Chinas.

Auf dem Reiseplan unseres viertägigen Aufenthaltes, standen die absoluten Highlights der Stadt:

- Die verbotene Stadt: An den Tiananmen-Platz anschliessend ist sie mit einer Fläche von 72 Hektaren eine kleine Stadt in der Stadt. Hier lebten die Kaiser der Ming- und King-Dynastien (bis zum Kaiser Puyi im Jahr 1912). Die Anlage ist eine der ältesten und am Besten erhaltenen Chinas. Die schiere Grösse und die Schönheit der Paläste und Plätze haben uns begeistert.
- Die Grosse Mauer: Ab 214 v. Chr. ließ der erste chinesische Kaiser, Qin Shihuangdi, Schutzwälle errichten, die das chinesische Kaiserreich, nach der Expansion über den Gelben Fluss, gegen die Völker aus dem Norden schützen sollte. In der Zwischenzeit wurde sie etliche Male zerstört und wieder aufgebaut. Heute ist das Bauwerk 6700 km lang! Wir hatten das Glück, ein seit 200 Jahren nicht restauriertes, etwas verstecktes und menschenleeres Mauerstück zu besichtigen. Für die Beschreibung, bitte die Bilder konsultieren…
- Der Himmelstempel und der Sommerpalast: Zwei weitere Meisterwerke aus der Zeit des Kaiserreiches. Ersterer wurde unter anderem errichtet, um für eine gute Ernte zu beten. Zweiterer bot den Kaisern während den heissen Sommermonaten zuflucht.
- Die Hutong : Versteckt zwischen den Wolkenkratzern, sind die Häuser, mit ihren Innenhöfen in diesen engen Gassen, die Zeugen der Vergangenheit. Die Modernisierung der Stadt und nicht zuletzt die Arbeiten im Zusammenhang mit den Olympischen Spielen bedeuteten das Aus für viele dieser Gebäude.

Vier Tage sind definitiv zu kurz, um in Peking Langeweile aufkommen zu lassen! Trotz der erschlagenden Hitze, erschien uns Peking, mit seinen zahlreichen etwas versteckten Orten vernab vom Grossstadt-Chaos und seiner überall spürbaren Dynamik, eine nicht unangenehme Stadt zum Leben.

Xi'an

Nach vier Monaten Reisen, hatten wir geglaubt, so ziemlich gegen alle Reisehwehen den einen oder anderen Abwehrkörper entwickelt zu haben. Auf der 15-stündigen Stehplatz-Zugfahrt von Chonqing nach Xi’an mussten wir unsere Geduld und Nerven jedoch noch einmal einem nicht ganz einfachen Test unterziehen. Knapp bestanden…

Die Fahrt hat sich jedoch einmal mehr gelohnt. Xi’an war für uns die bisher mit Abstand interessanteste und angenehmste chinesische Grossstadt.

Unter der Qin-Dynastie (221-206 v.Chr.) war das damalige „Chang’an“ die erste Hauptstadt des Kaiserreichs China. Die Region gilt als eine der bedeutendsten Wiegen der chinesischen Zivilisation. Seine historische Bedeutung verdankt die Region nicht zuletzt seiner Lage am Ausgangspunkt der Seidenstrasse.

Wie vor diesem Hintergrund nicht anders zu erwarten, gab es in der Stadt auch so einiges zu bestaunen. Da wäre zuerst mal die 14km Lange, 12 Meter hohe und bis zu 18 Meter dicke Stadtmauer, welche umgeben ist von einem Grünstreifen mit rege genutzten Fitnessgeräten, Theaterpätzen und Pingpongtischen. Weitere „Musts“ sind die aus dem Jahr 652 stammende Grosse Wildgangspagode und das Wasser- und Musikspektakel auf dem dazugehörenden Platz (offenbar das grösste Schauspiel dieser Art in Asien). Mitten im Zentrum dann der Glockenturm, von welchem in früheren Zeiten, als die Stadtmauer nachts verschlossen war, am Morgen durch den Schlag der Glocken das Herunterlassen der Zugbrücken an den vier Toren veranlasst wurde. Obwohl auch hier das Stadtbild von McDonalds, Häagen Dazs und KFC-Restaurants geprägt ist, so kann man sich dank der zahlreichen und gut erhaltenen Monumente doch recht problemlos vorstellen, wie China vor 1000 Jahren augesehen und funktioniert haben könnte.

Das eigentliche Highlight der Stadt ist aber die 1974 von Landarbeitern entdeckte und als achtes Weltwunder bekannte Grabstätte des Kaisers Qin Shihuangdi. Bereits im Alter von 13 Jahren (246 v. Chr.), kurz nach seiner Thronbesteigung, ließ der Kaiser mit dem Bau seiner Grabstätte beginnen. Während der 36 Jahre dauernden Arbeiten waren bis zu 70.000 Arbeiter gleichzeitig mit dem Bau beschäftigt. Auf einem mehrere Tausend Quadratmeter großen Areal wurde eine Grabkammer, geschützt von einer Armee lebensgroßer Tonsoldaten, errichtet. Weitere Errungenschaften dieses ersten Kaisers des chinesischen Großreichs waren der Ausbau der Großen Mauer, die Anlage von Überlandstraßen und Kanälen sowie die Verwendung einheitlicher Schrift und Währung.

Après quatre mois de voyage, nous pensions avoir développé des anticorps contre tous les maux de transport. Dans le train debout pendant 15 heures de Chongqing à Xian, nous devions cependant resoumettre à un test, notre patience et nos nerfs. Passé de justesse….

Le trajet a valu la peine cependant une fois de plus. Xian est pour nous pour l’instant de loin la ville la plus agréable et la plus intéressante de Chine.

Sous la dynastie Qin (221 – 206 av JC) l’ancien «Chang’an» était la première capitale de l’empire Chinois. La région est réputée pour être un des berceau de la civilisation chinoise. Son importance historique est aussi dûe à sa position au début de la route de la Soie.

Comme laissait espérer un tel passé, il y avait logiquement beaucoup de choses à voir. Tout d’abord l’enceinte de 14 km de long, 12 m de haut et 18 m d’épaisseur qui est entourée d’une bande verte avec des installations de fitness, des places de théatre et des tables de ping pong beaucoup utilisées. Un autre «must» est la «Grande Pagode de l’Oie» datant de 652 ainsi que le spectacle d’eau et de lumière qui se déroule juste devant (apparament le plus grand spectacle de ce genre en Asie). En plein centre, la tour de la cloche de laquelle était donné le signal pour descendre les ponts levis au 4 portes de l’enceinte de la ville. Bien qu’ici aussi l’image de la ville soit parsemé d’affiches de Mc Do, Häagen Daz et KFC, grâce aux nombreux verstiges bien conservés, on peut quand même bien s’imaginer à quoi a pu ressembler et comment a pu fontionner la Chine il y a 1000 ans.

Cependant, le vrai «hightlight» est le tombeau de l’empereur Qin Shihuandgi qui a été découvert en 1974 par des travailleurs et qui est estimé comme la 8ème merveille du monde. Déjà à l’âge de 13 ans (en 246 av JC), juste après avoir accédé au trône, l’empereur a fait démarrer les travaux pour son tombeau. Pendant 36 ans, 70 000 travailleurs ont été en charge des travaux. Sur un territoire qui mesure plusieurs milliers de m², ont été erigées des catacombes protégées par une armée de soldats de terre cuite. D’autres accomplissements de l’empereur ont été entre autre l’élargissement de la grande muraille, la construction de routes et de canaux ainsi que l’instauration d’une écriture et d’une monnaie unique.

samedi 8 août 2009

Chongqing

Sich in Chongqing zu entspannen bedarf dann schon ein wenig mehr Vorstellungskraft. Das eigentliche Zentrum liegt auf einem von Yangtze und Jialing umschlossenen Hügel – fast ein wenig wie die Berner Altstadt könnte man meinen… Es leben hier aber hundert mal mehr Leute, sprich 30 Millionen, und die Durchschnittstemperatur ist im Juli um 12°C höher als in Bern-Liebefeld…

Nicht die ideale Destination zum die Seele baumeln lassen aber sicher ein weiteres, mehr als eindrückliches China-Erlebnis. Bei der nächtlichen Yangtze-Überqueung in der Gondelbahn könnte man meinen, die Sky-Line Manhattens liege einem zu Füssen. Beim Erklimmen des eingangs erwähnten Hügels in Richtung Stadtzentrum, glaubt man sich in den engen Gassen, mit ihren zwischen die Wolkenkratzer gequetschten Wohnbaracken, eher in einer afrikanischen Metropole. Beim Anblick von 100-stöckigen Wohnblocks und deren "Balkönlis" wird es dann schwierig, Vergleiche zu ziehen und wie so oft in diesem Land bleibt einem dann nur noch, mit offenem Mund und wie angewurzelt stehen zu bleiben und die Eindrücke irgendwie in sich aufzusaugen…

Pour se détendre à Chongqing, il faut déjà un peu plus d’imagination. Le cœur du centre-ville se trouve sur une colline entourée par le Yangtze et le Jialing – presque comme la vieille ville de berne… Cependant il y a cent fois plus d’habitants donc 30 millions et la température moyenne est de 12° plus élevée en juillet que celle de Berne!

Pas l’endroit idéal donc pour se laisser aller à la rêverie mais d’autant plus encore une expérience chinoise impressionnante. En traversant le Yangtze en télécabine pendant la nuit, on a l’impression de retrouver les Sky-line de Manhattan à ses pieds. En grimpant la colline mentionnée en direction du centre-ville dans les ruelles entre les gratte-ciels, on se croirait plutôt dans une métropole africaine. A la vue de HLM, de 100 étages et de leurs balcons, il devient difficile de trouver des comparaisons et comme si souvent dans ce pays, il ne te reste qu’à rester scotché sur place la bouche ouverte et d’essayer d’absorber ces impressions d’une manière ou d’une autre.

Kunming

In Kunming tauchten wir nach mehreren Tagen « offroad » zum zweiten Mal ins chinesische Grossstadtleben ein. Auch hier mussten die traditionellen Holzhäuser modernen Wohnblocks und Bürogebäuden weichen. Die explosionsartige Entwicklung begann (wie auch in anderen Städten im Zentrum von China) im zweiten Weltkrieg. Während der japanischen Invasion fanden hier massenweise Flüchtlinge ein neues Zuhause und wurden ganze Industrien angesiedelt. Um zu verhindern, dass China in japanische Hände fällt, wurden die nationalistischen Truppen zeitweise von Anglo-Amerikanischen Kräften versorgt. Vieles aus dieser Zeit ist geblieben und so tragen denn heute auch zahlreiche chinesische Produkte die Bezeichnung “Made in Kunming”.

Das Stadtzentrum mit seinen riesigen Einkaufszentren und den dazugehörenden Leuchtreklamen schafft es denn im Ranking der “Charm- und Romantik-Städte” sicher auch nicht in die vordersten Ränge. Trotz allem herrscht aber auch in dieser Stadt dank vielen Grünflächen und einem dank Elektrorollern erträglichen Lärmpegel, eine durchaus angenehme Atmosphäre. Wenn man dann beim Sonnenaufgang noch den Leuten bei den Tai-Chi-Übungen im Stadtpark zuschaut, wird die Entspanntheit fast so greifbar wie in einem schwarzwälder Wellnessresort …

Après plusieurs jours “off road”, nous avons replongé pour la deuxième fois dans la vie citadine chinoise à Kunming. Ici aussi, les maisons traditionnelles en bois ont du faire place à des barres d’immeubles d’habitation et de bureaux. Le développement explosif a commencé (comme dans d’autres villes au centre de la Chine) durant la deuxième guerre mondiale. Pendant l’invasion japonaise, des masses de réfugiés ont trouvé un nouveau toit et des industries entières y ont été érigées. Pour éviter que la Chine ne tombe aux mains des japonais, les troupes nationalistes ont été alimentées par les forces anglo-américaines. Beaucoup de choses de cette époque perdurent et ainsi pleins de produits chinois portent la mention « Made in Kunming ».

Le centre-ville avec ses grands magasins et ses affiches clignotantes auraient certainement de la peine à décrocher une des premières places dans un classement de ville charmante ou romantique. Malgré tout, et grâce aux nombreux espaces verts et aux scooters électriques qui permettent de garder un niveau sonore supportable, il y règne une atmosphère assez agréable. Quand au lever du soleil, on observe les gens dans le parc de la ville à faire des exercices de Taï-chi, l’ambiance détendue devient presque aussi évidente que dans une station thermale.

Shangri-La - Lijiang - Dali

Du fait de la végétation etde la topogaphie, la route de Doa Cheng à Shangri La il serait faux de la comparer avec celle du Pamir. Elle mérite cependant tout de même tout les superlatifs autant l’une que l’autre, à couper le souffle dans tous les sens du terme. partis à plus de 4000 mètres d’altitude nous avons monté pendant 12h bien au-delà des 4000 pour replonger dans la vallées suivante. Avec près de 500 mètres de dénivelés à nos pieds, à moins d’un mètre de la roue du bus…autant vous dire que les âmes sensibles doivent s’abstenir ! Le paysage se décrit difficilement, cependant nous avons bien entendu pris pleins de photos !

Shangri-La, Litjiang et Dali, nous ont encore une fois plongé dans un autre univers chinois : celui du tourisme de masse !

• Shangri-La, ville au sud du Yunnan et dernière étape sur notre découverte du bouddhisme en Chine. Realisant le potentiel de cette cité à suivre l’exemple de Dali et de Lijang, le gouvernement a entrepris la tranformation de l’ancienne Zhongdian.Il a officiellement déclare que la ville était l’empplacement du Shangri-La (paradis) imaginaire décrit dans un roman. Bien que mignon, il est évident que la ville ait probablement perdu un peu de son authenticité. Elle ressemble plus a une station de ski qu’à un village tibetain…

• Avez-vous déjà vu des millions de chinois en vacances ? Allez à Lijiang ! On comprend d’ailleurs tout de suite pourquoi tout le monde est là : le village est magnifique, fondé il y a plus de 800 ans, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997, il est constitué de petites rues sinueuses entre des chalets en bois aux toits de tuiles. Le soir en traversant les rues pour aller diner, je me suis presque sentie un lundi matin aux heures de pointes dans le métro parisien... La ville de Lijiang est peuplée majoritairement de la minorité ethnique des Naxi. Spécifique pour leur société matriarcale, ce peuple a également développé depuis 2000 ans la seule écriture hiéroglyphe encore en usage en Chine, l’écriture « Dongba », qui s’éteint peu à peu et dont une grande partie des manuscrits a été détruite lors de la révolution culturelle.

• Dali heberge une autre minorite etnique, les Bai. Les Bai on defie l armee imperiale des Tang au VIII siecle et on etabli le royaume Nanzhou.Datant de cette periode l enceinte de la ville et les trois Pagodes forment l’attaction principale.

Malgré tout les inconvénients que le tourisme de masse apporte, ces trois villes restent des destinations à ne pas manquer sur la route du Yunnan.

Die Strasse von Dao Chang nach Shangri-La mit den im Pamir zurückgelegten Strecken zu vergleichen, wäre aufgrund der unterschiedlichen Vegetation und Topographie sicher falsch. Sämtliche Superlative verdient sie aber alleweil. Wir starteten auf 4000müm, stiegen dann während 12 Stunden unzählige Male weit über 4000müm auf, um auf der anderen Seite wieder ins nächste Tal abzutauchen… Die Strasse war übrigens für einmal nur teilweise asphaltiert und die Abhänge, die uns von den 500 Meter weiter unten liegenden Dörfern trennenten, waren oft nur wenige Zentimeter entfernt. Nichts für schwache Gemüter… Die Landschaft lässt sich in Worten nur schwer beschreiben, wir haben aber natürlich fleissig geknipst!

Unsere nächsten drei Etappen, Shangri-La, Lijiang und Dali, liessen uns ein weiteres chinesisches Phänomen entdecken : Den Massentourismus

• Shangri-La, eine Stadt im Süden des Yunnan, war die letzte Etappe auf unserer Bouddhismus-Entdeckungstour in China. Sich des Potenzials als Touristenmagnet bewusst, hat die Regierung in den letzten Jahren das ehemalige Zhongdian gründlich umgekrempelt. Der Ort und seine Umgbung wurden offiziell als das in einem Roman beschriebenen Shangri-La (Paradies) deklariert. Wenn auch ganz nett, so ist doch offensichtlich, dass die Stadt einiges von ihrem ursprünglichen Charme eingebüsst hat. Das Ganze ähnelt heute mehr einer Skistation in den Alpen als einem tibetischen Dorf…

• Wer glaubt, in Shangri-La den Höhepunkt des Massentourismus erreicht zu haben, wird in Lijiang eines Besseren belehrt. Und zwar richtig. Wenn man sich am Abend durch die engen Gassen zwängt, fühlt man sich wie in der Pariser Metro zur Stosszeit! Das Ganze hat natürlich einen Grund. Die vor 800 Jahren gegründete Altstadt mit ihren Holzhäusern, Kanälen und Gassen ist traumhaft schön und wurde 1997 in die Liste der UNESCO-Weltkulturerbe aufgenommen. Die in der Region lebende Naxi-Minderheit ist bekannt für ihre matrilineare Gesellschaftsform und die 2000 Jahre alte Piktogramm-Schrift “Dongba”.

• Dali ist das Zuhause der Bai, einer weiteren ethnischen Minderheitsgruppe. Die Bai haben im VIII Jahrhundert der imperialen Armee der Tang das Leben schwer gemacht und das unabhängige Königreich Nanzho gegründet. Aus dieser Zeit stammen die erstaunlich gut erhaltene Stadtmauer und die drei Pagoden, welche die Hauptatraktion der Ortschaft bilden.

Trotz der beschriebenen Schattenseiten des Massentourismus sind die drei Städte definitiv eine Reise wert!

samedi 1 août 2009

Kanding-Litang-Dao Cheng

La Chine est un pays en perpétuel travaux. A chaque trajet nous avons notre petit arrêt pour laisser bétonner une portion de route, admirer la construction de garde-fous ou encore laisser déterrer un camion de chantier enlisé… Notre route vers Kanding a été plus que rythmée par cela, et les petits arrêts se sont transformés en 5 heures de bouchons sur une dizaine de kilomètres… Particulièrement intéressant dans ces bouchons est le comportement des automobilistes. Tout le monde essaye d’avancer le plus possible et pour cela, ils occupent toute la largeur de la route. Une fois les travaux terminés, tu restes bloqué pendant 3 fois plus longtemps en face des voitures arrivant dans l’autre sens.

Une route magnifique traversant de hauts plateaux (dépassant souvent les 4000 mètres), nous a conduits dès le matin vers Litang. Au milieu de nulle part, à 4014 mètres d’altitudes, Litang, sympathique petite ville de la région du Kham (Tibet oriental) abrite plus de 50 000 âmes. Comme à Dao Cheng étape suivante de notre périple, il n’y avait pas de grands spot touristiques à voir, mais grâce à son éloignement (les programmes de développement du gouvernement chinois ne sont pas encore arrivés là), nous avons pu découvrir une vie tibétaine assez authentique : des hommes des femmes et des enfants portant les habits traditionnels et tournant leurs moulins à prière suivant le Korta (chemin de pelerinage) ; architecture tibétaine ; un marché sur lequel les nouilles sont encore fabriquées devant les yeux des clients et où l’on peut entre autre acheter des cubes de sang. (voir photo sur flickr)... Tout cela aurait été mieux sans la pluie… !

China ist eine riesige Baustelle. Auf jeder Reiseetappe werden mehrere Stopps eingelegt, um beim Asphaltieren eines Strassenabschnitts, beim Graben von Entwässerungskanälen oder dem Ausgraben eines steckengebliebenen Lastwagens zuzuschauen… Auf der Fahrt nach Kanding kamen wir so in den Genuss von fünf Stunden Stau auf einer Strecke von nur 10 Kilometern. Dabei besonders spannend zu beobachten ist das Verhalten der Verkehrsteilnehmer. Alle versuchen möglichst weit nach vorne zu dringen und nehmen dafür die gesmamte Strassenbreite in Anspruch. Sind die Bauarbeiten einmal beedigt, stehst du noch ca. dreimal solange ratlos den in entgegengesetzter Richtung wartenden Autos gegenüber…

Am nächsten Tag ging es schon vor Tagesanbruch weiter Richtung Litang. Die Fahrt im Minibus führte durch menschenleere Hochebenen, entlang von Seen, durch Tannenwälder und vorbei an buddhistischen Klostern. Litang, ist eine symphatische tibetische Kleinstadt auf 4014 müm und gehört zur Region des Khams (Osttibet). Wie in Dao Cheng (unsere darauffolgende Etappe), gab es in diesem Ort keine grossen Sehenswürdigkeiten zu bestaunen. Dank ihrer Abgeschiedenheit (die Entwicklungsprogramme der chinesishen Regierung sind noch nicht bis hierher vorgestossen) konnten wir in diesen Städten ein recht authentisches tibetisches Leben entdecken: Männer, Frauen und Kinder, die in traditionellen Kleidern und die Gebetsmühle schwingend den Korta (Pilgerweg) begehen; Tibetische Architektur; Ein Markt auf welchem die Teigwaren noch direkt vor der Nase der Kunden hergestellt warden und wo es neben wahren Köstlichkeiten auch Blut-Würfel zu kaufen gibt (siehe Flickr)… Ohne Regen wäre alles noch viel schöner gewesen!