Chengdu, un premier bain dans une grosse agglomération chinoise, 13 millions d’habitants. Un trafic loin de ce qu’on attendrait d’une ville de cette dimension (ce qui devrait changer d’ici quelques années bien qu’un métro soit en construction). Malgré la pluie combinée à une chaleur écrasante, la ville de Chengdu a une ambiance incroyable: les gens se retrouvent dans les rues ou dans les parcs pour danser et chanter (on nous a demandé d’autres films, eh ben il y en a !), manger sur des terrasses improvisées avec de petites chaises et de petites tables à l’ombre des arbres…
Nous savions qu’une éclipse solaire allait avoir lieu en Chine lors de notre passage mais c’était complètement par hasard que nous nous sommes retrouvés sur la ligne où l’éclipse était totale ! C’était extraordinaire, en quelques minutes nous nous sommes retrouvés en pleine nuit et moins de cinq minutes plus tard le jour était à nouveau là. Une ambiance euphorique régnait dans la rue où tous les gens avaient arrêté voitures, vélos et travail pour admirer le phénomène (à travers leurs radiographies !).
Le lendemain nous avions prévu une escapade d’une journée de Chengdu vers la ville de Leshan pour rendre visite au plus grand Bouddha du monde. Construit au 8ème siècle, ce bouddha assis de 71 mètres a été creusé dans la roche, à flan de montagne, au bord des fleuves Min et Dadu. Sa construction a demandé près d’un siècle et l’on comprend pourquoi lorsqu’on le voit, un seul de ses ongles est plus grand qu’un humain !
In Chengdu, 13 Millionen Einwohner, tauchten wir zum ersten Mal ins chinesische Grossstadtleben ein. Trotz Hitze und Regen hat uns diese Stadt begeistert. Das für eine Agglomeration dieser Grösse zu erwartetende Verkehrschaos blieb aus (dies dürfte in ein paar Jahren trotz der sich im Bau befindenden Metro anders sein) und es herrschte eine unglaublich friedliche Stimmung: Die Leute treffen sich auf den Strassen und in den Parks zum Tanzen und zum Singen (wir wurden nach mehr Filmen gefragt und haben selbestverständlich auch welche gemacht!), gegessen wird auf den mit kleinen Stühlen und Tischen improvisierten Terrassen am Strassenrand unter den Bäumen…
Während gewisse Leute dafür um die halbe Welt flogen, befanden wir uns in Chengdu zudem absolut zufällig auf dem Korridor der totalen Sonnenfinsternis. Ein unglaubliches Erlebnis. In wenigen Minuten wurde es absolut dunkel, die Strassenlampen schalteten sich wieder ein, der Verkehr liess massiv nach und nur wenige Minuten später war es wieder heller Tag. Genau so eindrücklich wie das Naturereignis war die Simmung auf den Strassen. Halb Chengdu hat die Arbeit niedergelegt um durch Röntgenbilder, Kameras, und Handys die Sonne zu bestaunen.
Am nächsten Tag statteten wir in Leshan (zwei Stunden südlich von Chengdu) dem weltweit grössten Bouddha einen Besuch ab. Der 71 Meter grosse sitzende Buddha wurde im achten Jahrhundert in die Felsen gehauen und überschaut seitdem die Flüsse Min und Dadu. Die Bauarbeiten haben fast ein Jahrhundert in Anspruch genommen. Wenn man die Mannsgrossen Zehennägel sieht, lässt sich das einfach nachvollziehen.
vendredi 31 juillet 2009
Songpan – Parc National du Huanglong
Songpan war unsere erste Destination in der Provinz Sichuan. Auf dem Weg dorthin gab es neben den Landschaften und Jaks auch herrliche, traditionelle Holzhäuser zu bestaunen. Schon fast wieder ein wenig wie zuhause, aber richtig!
Wir hatten die Stadt hauptsächlich als Ausgangsort für einen Ausflug in den Huanglong Nationalpark gewählt und hatten deshalb eigentlich nicht damit gerechnet, eine traumhate Ortschaft vorzufinden. Eine herrliche Altstadt mit ihren ursprünglichen Stadttoren, eine teilweise erhaltene Stadtmauer, wunderschönen Holzbrücken und im Hintergrund ein alles überschauendes Kloster. Wie im Bilderbuch!
Am nächsten Tag gabs dann auch schon die nächste grosse Überraschung. Für unseren Pamukkale-Frust (Pamukkale ist die für die ausgetrockneten Kalksteinbecken bekannte Stadt in der Türkei) wurden wir im Huanglong-Nationalpark mehr als entschädigt. Tropenwaldähnliche Flora, tausende von Kalzitbecken in den shönsten Farben, Wasserfälle, … Zwar ein wenig weiter als Pamukkale, dafür aber ein wirkliches Naturerlebnis!
Songpan était notre première destination dans la région du Sichuan. En route, nous avons pu admirer en plus des paysages magnifiques et des yaks, des maisons en bois traditionnelles. Encore une fois presque comme à la maison, mais vraiment cette fois !
Nous avions choisi la ville principalement comme base pour une excursion dans le parc national du Huanglong et nous ne nous étions par conséquent pas attendus à découvrir une magnifique ville. Une magnifique vieille ville avec des portes d’origine, une enceinte partiellement préservée, de beaux ponts en bois et en arrière plan un monastère dominant le tout, comme sur une carte postale !
Le jour suivant, encore une grande surprise. Nous avons été plus que dédommagés dans le parc de Huanglong pour notre frustration de Pamukkale (Pamukkale est la ville Turque connue pour ses bassins de calcaires asséchés). La flore tropicale, des milliers de bassins en calcaire avec les plus belles couleurs, des chutes d’eau… Certainement un peu plus loin que Pamukkale mais un vrai régal !
Wir hatten die Stadt hauptsächlich als Ausgangsort für einen Ausflug in den Huanglong Nationalpark gewählt und hatten deshalb eigentlich nicht damit gerechnet, eine traumhate Ortschaft vorzufinden. Eine herrliche Altstadt mit ihren ursprünglichen Stadttoren, eine teilweise erhaltene Stadtmauer, wunderschönen Holzbrücken und im Hintergrund ein alles überschauendes Kloster. Wie im Bilderbuch!
Am nächsten Tag gabs dann auch schon die nächste grosse Überraschung. Für unseren Pamukkale-Frust (Pamukkale ist die für die ausgetrockneten Kalksteinbecken bekannte Stadt in der Türkei) wurden wir im Huanglong-Nationalpark mehr als entschädigt. Tropenwaldähnliche Flora, tausende von Kalzitbecken in den shönsten Farben, Wasserfälle, … Zwar ein wenig weiter als Pamukkale, dafür aber ein wirkliches Naturerlebnis!
Songpan était notre première destination dans la région du Sichuan. En route, nous avons pu admirer en plus des paysages magnifiques et des yaks, des maisons en bois traditionnelles. Encore une fois presque comme à la maison, mais vraiment cette fois !
Nous avions choisi la ville principalement comme base pour une excursion dans le parc national du Huanglong et nous ne nous étions par conséquent pas attendus à découvrir une magnifique ville. Une magnifique vieille ville avec des portes d’origine, une enceinte partiellement préservée, de beaux ponts en bois et en arrière plan un monastère dominant le tout, comme sur une carte postale !
Le jour suivant, encore une grande surprise. Nous avons été plus que dédommagés dans le parc de Huanglong pour notre frustration de Pamukkale (Pamukkale est la ville Turque connue pour ses bassins de calcaires asséchés). La flore tropicale, des milliers de bassins en calcaire avec les plus belles couleurs, des chutes d’eau… Certainement un peu plus loin que Pamukkale mais un vrai régal !
Langmusi
Von Xiahe ging es per Bus durch eine knallgrüne Hügellandschaft weiter Richtung Süden. Die Leute hatten zu unserem Empfang extra Zelte aufgestellt und tausende Jaks grasen lassen. Wir fühlten uns fast ein wenig zuhause in Zentralasien!
In Langmusi erhielten wir dann weitere Bouddhismus-Stunden. Auf dem Unterrichtsplan standen ein "Alphorn"-Konzert (die spielenden Mönche waren allerdings auch erst Anfänger) und nach Einbruch der Dunkelheit eine Zeremonie, bei welcher die Mönche um die Lamas gruppiert waren, in die Hände klatschten und aufeinander einredeten (wahrscheinlich Sutras - Lehrtexte in Versform - zitierend). Schade, nicht genauer verstanden zu haben, worum es da ging… Eindrücklich wars jedoch alleweil.
Zum krönenden Abschluss des Tages gab es einen 400g Jak-Burger…
De Xiahé nous avons continué en bus a travers un paysage de collines vertes pétantes en direction du sud. Pour nous accueillir, les gens avaient expressément monté des tentes et sorti des milliers de Yaks. Nous nous sentions presque à la maison en Asie Centrale.
A Langmusi, nous avons reçu d’autres leçons de bouddhisme. Sur le programme, un concert de trompe (les moines qui jouaient étaient cependant également de débutants) et après la tombée de la nuit, une cérémonie dans laquelle les moines étaient groupés autour des lamas, tapaient dans leurs mains et semblaient s’insulter (ils récitaient probablement des prières). Dommage de ne pas avoir mieux compris de quoi il s’agissait… C’était de toute façon impressionnant.
Pour couronner la journée, nous avons eu droit à un Yak Burger de 400 grammes…
In Langmusi erhielten wir dann weitere Bouddhismus-Stunden. Auf dem Unterrichtsplan standen ein "Alphorn"-Konzert (die spielenden Mönche waren allerdings auch erst Anfänger) und nach Einbruch der Dunkelheit eine Zeremonie, bei welcher die Mönche um die Lamas gruppiert waren, in die Hände klatschten und aufeinander einredeten (wahrscheinlich Sutras - Lehrtexte in Versform - zitierend). Schade, nicht genauer verstanden zu haben, worum es da ging… Eindrücklich wars jedoch alleweil.
Zum krönenden Abschluss des Tages gab es einen 400g Jak-Burger…
De Xiahé nous avons continué en bus a travers un paysage de collines vertes pétantes en direction du sud. Pour nous accueillir, les gens avaient expressément monté des tentes et sorti des milliers de Yaks. Nous nous sentions presque à la maison en Asie Centrale.
A Langmusi, nous avons reçu d’autres leçons de bouddhisme. Sur le programme, un concert de trompe (les moines qui jouaient étaient cependant également de débutants) et après la tombée de la nuit, une cérémonie dans laquelle les moines étaient groupés autour des lamas, tapaient dans leurs mains et semblaient s’insulter (ils récitaient probablement des prières). Dommage de ne pas avoir mieux compris de quoi il s’agissait… C’était de toute façon impressionnant.
Pour couronner la journée, nous avons eu droit à un Yak Burger de 400 grammes…
jeudi 23 juillet 2009
Xiahé
Xiahé, dans la région du Gansu, abrite le plus grand monastère tibétain après ceux de Lhassa. Ayant décidé de ne pas nous rendre au Tibet, nous avons sauté sur l’occasion pour nous immerger dans la culture bouddhique au sein de cette ville. Dans l’unique rue animée de Xiahé se mêlent moines bouddhique, tibétains et chinois Han (principale groupe ethnique de la Chine). Au fond de la ville, niché au cœur des montagnes, se dresse le monastère de Labrang.
Nous avons suivi un Lama (leader spirituel) dans ce dédale de temples et de rues du village monastique. Le monastère de Labrang est un lieu de vie pour plus de 1200 moines et comprend également six « trastang » (collèges monastiques) où de jeunes moines peuvent étudier la médecine traditionnelle bouddhique, la philosophie ou encore l’astrologie. Un détour par la grande salle de prière en activité nous a permis de nous rendre compte de la dimension de ce lieu de culte. Pour comprendre quelque chose à cette religion qui a l’air bien compliqué il nous faudra cependant quelques visites supplémentaires!
Xiahe, in der Provinz Gansu, besitzt das grösste tibetische Kloster ausserhalb von Lhassa. Nach dem Entscheid, nicht nach Tibet zu fahren, profitierten wir von der Gelegenheit, in dieser Stadt etwas buddhistische Luft schnuppern zu können. In der einzigen animierten Strasse der Stadt vermischten sich buddhistische Mönche, Tibeter und Han-Chinesen. Am Ende der Stadt lag, zwischen den Bergen eingebettet, das Kloster Labrang.
Einem tibetischen Lama (spiritueller Lehrer im tibetischen Buddhismus) folgend, tauchten wir in das Gewirr von Tempelhallen, buddhistischen Kapellen und Mönchszellen ein. Labrang ist das Zuhause von rund 1200 Mönchen und enthält sechs Studienfakultäten in denen die Mönche buddhistische Theorien wie traditionelle Medizin, Mathematik oder Astronomie studieren können. Ein kurzer Abstecher in den grossen Gebetssaal (es waren 900 Mönche am Beten) hat uns ermöglicht, uns der Dimension dieses Ortes bewusst zu werden. Um von dieser recht komplizierten Religion nur ansatzweise etwas zu verstehen, bedarf es jedoch noch einiger zusätzlicher Besichtigungen!
Nous avons suivi un Lama (leader spirituel) dans ce dédale de temples et de rues du village monastique. Le monastère de Labrang est un lieu de vie pour plus de 1200 moines et comprend également six « trastang » (collèges monastiques) où de jeunes moines peuvent étudier la médecine traditionnelle bouddhique, la philosophie ou encore l’astrologie. Un détour par la grande salle de prière en activité nous a permis de nous rendre compte de la dimension de ce lieu de culte. Pour comprendre quelque chose à cette religion qui a l’air bien compliqué il nous faudra cependant quelques visites supplémentaires!
Xiahe, in der Provinz Gansu, besitzt das grösste tibetische Kloster ausserhalb von Lhassa. Nach dem Entscheid, nicht nach Tibet zu fahren, profitierten wir von der Gelegenheit, in dieser Stadt etwas buddhistische Luft schnuppern zu können. In der einzigen animierten Strasse der Stadt vermischten sich buddhistische Mönche, Tibeter und Han-Chinesen. Am Ende der Stadt lag, zwischen den Bergen eingebettet, das Kloster Labrang.
Einem tibetischen Lama (spiritueller Lehrer im tibetischen Buddhismus) folgend, tauchten wir in das Gewirr von Tempelhallen, buddhistischen Kapellen und Mönchszellen ein. Labrang ist das Zuhause von rund 1200 Mönchen und enthält sechs Studienfakultäten in denen die Mönche buddhistische Theorien wie traditionelle Medizin, Mathematik oder Astronomie studieren können. Ein kurzer Abstecher in den grossen Gebetssaal (es waren 900 Mönche am Beten) hat uns ermöglicht, uns der Dimension dieses Ortes bewusst zu werden. Um von dieser recht komplizierten Religion nur ansatzweise etwas zu verstehen, bedarf es jedoch noch einiger zusätzlicher Besichtigungen!
Dunhuang - Xiahé
Und schon wieder ein neues Transportmittel! Oder wenn auch nicht ganz neu, dann wenigstens erfrischend anders. Für die Reise von Dunhuang nach Lanzhou hatten wir in gewohnter Manier Couchettepätze im Zug reserviert. Die Betten waren vorhanden, die Abteile bzw. Abteiltüren aber nicht. Du schläfst also sozusagen mit 80 Leuten im gleichen Raum. Gewöhnungsbedürftig aber eigentlich ganz amüsant.
Anstelle der Wüstenlandschaften traten auf dieser Fahrt Landwirtschaftszonen. Angebaut war hauptsächlich Getreide. Eigentlich nichts aussergewöhliches. Was aber überraschte, war die Feldergrösse. Keine riesigen Anbaugebiete sondern alles recht überschaubare Parzellen. Geerntet wurde von Hand. Zur Aufräum-/ Feinarbeit traten die Schafe an…
Wenig Später traf unser Zug in Lanzhou, einer chinesischen Kleinstadt (3-Millionen Einwohner) ein. Und so waren wir angelangt in diesen zuhause viel beschriebenen und gesehenen Gegensätzen. An die Stelle der Lehmhäuser traten wieder Hochhäuser (einige übrigens mit Giebeldach – auch mal eine Variante), im Stau stehende Lieferwagen und Trucks ersetzten die Muskelkraft und der blaue Himmel verschwand hinter einem Smogdeckel.
Kein Grund also, in dieser Stadt länger zu verweilen. Mit dem Taxi zum Busbahnhof und nach dreistündigem Ticketergatterungs-Marathon gings weiter in Richtung Xiahe. Ein Busticket kaufen geht in etwa so:
1. Schön braf hinten anstellen, warten und lächeln
2. Sich wundern warum sich da plötzlich so ein Typ einfach vor dich hinstellt
3. Ein wenig dichter aufschliessen, warten und lächeln
4. Sich wundern, warum dich da plötzlich eine Dame so wegschubst
5. Ein wenig breitbeiniger hinstellen, warten und lächeln
6. Warten und lächeln und Schweiss von der Stirne wischen. Es ist heiss, du stehst hier schon 15 Minuten und bist deinem Ziel noch nicht viel näher
7. Fertig gewartet, lächeln und mitschubsen
8. Ellbogen aktivieren, Leute wegschubsen, sich über jeden gewonnen Zentimeter freuen (auch wenns auch immer mal wieder ein wenig rückwärts geht), lächeln
9. Minute 30, am Schalter: Lächeln, “Nihao, Xiahe”, zur Kenntnis nehmen, dass es der falsche Schalter war, lächeln, “schieschie” (danke)
10. 5 Minuten verschnaufen
11. Mit Strategie Nr. 8 zum nächsten Schalter
12. 9, 10, 11 dreimal wiederholen
13.Begreifen, dass du aus irgendeinem Grund eine Fotokopie von deinem Pass brauchst. “Schieschie”, lächeln
14. Fotokopie machen (du ganz alleine mit deinem fliessenden Chinesisch…), « Schieschie », lächen
15. Wieder zum Schalter, warten bis der Drucker repariert ist, lächeln
16. “Nihao, Xiahe”, bezahlen, “chao, schieschie!!!!” (Super, Merci)
Soll noch einmal einer über die BLS meckern… Zur Verteidigung der chinesischen Transportmittel sei noch angemerkt, dass wir mittlerweile auch schon einfacher zu Tickets gekommen sind und das bis jetzt jeder Bus mindestens 10 Minuten vor der angekündigten Abfahrtszeit den Busbahnhof verliess.
Encore un nouveau moyen de transport ! Peut être pas entièrement nouveau mais confortablement différent. Pour le voyage de Dunhuang à Lanzou, nous avions réservé comme d’habitude dans les trains, des «couchette dures». Les lits y étaient, en revanche, il n’y avait pas de compartiment ou tout du moins pas de porte. Tu dors alors quasiment avec 80 personnes dans une seule salle. Il faut s’y habituer mais tout compte fait c’est assez marrant.
Les paysages désertiques du dernier trajet ont été remplacés par des zones agricoles, que des céréales, rien d’exceptionnel en principe. En revanche, ce qui était étonnant, c’était la taille des champs, pas d’énorme propriété mais des parcelles à taille très humaine. La récolte s’y faisait à la main. Le nettoyage à la fin de la récolte était réalisé par les moutons…
Quelques instants plus tard, notre train arrivait à Lanzou, une petite ville chinoise (3 millions d’habitants). Nous étions ainsi en plein dans ces contrastes que l’on nous décrit à la maison au sujet de la Chine. Les maisons en terre cuite étaient remplacées par des gratte-ciels (quelques uns avec des toits pointus, assez drôles), la force des muscles par les camionnettes et camions dans les bouchons et le ciel bleu disparaissait derrière la pollution.
Pas de raison donc de s’attarder dans cette ville. En taxi à la gare de bus et après un marathon d’achat de billet de 3 heures, nous étions en route pour Xiahé. La procédure d’achat de billet se présente comme ceci :
1. Se mettre poliment dans la queue attendre et sourire
2. Se demander pourquoi d’un coup y’a un type qui se pose devant toi
3. S’approcher un peu plus, attendre, sourire
4. Se demander pourquoi d’un coup y’a un type qui te bouscule
5. Ecarter les jambes un peu plus, attendre et sourire
6. Attendre et sourire et s’essuyer la transpiration sur le front. Il fait chaud, ça fait 15 minutes que t’es dans la queue et tu t’es pas encore beaucoup approché de ta cible
7. Assez attendu, sourire et pousser comme tout le monde
8. Jouer des coudes, pousser les gens, se réjouir de chaque centimètre gagné (bien que bien souvent tu en perdes quelques uns), sourire
9. Minute 30, au guichet: sourire, “Nihao, Xiahé”, accepter que c’était pas le bon guichet, sourire, “Chiéchié » (merci)
10. Prendre l’air pendant 5 minutes
11. Avec stratégie 8, approcher le guichet suivant
12. Répéter 9, 10 et 11 trois fois
13. Comprendre que pour une raison que tu ne comprends pas t’as besoin d’une photocopie de ton passeport. « Chiéchié », sourire
14. Faire des photocopies (toi tout seul avec ton chinois courant…), « Chiéchié », sourire
15. Retour au guichet, répéter l’étape 8, attendre que l’imprimante soit réparée, sourire
16. « Niaho, Xiahé », payer, « Khao, chiéchié !!! » (super, merci)
Vous y penserez la prochaine fois que vous gueulez à la SNCF… Pour défendre les transports chinois nous rajoutons qu'entre temps nous avons pu avoir des billets assez facilement et que pour l'instant tous les bus sont partis 10 minutes en avance.
Anstelle der Wüstenlandschaften traten auf dieser Fahrt Landwirtschaftszonen. Angebaut war hauptsächlich Getreide. Eigentlich nichts aussergewöhliches. Was aber überraschte, war die Feldergrösse. Keine riesigen Anbaugebiete sondern alles recht überschaubare Parzellen. Geerntet wurde von Hand. Zur Aufräum-/ Feinarbeit traten die Schafe an…
Wenig Später traf unser Zug in Lanzhou, einer chinesischen Kleinstadt (3-Millionen Einwohner) ein. Und so waren wir angelangt in diesen zuhause viel beschriebenen und gesehenen Gegensätzen. An die Stelle der Lehmhäuser traten wieder Hochhäuser (einige übrigens mit Giebeldach – auch mal eine Variante), im Stau stehende Lieferwagen und Trucks ersetzten die Muskelkraft und der blaue Himmel verschwand hinter einem Smogdeckel.
Kein Grund also, in dieser Stadt länger zu verweilen. Mit dem Taxi zum Busbahnhof und nach dreistündigem Ticketergatterungs-Marathon gings weiter in Richtung Xiahe. Ein Busticket kaufen geht in etwa so:
1. Schön braf hinten anstellen, warten und lächeln
2. Sich wundern warum sich da plötzlich so ein Typ einfach vor dich hinstellt
3. Ein wenig dichter aufschliessen, warten und lächeln
4. Sich wundern, warum dich da plötzlich eine Dame so wegschubst
5. Ein wenig breitbeiniger hinstellen, warten und lächeln
6. Warten und lächeln und Schweiss von der Stirne wischen. Es ist heiss, du stehst hier schon 15 Minuten und bist deinem Ziel noch nicht viel näher
7. Fertig gewartet, lächeln und mitschubsen
8. Ellbogen aktivieren, Leute wegschubsen, sich über jeden gewonnen Zentimeter freuen (auch wenns auch immer mal wieder ein wenig rückwärts geht), lächeln
9. Minute 30, am Schalter: Lächeln, “Nihao, Xiahe”, zur Kenntnis nehmen, dass es der falsche Schalter war, lächeln, “schieschie” (danke)
10. 5 Minuten verschnaufen
11. Mit Strategie Nr. 8 zum nächsten Schalter
12. 9, 10, 11 dreimal wiederholen
13.Begreifen, dass du aus irgendeinem Grund eine Fotokopie von deinem Pass brauchst. “Schieschie”, lächeln
14. Fotokopie machen (du ganz alleine mit deinem fliessenden Chinesisch…), « Schieschie », lächen
15. Wieder zum Schalter, warten bis der Drucker repariert ist, lächeln
16. “Nihao, Xiahe”, bezahlen, “chao, schieschie!!!!” (Super, Merci)
Soll noch einmal einer über die BLS meckern… Zur Verteidigung der chinesischen Transportmittel sei noch angemerkt, dass wir mittlerweile auch schon einfacher zu Tickets gekommen sind und das bis jetzt jeder Bus mindestens 10 Minuten vor der angekündigten Abfahrtszeit den Busbahnhof verliess.
Encore un nouveau moyen de transport ! Peut être pas entièrement nouveau mais confortablement différent. Pour le voyage de Dunhuang à Lanzou, nous avions réservé comme d’habitude dans les trains, des «couchette dures». Les lits y étaient, en revanche, il n’y avait pas de compartiment ou tout du moins pas de porte. Tu dors alors quasiment avec 80 personnes dans une seule salle. Il faut s’y habituer mais tout compte fait c’est assez marrant.
Les paysages désertiques du dernier trajet ont été remplacés par des zones agricoles, que des céréales, rien d’exceptionnel en principe. En revanche, ce qui était étonnant, c’était la taille des champs, pas d’énorme propriété mais des parcelles à taille très humaine. La récolte s’y faisait à la main. Le nettoyage à la fin de la récolte était réalisé par les moutons…
Quelques instants plus tard, notre train arrivait à Lanzou, une petite ville chinoise (3 millions d’habitants). Nous étions ainsi en plein dans ces contrastes que l’on nous décrit à la maison au sujet de la Chine. Les maisons en terre cuite étaient remplacées par des gratte-ciels (quelques uns avec des toits pointus, assez drôles), la force des muscles par les camionnettes et camions dans les bouchons et le ciel bleu disparaissait derrière la pollution.
Pas de raison donc de s’attarder dans cette ville. En taxi à la gare de bus et après un marathon d’achat de billet de 3 heures, nous étions en route pour Xiahé. La procédure d’achat de billet se présente comme ceci :
1. Se mettre poliment dans la queue attendre et sourire
2. Se demander pourquoi d’un coup y’a un type qui se pose devant toi
3. S’approcher un peu plus, attendre, sourire
4. Se demander pourquoi d’un coup y’a un type qui te bouscule
5. Ecarter les jambes un peu plus, attendre et sourire
6. Attendre et sourire et s’essuyer la transpiration sur le front. Il fait chaud, ça fait 15 minutes que t’es dans la queue et tu t’es pas encore beaucoup approché de ta cible
7. Assez attendu, sourire et pousser comme tout le monde
8. Jouer des coudes, pousser les gens, se réjouir de chaque centimètre gagné (bien que bien souvent tu en perdes quelques uns), sourire
9. Minute 30, au guichet: sourire, “Nihao, Xiahé”, accepter que c’était pas le bon guichet, sourire, “Chiéchié » (merci)
10. Prendre l’air pendant 5 minutes
11. Avec stratégie 8, approcher le guichet suivant
12. Répéter 9, 10 et 11 trois fois
13. Comprendre que pour une raison que tu ne comprends pas t’as besoin d’une photocopie de ton passeport. « Chiéchié », sourire
14. Faire des photocopies (toi tout seul avec ton chinois courant…), « Chiéchié », sourire
15. Retour au guichet, répéter l’étape 8, attendre que l’imprimante soit réparée, sourire
16. « Niaho, Xiahé », payer, « Khao, chiéchié !!! » (super, merci)
Vous y penserez la prochaine fois que vous gueulez à la SNCF… Pour défendre les transports chinois nous rajoutons qu'entre temps nous avons pu avoir des billets assez facilement et que pour l'instant tous les bus sont partis 10 minutes en avance.
Dunhuang
Auf unserer nächsten Etappe durften wir ein für uns neues Fortbewegungsmittel testen: den Liegebus. Liegebusse bestehen aus drei Reihen von Doppelstockbetten und scheinen eines der beliebteren Fortbewegungsmittel zu sein. Nach 14 Stunden können wir bestätigen, dass es sich darin nicht allzu schlecht reist. Wenn die Betten 1,80 m statt 1,60 m lang wären, wärs ein echter Genuss!
Dunhuang ist eine recht überschaubare und gemütliche Stadt inmitten der Wüste. Nur fünf Minuten vom Zentrum erheben sich die mehrere hundert Meter hohen Sandddünen von Mingsha Shan, die bei windigem Wetter die ganze Stadt im Sand versinken lassen…
Unser Ausflug an den nächtlichen Markt gab uns dann auch das Gefühl, definitiv in China angelangt zu sein. Die Strassen beleuchtet wie bei uns zu Weihnachten, auf dem Markt auch nach Einbruch der Dunkelheit reges Treiben. Mittendrin ein herrlich kitschiger Platz mit Restaurants. Wir liessen uns an einem Tisch nieder, wurden vom zu jedem Tisch gehörenden Servierpersonal verwöhnt und staunten über die Karaoke-Darbietungen der zu dieser Zeit schon recht angeheiterten Einheimischen…
Am nächsten Tag warteten die Mogao-Grotten auf uns. Hier haben buddhistische Mönche, reiche Händler (wir befinden uns wieder auf der Seidenstrasse) und Behörden zwischen dem 4. und dem 12. Jahrhundert etwa 1000 Höhlen in die Sandsteinfelsen geschlagen und mit buddhistischen Motiven (Buddha-Statuen, Skulpturen und Wandmalereien) verziert. Dank ihrer Abgeschiedenheit wurde die Stätte von der Kulturrevolution mehr oder weniger verschont. Die heute noch bestehenden 492 Höhlen zählen zu den weltweit wichtigsten buddhitischen Kunstwerken. Fotografieren verboten.
Lors de notre étape suivante, nous avons une nouvelle fois découvert un nouveau moyen de transport : le bus couchette. Les bus couchettes sont composés de 3 lignes de lit superposés et semblaient être un des moyens de transport préféré des chinois. Après 14 heures de trajet, nous pouvons confirmer que c’est assez sympa. Si les lits faisaient 1 mètre 80 au lieu d’1 mètre 60, ça serait un vrai régal !
Dunhuang est une ville assez agréable en plein milieu du désert. A 5 minutes du centre s’élève des dunes de plusieurs centaines de mètres qui, par mauvais temps, recouvrent la ville de sable.
Notre sortie sur le marché de nuit nous a définitivement donné l’impression d’être arrivés en Chine. Nous nous sommes retrouvés dans ces rues, illuminées comme à Noël et avons marché jusqu’au marché. Au milieu de celui-ci se trouvait un restaurant dans une cour extérieure dont le décor kitsch à souhait nous a tout de suite attiré. Nous avons partagés nos brochettes, porc aigre doux et épinard au sésame au rythme des karaokés ambulants venant faire chanter tous les convives…
Le lendemain les grottes de Mogao nous attendaient. Depuis 366, des grottes ont été creusées dans la roche et remplies de fresques et de sculptures vouées au culte de Bouddha (dont un Bouddha de 35 m de hauteur !). Les riches marchands (nous sommes toujours sur la Route de la Soie) et hautes autorités de la région venaient y construire leur propre lieu de culte et dont l’ensemble s’étend aujourd’hui le long d’un canyon de plus de 1700 m . Enfoui sous le sable pendant plusieurs siècles, ce site a été redécouvert au début du XXème siècle et a révélé l’un des plus grands trésors d’art bouddhique au monde qui n’a heureusement pas été détruit lors de la révolution culturelle.
Dunhuang ist eine recht überschaubare und gemütliche Stadt inmitten der Wüste. Nur fünf Minuten vom Zentrum erheben sich die mehrere hundert Meter hohen Sandddünen von Mingsha Shan, die bei windigem Wetter die ganze Stadt im Sand versinken lassen…
Unser Ausflug an den nächtlichen Markt gab uns dann auch das Gefühl, definitiv in China angelangt zu sein. Die Strassen beleuchtet wie bei uns zu Weihnachten, auf dem Markt auch nach Einbruch der Dunkelheit reges Treiben. Mittendrin ein herrlich kitschiger Platz mit Restaurants. Wir liessen uns an einem Tisch nieder, wurden vom zu jedem Tisch gehörenden Servierpersonal verwöhnt und staunten über die Karaoke-Darbietungen der zu dieser Zeit schon recht angeheiterten Einheimischen…
Am nächsten Tag warteten die Mogao-Grotten auf uns. Hier haben buddhistische Mönche, reiche Händler (wir befinden uns wieder auf der Seidenstrasse) und Behörden zwischen dem 4. und dem 12. Jahrhundert etwa 1000 Höhlen in die Sandsteinfelsen geschlagen und mit buddhistischen Motiven (Buddha-Statuen, Skulpturen und Wandmalereien) verziert. Dank ihrer Abgeschiedenheit wurde die Stätte von der Kulturrevolution mehr oder weniger verschont. Die heute noch bestehenden 492 Höhlen zählen zu den weltweit wichtigsten buddhitischen Kunstwerken. Fotografieren verboten.
Lors de notre étape suivante, nous avons une nouvelle fois découvert un nouveau moyen de transport : le bus couchette. Les bus couchettes sont composés de 3 lignes de lit superposés et semblaient être un des moyens de transport préféré des chinois. Après 14 heures de trajet, nous pouvons confirmer que c’est assez sympa. Si les lits faisaient 1 mètre 80 au lieu d’1 mètre 60, ça serait un vrai régal !
Dunhuang est une ville assez agréable en plein milieu du désert. A 5 minutes du centre s’élève des dunes de plusieurs centaines de mètres qui, par mauvais temps, recouvrent la ville de sable.
Notre sortie sur le marché de nuit nous a définitivement donné l’impression d’être arrivés en Chine. Nous nous sommes retrouvés dans ces rues, illuminées comme à Noël et avons marché jusqu’au marché. Au milieu de celui-ci se trouvait un restaurant dans une cour extérieure dont le décor kitsch à souhait nous a tout de suite attiré. Nous avons partagés nos brochettes, porc aigre doux et épinard au sésame au rythme des karaokés ambulants venant faire chanter tous les convives…
Le lendemain les grottes de Mogao nous attendaient. Depuis 366, des grottes ont été creusées dans la roche et remplies de fresques et de sculptures vouées au culte de Bouddha (dont un Bouddha de 35 m de hauteur !). Les riches marchands (nous sommes toujours sur la Route de la Soie) et hautes autorités de la région venaient y construire leur propre lieu de culte et dont l’ensemble s’étend aujourd’hui le long d’un canyon de plus de 1700 m . Enfoui sous le sable pendant plusieurs siècles, ce site a été redécouvert au début du XXème siècle et a révélé l’un des plus grands trésors d’art bouddhique au monde qui n’a heureusement pas été détruit lors de la révolution culturelle.
mercredi 15 juillet 2009
Turpan
Die erste grössere China-Reiseetappe führte im Nachtzug der Taklamakan-Wüste entlang Richtung Turpan. Um einsteigen zu können mussten wir zuerst eine flughafenähnliche Sicherheitsprozedur über uns ergehen lassen. Unser Vierer-Couchette-Abteil (wir haben hard-sleep gewählt) befand sich im Obergeschoss. Wir reisten mit über 1000 Chinesen und einer sicher 50-Köpfigen Putzcrew, die nonstop mit Toiletten- und Abteile polieren beschäftigt war. Während die Einheimischen ihre Instant-Speisen schlürften, verpflegten wir uns im Restaurantwagen. Das Essen war gut, aber beim nächsten Mal schlürfen wir mit!
Nach 24 Stunden trafen wir dann auch schon im für seine Trauben und seine heissen Temperaturen bekannten Turpan ein. Für die Traubenernte waren wir noch ein paar Wochen zu früh, die Hitze erlebten wir aber hautnah mit. Bei 43°C im inexistenten Schatten eine historische Stätte besichtigen – mal etwas anderes…
Die Umgebung von Turpan ist übersäht von Lehm-Scheunen, in denen die Trauben zu Weinbeeren getrocknet werden. Würde mich nicht erstaunen, wenn auf unseren Tuti-Fruti-Päckli auch irgendwo China draufsteht…
Weitere Höhepunkte unseres Turpan-Aufenthaltes waren sicher die Fire-Mountains (die Amis nennen die Region offenbar Mini-Grand-Canyon) und die unzähligen Erdöl-Felder. In der Provinz Xinjiang befinden sich 30% der chinesischen Erdölreserven (wisst ihr aus den Schlagzeilen der letzten Tage aber sicher viel besser als wir)!
La 1ere grande étape de voyage en Chine a longé le désert du Taklamakan en train de nuit. Pour pouvoir rentrer dans le train, nous avons du passer un contrôle de sécurité comme à l’aéroport. Notre compartiment de 4 (couchettes dures) s’est trouvé à l’étage. Nous avons voyagé avec mille chinois et une équipe de bien cinquante nettoyeurs qui balayaient sans cesse les toilettes et les compartiments. Tandis que les chinois « slurpaient » leurs plats instantanés, nous sommes allés au restaurant. C’était bon mais la prochaine fois on «slurpera» avec les autres!
Après 24 heures nous sommes arrivés à Turpan qui est reconnu pour ses vignes et ses températures. Pour la récolte, nous sommes arrivés quelques semaines trop tôt. La chaleur cependant, nous l’avons vécue de près. Visiter un site historique par 43° à l’ombre, qui était là-bas inexistante, encore une nouvelle expérience!
Les alentours de Turpan sont parsemés de huttes en terre cuite qui servent à sécher les raisins pour en faire des raisins secs. Cela ne m’étonnerait pas que nos Granny soit aussi « Made in China ».
D’autres site intéressants de notre séjour à Turpan étaient surement les montagnes de feu (les américains les appellent apparemment le petit Grand Canyon) ainsi que les innombrables champs pétroliers. Dans la province du Xingjiang, se trouve 30% des réserves de pétrole chinoise (vous devez savoir ceci nettement mieux que nous étant donné que l’on entend plus parler de la région à l’extérieure de la Chine qu’à l’intérieure)!
Nach 24 Stunden trafen wir dann auch schon im für seine Trauben und seine heissen Temperaturen bekannten Turpan ein. Für die Traubenernte waren wir noch ein paar Wochen zu früh, die Hitze erlebten wir aber hautnah mit. Bei 43°C im inexistenten Schatten eine historische Stätte besichtigen – mal etwas anderes…
Die Umgebung von Turpan ist übersäht von Lehm-Scheunen, in denen die Trauben zu Weinbeeren getrocknet werden. Würde mich nicht erstaunen, wenn auf unseren Tuti-Fruti-Päckli auch irgendwo China draufsteht…
Weitere Höhepunkte unseres Turpan-Aufenthaltes waren sicher die Fire-Mountains (die Amis nennen die Region offenbar Mini-Grand-Canyon) und die unzähligen Erdöl-Felder. In der Provinz Xinjiang befinden sich 30% der chinesischen Erdölreserven (wisst ihr aus den Schlagzeilen der letzten Tage aber sicher viel besser als wir)!
La 1ere grande étape de voyage en Chine a longé le désert du Taklamakan en train de nuit. Pour pouvoir rentrer dans le train, nous avons du passer un contrôle de sécurité comme à l’aéroport. Notre compartiment de 4 (couchettes dures) s’est trouvé à l’étage. Nous avons voyagé avec mille chinois et une équipe de bien cinquante nettoyeurs qui balayaient sans cesse les toilettes et les compartiments. Tandis que les chinois « slurpaient » leurs plats instantanés, nous sommes allés au restaurant. C’était bon mais la prochaine fois on «slurpera» avec les autres!
Après 24 heures nous sommes arrivés à Turpan qui est reconnu pour ses vignes et ses températures. Pour la récolte, nous sommes arrivés quelques semaines trop tôt. La chaleur cependant, nous l’avons vécue de près. Visiter un site historique par 43° à l’ombre, qui était là-bas inexistante, encore une nouvelle expérience!
Les alentours de Turpan sont parsemés de huttes en terre cuite qui servent à sécher les raisins pour en faire des raisins secs. Cela ne m’étonnerait pas que nos Granny soit aussi « Made in China ».
D’autres site intéressants de notre séjour à Turpan étaient surement les montagnes de feu (les américains les appellent apparemment le petit Grand Canyon) ainsi que les innombrables champs pétroliers. Dans la province du Xingjiang, se trouve 30% des réserves de pétrole chinoise (vous devez savoir ceci nettement mieux que nous étant donné que l’on entend plus parler de la région à l’extérieure de la Chine qu’à l’intérieure)!
Kashgar
Die zehnstündige Fahrt nach Kashgar bot noch einmal Steppen- und Berglandschaften vom Feinsten und führte zudem an einer der schönsten bisher gesehenen Karawanserei vorbei.
Nach bestander Entry Inspection (Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C Körpertemperatur – wolltet ihr doch schon lange mal wissen…), Beschlagnahmung unseres kirgisischen Gummi-Käses durch die Quarantäne-Officials, Desinfizieren und mehrfachem Röntgen unserer Rucksäcke waren wir dann auch schon in China! Das ganze war übrigens mehr amüsant als mühsam. Chinesische Offizielle traben in in Reih- und Glied zur Arbeit an, beim Ersten Kontakt mit Einreisenden wird die Gesichtsmaske aufgesetzt, …
China: Alle Leute die wir antrafen sagten zu uns «ihr seid in Kashgar, nicht in China». Das mag sein. Wir erlauben uns jetzt aber doch, die ersten, recht intensiven Eindrücke, kurz niederzuschreiben.
- Infrastruktur: Die Strassen sind perekt, es gibt fliessendes, warmes Wasser und Elektrizität
- Verkehr: 95% der Roller funktionieren mit Strom, es gibt ein recht professionnel wirkendes ÖV-Stadtverkehrsnetz
- Sauberkeit: Es wird gespuckt, jedoch sehr wenig. Abfall wird getrennt entsorgt und Dreck auf der Strasse gibt es nicht
- Menschen und Sprache: Die Kommunikation scheint noch einmal etwas schwieriger zu werden, die Leute sind jedoch so offen und herzlich wie wir es uns von den letzten drei Monaten reisen gewöhnt sind
- Lebensstandard: Wir haben logischerweise nicht hinter die Kulissen gesehen – Kashgar ist an westlichen Standards gemessen jedoch definitiv die am weitesten entwickelte Stadt die wir seit Verlassen des Irans angetroffen haben. Fast jeder und jede scheint irgend einer Beschätigung nachzugehen, die Gebäude sind (die sehr eindrückliche Altstadt ausgeschlossen) in recht gutem Zustand, es wimmelt nur so von kleinen Läden, …
- Ordnung: Siehe Video auf Flickr
- Macht: Wenn mit bewaffneten Soldaten beladene Lastwagen-Karavanen durch die Strassen patroullieren, am muslimischen Wochenende kurz mal die Moschee geschlossen wird und im Zentrum neben der Mao-Statue die Urumqi-News des Staats über den Riesenbildschirm flimmern wird offensichtlich, dass es sich trotz allem nicht um ein zentraleuropäisches Land handelt…
Le voyage de 10 heures pour Kashgar a offert encore une fois des paysages de steppes et de montagnes magnifiques et nous a conduit à un des plus beaux caravansérails que nous ayons vu.
Après avoir passé l’inspection d’entrée avec succès (Température : Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C – c’est l’information que vous attendiez depuis longtemps… !), que les médecins de l’espace de quarantaine nous ait confisqués notre fromage caoutchouc Kirghize, que nos sacs aient été désinfectés et passés au rayons X à plusieurs reprises, nous étions déjà en Chine ! Le tout était plus drôle qu’ennuyeux : les officiels chinois arrivent au travail en ligne et en marchant au pas, et mettent des masques au premier contact avec les étrangers…
La Chine : Toutes les personnes que nous avons croisées nous disent que Kashgar n’a rien à voir avec la Chine. Ils ont peut être raison, nous nous permettons quand même de décrire en quelques ligne les premières impressions intenses :
- Infrastructure : les routes sont parfaites, il y a de l’eau courante et elle peut même être chaude et il y a de l’électricité tout le temps
- Trafic : 95% des scooters sont électriques, il y a un réseau de bus locaux qui semble plutôt bien tourner
- Propreté : les gens crachent mais très peu. Les déchets sont triés et les routes sont toutes propres
- Hommes et langue : la communication s’annonce encore plus difficile mais les gens sont aussi ouverts et sympathiques qu’en Asie centrale
- Niveau de vie : nous n’avons logiquement pas vu derrière les coulisses, Kashgar est cependant, mesuré avec des standards européens, définitivement la ville la plus développée que nous ayons croisée depuis que nous avons quitté l’Iran. Quasiment tout le monde semble avoir une occupation, les maisons sont en bon état (mise à part la vieille ville) et il y a pleins de magasins partout
- Ordre: Voir le film sur flickr
- Pouvoir : Quand il y a des caravanes de camions chargées de militaires armés qui sillonnent les rues, que la mosquée est simplement fermée lors du week-end musulman et que dans le centre à côté de la statue de Mao sont retransmis les nouvelles des émeutes d’Urumqi sur un écran plat géant, nous comprenons cependant que nous ne sommes pas en Europe centrale
Nach bestander Entry Inspection (Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C Körpertemperatur – wolltet ihr doch schon lange mal wissen…), Beschlagnahmung unseres kirgisischen Gummi-Käses durch die Quarantäne-Officials, Desinfizieren und mehrfachem Röntgen unserer Rucksäcke waren wir dann auch schon in China! Das ganze war übrigens mehr amüsant als mühsam. Chinesische Offizielle traben in in Reih- und Glied zur Arbeit an, beim Ersten Kontakt mit Einreisenden wird die Gesichtsmaske aufgesetzt, …
China: Alle Leute die wir antrafen sagten zu uns «ihr seid in Kashgar, nicht in China». Das mag sein. Wir erlauben uns jetzt aber doch, die ersten, recht intensiven Eindrücke, kurz niederzuschreiben.
- Infrastruktur: Die Strassen sind perekt, es gibt fliessendes, warmes Wasser und Elektrizität
- Verkehr: 95% der Roller funktionieren mit Strom, es gibt ein recht professionnel wirkendes ÖV-Stadtverkehrsnetz
- Sauberkeit: Es wird gespuckt, jedoch sehr wenig. Abfall wird getrennt entsorgt und Dreck auf der Strasse gibt es nicht
- Menschen und Sprache: Die Kommunikation scheint noch einmal etwas schwieriger zu werden, die Leute sind jedoch so offen und herzlich wie wir es uns von den letzten drei Monaten reisen gewöhnt sind
- Lebensstandard: Wir haben logischerweise nicht hinter die Kulissen gesehen – Kashgar ist an westlichen Standards gemessen jedoch definitiv die am weitesten entwickelte Stadt die wir seit Verlassen des Irans angetroffen haben. Fast jeder und jede scheint irgend einer Beschätigung nachzugehen, die Gebäude sind (die sehr eindrückliche Altstadt ausgeschlossen) in recht gutem Zustand, es wimmelt nur so von kleinen Läden, …
- Ordnung: Siehe Video auf Flickr
- Macht: Wenn mit bewaffneten Soldaten beladene Lastwagen-Karavanen durch die Strassen patroullieren, am muslimischen Wochenende kurz mal die Moschee geschlossen wird und im Zentrum neben der Mao-Statue die Urumqi-News des Staats über den Riesenbildschirm flimmern wird offensichtlich, dass es sich trotz allem nicht um ein zentraleuropäisches Land handelt…
Le voyage de 10 heures pour Kashgar a offert encore une fois des paysages de steppes et de montagnes magnifiques et nous a conduit à un des plus beaux caravansérails que nous ayons vu.
Après avoir passé l’inspection d’entrée avec succès (Température : Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C – c’est l’information que vous attendiez depuis longtemps… !), que les médecins de l’espace de quarantaine nous ait confisqués notre fromage caoutchouc Kirghize, que nos sacs aient été désinfectés et passés au rayons X à plusieurs reprises, nous étions déjà en Chine ! Le tout était plus drôle qu’ennuyeux : les officiels chinois arrivent au travail en ligne et en marchant au pas, et mettent des masques au premier contact avec les étrangers…
La Chine : Toutes les personnes que nous avons croisées nous disent que Kashgar n’a rien à voir avec la Chine. Ils ont peut être raison, nous nous permettons quand même de décrire en quelques ligne les premières impressions intenses :
- Infrastructure : les routes sont parfaites, il y a de l’eau courante et elle peut même être chaude et il y a de l’électricité tout le temps
- Trafic : 95% des scooters sont électriques, il y a un réseau de bus locaux qui semble plutôt bien tourner
- Propreté : les gens crachent mais très peu. Les déchets sont triés et les routes sont toutes propres
- Hommes et langue : la communication s’annonce encore plus difficile mais les gens sont aussi ouverts et sympathiques qu’en Asie centrale
- Niveau de vie : nous n’avons logiquement pas vu derrière les coulisses, Kashgar est cependant, mesuré avec des standards européens, définitivement la ville la plus développée que nous ayons croisée depuis que nous avons quitté l’Iran. Quasiment tout le monde semble avoir une occupation, les maisons sont en bon état (mise à part la vieille ville) et il y a pleins de magasins partout
- Ordre: Voir le film sur flickr
- Pouvoir : Quand il y a des caravanes de camions chargées de militaires armés qui sillonnent les rues, que la mosquée est simplement fermée lors du week-end musulman et que dans le centre à côté de la statue de Mao sont retransmis les nouvelles des émeutes d’Urumqi sur un écran plat géant, nous comprenons cependant que nous ne sommes pas en Europe centrale
Where am I - Kirghizstan
Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Kirghizstan:
- une voiture sur trois a son volant à droite
- tu voies des yourtes et des chevaux partout
- tu peux enfin trouver de tout dans les magasins (comme des céréales Nesquik !!)
- les enfants jettent de l’eau sur les voitures pour s’amuser les jours de fête
- tu entendras le muezzin au sud mais pas au nord
- le billard semble être le jeu le plus populaire
- tu pourras croiser des chameaux sur les plages
- on te servira peut être du lait de jument
- si tu te fais couper les cheveux, on te demandera de te mettre à demi-nu
- beaucoup d’hommes portent le chapeau traditionnel Kirghize noir et blanc
- les maisons n’ont plus les toits plats
- la nouille moyenne fait au moins 2m, tu les manges donc une par une
- les cimetières ressemblent à des ensembles de petits châteaux
- les camions se déplacent en caravane
- c’est le pays le plus développé d’Asie centrale (sans le Kazakhstan)
- une bouteille de vodka coute moins chère qu’une bière
Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Kirgisistan bist :
- Jedes dritte Fahrzeug hat das Steuerrad rechts
- Es gibt mehr Jurten und Pferde als Sternen am Himmel
- In den Läden gibt es alles was du von zuhause vermisst (wie zum Beisiel Nesquik-Flöckli !)
- An Feiertagen bespritzen die Kinder vorbeifahrende Autos mit Wasser
- Der Muezzin holt dich im Süden, nicht aber im Norden aus dem Schlaf
- Billard scheint ein Volkssport zu sein
- Wenn du Glück hast triffst du am Strand auf Kamele
- Wenn du weniger Glück hast gibts zum Apero Stuten-Milch
- In den Coiffeur-Stuhl setzt du dich bitte “oben ohne”
- Viele Männer tragen den trraditionellen, schwarz-weissen, kirgisischen Hut
- Häuser sind oft aus Holz und haben ein Gibeldach (ein rechter Kontrast zu den Lehmhütten der vergangenen Wochen)
- Die durchschnittliche Nudel ist ca. 2 Meter lang
- Friedhöfe bestehen aus unzähligen kleinen Schlössern
- Die Lastwagen fahren in guter alter Seidenstrassen-Manier in Karavanen-Formation
- Kirgisistan ist zweifellos das am weitesten entwickelte zentralasiatische Land (ohne Kasachstan gesehen zu haben)
- Eine Flasche Vodka ist günstiger als eine Flasche Bier
- une voiture sur trois a son volant à droite
- tu voies des yourtes et des chevaux partout
- tu peux enfin trouver de tout dans les magasins (comme des céréales Nesquik !!)
- les enfants jettent de l’eau sur les voitures pour s’amuser les jours de fête
- tu entendras le muezzin au sud mais pas au nord
- le billard semble être le jeu le plus populaire
- tu pourras croiser des chameaux sur les plages
- on te servira peut être du lait de jument
- si tu te fais couper les cheveux, on te demandera de te mettre à demi-nu
- beaucoup d’hommes portent le chapeau traditionnel Kirghize noir et blanc
- les maisons n’ont plus les toits plats
- la nouille moyenne fait au moins 2m, tu les manges donc une par une
- les cimetières ressemblent à des ensembles de petits châteaux
- les camions se déplacent en caravane
- c’est le pays le plus développé d’Asie centrale (sans le Kazakhstan)
- une bouteille de vodka coute moins chère qu’une bière
Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Kirgisistan bist :
- Jedes dritte Fahrzeug hat das Steuerrad rechts
- Es gibt mehr Jurten und Pferde als Sternen am Himmel
- In den Läden gibt es alles was du von zuhause vermisst (wie zum Beisiel Nesquik-Flöckli !)
- An Feiertagen bespritzen die Kinder vorbeifahrende Autos mit Wasser
- Der Muezzin holt dich im Süden, nicht aber im Norden aus dem Schlaf
- Billard scheint ein Volkssport zu sein
- Wenn du Glück hast triffst du am Strand auf Kamele
- Wenn du weniger Glück hast gibts zum Apero Stuten-Milch
- In den Coiffeur-Stuhl setzt du dich bitte “oben ohne”
- Viele Männer tragen den trraditionellen, schwarz-weissen, kirgisischen Hut
- Häuser sind oft aus Holz und haben ein Gibeldach (ein rechter Kontrast zu den Lehmhütten der vergangenen Wochen)
- Die durchschnittliche Nudel ist ca. 2 Meter lang
- Friedhöfe bestehen aus unzähligen kleinen Schlössern
- Die Lastwagen fahren in guter alter Seidenstrassen-Manier in Karavanen-Formation
- Kirgisistan ist zweifellos das am weitesten entwickelte zentralasiatische Land (ohne Kasachstan gesehen zu haben)
- Eine Flasche Vodka ist günstiger als eine Flasche Bier
Nourriture kirghize
La nourriture Kirghize ressemble à celle des autres pays d’Asie Centrale…en meilleur! Tout est moins gras, ayant plus de goût et enfin avec plus de légumes !
Nous avons retrouvé au Kirghizstan une variété de fruit incroyable après n’avoir vu que des abricots pendant plusieurs semaines, nous avons retrouvé avec délice pêches, melon, cerises etc en quantité sur les marchés.
Pour revenir aux recettes plus typiques, les « Laghman », de grandes nouilles (voir très grandes) est le plat que l’on a vu le plus dans les assiettes Kirghizes sous l’influence des Dungans, les chinois musulman. En les préparant les cuisiniers les frappe énergiquement sur une table (nous n’avons toujours pas compris pourquoi). Elles se dégustent généralement avec des légumes sautées et une sauce à la tomate et peuvent même être servies dans certains restaurants, légèrement relevées.
La boisson la plus répandue dans les campagnes Kirghize est le « Koumis », du lait de jument fermenté. Nous n’avons pas eu l’occasion de gouter et pas non plus beaucoup essayé de la provoquer d’ailleurs… Au regard de la tête des touristes nous mimant celle qu’ils ont faite en buvant, ça n’a pas l’air terrible.
Nous avons retrouvé au Kirghizstan une variété de fruit incroyable après n’avoir vu que des abricots pendant plusieurs semaines, nous avons retrouvé avec délice pêches, melon, cerises etc en quantité sur les marchés.
Pour revenir aux recettes plus typiques, les « Laghman », de grandes nouilles (voir très grandes) est le plat que l’on a vu le plus dans les assiettes Kirghizes sous l’influence des Dungans, les chinois musulman. En les préparant les cuisiniers les frappe énergiquement sur une table (nous n’avons toujours pas compris pourquoi). Elles se dégustent généralement avec des légumes sautées et une sauce à la tomate et peuvent même être servies dans certains restaurants, légèrement relevées.
La boisson la plus répandue dans les campagnes Kirghize est le « Koumis », du lait de jument fermenté. Nous n’avons pas eu l’occasion de gouter et pas non plus beaucoup essayé de la provoquer d’ailleurs… Au regard de la tête des touristes nous mimant celle qu’ils ont faite en buvant, ça n’a pas l’air terrible.
mardi 14 juillet 2009
Karakol-Naryn
Mit einer für unseren Geschmack etwas gar langsamen Marchrutka gings dem stahlblauen Issyk-Kul-See entlang nach Westen. Linker Hand die verschneiten Thian Shan, rechter Hand, im Hintergrund des Sees, eine weitere Gebirgskette. Der See gesäumt von traumhaften Sandstränden.
Bei einem weiteren Halt trafen wir, in einem Elektrowarenladen, auf der Suche nach einem Snickers, unsere Schweizer Camper-Freunde aus Achkhabad wieder. Die Welt ist klein. Raus aus der Marchrutka und rein in den Camper…
Nach kurzem Kaffeeplausch gings dann mit einer für unseren Geschmack etwas gar zügig fahrenden Marchrutka und schiesslich mit einem dieser Schumacher-Taxifahrer weiter nach Süden. In gewohnter Manier, über den einen oder anderen Pass, vorbei am einen oder anderen Bergsee und schon waren es wieder hundert Photos mehr…
Für unseren letzten Kirgisistan-Abend gab’s dann noch einmal Zentralasien pur: Abendessen in einem Festssaal (40 Tische, 200 goldene Stühle, 4 Gäste) und Übernachtung im Sowjet-Hotel. Tönt jetzt alles nicht so verlockend, am nächsten Tag aus Kirgisistan abzureisen war aber nicht einfach…
Dans un Marchrutka, un peu trop tremblant à notre goût, nous sommes partis en direction de l’ouest en longeant le lac bleu foncé d’Issy-Kul. Sur notre gauche se tenaient les Tian shan enneigés, sur notre droite derrière le lac, une autre chaine de montagne. Le bord du lac était parsemé de magnifiques plages.
Lors d’une pause, nous avons rencontré (à la recherche d’un snickers) nos amis suisses d’Achkhabad dans un magasin d’électroménager,. Le monde est bien petit ! Nous sommes donc sortis du Marchrutka et rentrés dans leur camping car…
Après une courte pause café, le voyage a continué dans un Marchrutka, cette fois un peu trop rapide à notre gout, avec un de ces fameux chauffeurs de taxi Schumacher. Comme d’habitude, nous avons traversé quelques cols, longé quelques lacs et hop 100 photos de plus dans l’appareil!
Pour notre dernier soir au Kirghizstan, encore une fois l’Asie centrale pure : diner dans une salle des fête dorée avec 40 tables dorées, 200 chaises dorées, 4 clients… puis la nuit dans un hôtel de l’ère soviétique. Tout ça n’a pas l’air bien sympathique mais quitter le Kirghizstan le lendemain a été bien difficile.
Bei einem weiteren Halt trafen wir, in einem Elektrowarenladen, auf der Suche nach einem Snickers, unsere Schweizer Camper-Freunde aus Achkhabad wieder. Die Welt ist klein. Raus aus der Marchrutka und rein in den Camper…
Nach kurzem Kaffeeplausch gings dann mit einer für unseren Geschmack etwas gar zügig fahrenden Marchrutka und schiesslich mit einem dieser Schumacher-Taxifahrer weiter nach Süden. In gewohnter Manier, über den einen oder anderen Pass, vorbei am einen oder anderen Bergsee und schon waren es wieder hundert Photos mehr…
Für unseren letzten Kirgisistan-Abend gab’s dann noch einmal Zentralasien pur: Abendessen in einem Festssaal (40 Tische, 200 goldene Stühle, 4 Gäste) und Übernachtung im Sowjet-Hotel. Tönt jetzt alles nicht so verlockend, am nächsten Tag aus Kirgisistan abzureisen war aber nicht einfach…
Dans un Marchrutka, un peu trop tremblant à notre goût, nous sommes partis en direction de l’ouest en longeant le lac bleu foncé d’Issy-Kul. Sur notre gauche se tenaient les Tian shan enneigés, sur notre droite derrière le lac, une autre chaine de montagne. Le bord du lac était parsemé de magnifiques plages.
Lors d’une pause, nous avons rencontré (à la recherche d’un snickers) nos amis suisses d’Achkhabad dans un magasin d’électroménager,. Le monde est bien petit ! Nous sommes donc sortis du Marchrutka et rentrés dans leur camping car…
Après une courte pause café, le voyage a continué dans un Marchrutka, cette fois un peu trop rapide à notre gout, avec un de ces fameux chauffeurs de taxi Schumacher. Comme d’habitude, nous avons traversé quelques cols, longé quelques lacs et hop 100 photos de plus dans l’appareil!
Pour notre dernier soir au Kirghizstan, encore une fois l’Asie centrale pure : diner dans une salle des fête dorée avec 40 tables dorées, 200 chaises dorées, 4 clients… puis la nuit dans un hôtel de l’ère soviétique. Tout ça n’a pas l’air bien sympathique mais quitter le Kirghizstan le lendemain a été bien difficile.
Karakol, Jeti-Öghüz, Altyn Arashan
Karakol am südöstlichen Ende des Issyk-Kul Sees diente uns als Ausgangsort für verschiedene Ausflüge in die Region der Terskej Alatau- und der Thian Shan-Gebirge. Als besondere Highlights gilt es dabei zu vermerken:
- Vieh-Markt in Karakol: Ein Pferd gibts ab 300 USD
- Sanatorium Jeti-Öghüz: Die in Reih und Glied aufgereihten Badewannen sind durch Milchglaswände abgetrennt. Eine Wanne, 8 Minuten, kostet 40 Som (1 Franken). Sauber fühlt man sich danach nicht, aber gesund… Boris Jelzin hat 1991 auch hier geplanscht!
- Blumen-Tal: Pferde durch Kühe ersetzen und fertig ist das Schweizerland
- Altyn Arashan: Mit dem Pferd über Stock und Stein und dann entspannen in einer heissen Quelle
Karakol, à la pointe sud-est du lac d’Issy-Kul, nous a servi de base pour explorer la région des montagnes des Terskey Alatau et Thian Shan. Les principaux points d’intérêt de la région étaient :
- Marché aux animaux à Karakol : on peut acheter un cheval pour 300 dollars
- Sanatorium Jeti-Öghüz : Les baignoires alignées les unes à côté des autres et séparées par du verre opaque. Un bain de 8 minutes coute 40 Soms (80 centimes). On ne se sent pas propre après, mais en bonne santé… Boris Eltsine a lui aussi barboté ici en 1991, Matthias est persuadé que c’était dans la même baignoire que lui !
- Vallée des fleurs : remplacez les chevaux par des vaches et on se croirait en Suisse
- Altyn Arachan : ballade à cheval et relaxation dans les sources chaudes
- Vieh-Markt in Karakol: Ein Pferd gibts ab 300 USD
- Sanatorium Jeti-Öghüz: Die in Reih und Glied aufgereihten Badewannen sind durch Milchglaswände abgetrennt. Eine Wanne, 8 Minuten, kostet 40 Som (1 Franken). Sauber fühlt man sich danach nicht, aber gesund… Boris Jelzin hat 1991 auch hier geplanscht!
- Blumen-Tal: Pferde durch Kühe ersetzen und fertig ist das Schweizerland
- Altyn Arashan: Mit dem Pferd über Stock und Stein und dann entspannen in einer heissen Quelle
Karakol, à la pointe sud-est du lac d’Issy-Kul, nous a servi de base pour explorer la région des montagnes des Terskey Alatau et Thian Shan. Les principaux points d’intérêt de la région étaient :
- Marché aux animaux à Karakol : on peut acheter un cheval pour 300 dollars
- Sanatorium Jeti-Öghüz : Les baignoires alignées les unes à côté des autres et séparées par du verre opaque. Un bain de 8 minutes coute 40 Soms (80 centimes). On ne se sent pas propre après, mais en bonne santé… Boris Eltsine a lui aussi barboté ici en 1991, Matthias est persuadé que c’était dans la même baignoire que lui !
- Vallée des fleurs : remplacez les chevaux par des vaches et on se croirait en Suisse
- Altyn Arachan : ballade à cheval et relaxation dans les sources chaudes
Cholpon Ata
Cholpon Ata, station balnéaire pour Russes et Kirghize a été notre première étape vers Karakol, sur le lac d’Issy-Kul. Après une periode relativement froide dans.le Pamir et un séjour en ville, l’idée d’un petit séjour à la plage nous tentait bien. Arrivés la bas, une pluie battante ne nous a pas permis de réaliser notre séance baignade.
Nous avons profité des circonstances pour tester notre équipement d’extérieur et nous sommes partis à la plage. Au retour, de jeunes Kirghizes nous ont conviés à une compétition de natation synchronisée dans laquelle ils se rendaient. Nous nous attendions à trouver une compétition intense et d’impressionnantes performances sportives. Arrivés à la piscine, une personne a demandé à Matthias de devenir membre du Jury. Celui-ci a tant bien que mal essayé d’expliquer qu’il n’y connaissait rien à la natation synchronisée, on lui a rétorqué que cela n’avait aucune importance qu’il fallait juste juger du « fun » de la prestation. Nous avons donc pris place sur des fauteuils rouges au bord de la piscine. Quelques minutes après, des dizaines de groupes de garçons ont tenté avec maintes acrobaties (qui n’avaient rien de synchronisées !) de faire de plus en plus rire l’assemblée. Apres la première prestation on a appelé au micro Matthiaaaaaaaaaaaas de Schwizaaaaria (plus d applaudissement que pour les nageurs ;-)… « Strastwuitie, Spassiba, Kharashoooooooooo !!! » (Bonjour, merci, super) Une vraie star !!!
Cholpon Ata liegt am Issyk-Kul See und ist eine der bevorzugten Sommerferien-Destinationen der Russen und der Kasachen. Nach einer Zeit relativer Kälte im Pamir und einem Städte-Aufenthalt waren wir der Badeurlaub-Idee nicht abgeneigt. Wir beschlossen also, in diesem Ort einen Stopp einzulegen. Aus dem Badeplausch wurde jedoch nichts. Es regnete in Strömen…
Wir nutzten die Gelegenheit, um unser Outdoor-Equipement zu testen und machten uns auf an den Strand. Dort wurden wir von ein paar Sportlern darauf aufmerksam gemacht, dass im Hallenbad ein Synchronschwimm-Wettkampf stattfinden würde. Nix wie hin! Im Hallenbad waren zwar noch die Familien am Planschen, Kameras und Fotografen liessen jedoch darauf schliessen, dass noch mehr kommen würde. Und so war es. Matthias wurde kurzum zum Jury-Mitglied erkoren und Mikrofon in der Hand, nahmen wir Platz auf den roten Sesseln am Beckenrand.
Nach der ersten Darbietung wurde dann auch “Mathiaaaaaaaaaaaaas, Schwizaaaaaaaaaariaaaaaaaa” (mehr Applaus als für die Athleten) gebeten, die Darbietung zu kommentieren…
”Strastwuitie, Spassiba, Charaschoooooooo !!!” (Hallo, Merci, Super – die Halle bebte…)
Auch das ist Zentralasien! Es sei der Korrektheit halber viellicht noch vermerkt, dass es sich beim Anlass mehr um ein Plauschturnier als um einen Spitzenkampf handelte. Gelungenes Spektakel…
Nous avons profité des circonstances pour tester notre équipement d’extérieur et nous sommes partis à la plage. Au retour, de jeunes Kirghizes nous ont conviés à une compétition de natation synchronisée dans laquelle ils se rendaient. Nous nous attendions à trouver une compétition intense et d’impressionnantes performances sportives. Arrivés à la piscine, une personne a demandé à Matthias de devenir membre du Jury. Celui-ci a tant bien que mal essayé d’expliquer qu’il n’y connaissait rien à la natation synchronisée, on lui a rétorqué que cela n’avait aucune importance qu’il fallait juste juger du « fun » de la prestation. Nous avons donc pris place sur des fauteuils rouges au bord de la piscine. Quelques minutes après, des dizaines de groupes de garçons ont tenté avec maintes acrobaties (qui n’avaient rien de synchronisées !) de faire de plus en plus rire l’assemblée. Apres la première prestation on a appelé au micro Matthiaaaaaaaaaaaas de Schwizaaaaria (plus d applaudissement que pour les nageurs ;-)… « Strastwuitie, Spassiba, Kharashoooooooooo !!! » (Bonjour, merci, super) Une vraie star !!!
Cholpon Ata liegt am Issyk-Kul See und ist eine der bevorzugten Sommerferien-Destinationen der Russen und der Kasachen. Nach einer Zeit relativer Kälte im Pamir und einem Städte-Aufenthalt waren wir der Badeurlaub-Idee nicht abgeneigt. Wir beschlossen also, in diesem Ort einen Stopp einzulegen. Aus dem Badeplausch wurde jedoch nichts. Es regnete in Strömen…
Wir nutzten die Gelegenheit, um unser Outdoor-Equipement zu testen und machten uns auf an den Strand. Dort wurden wir von ein paar Sportlern darauf aufmerksam gemacht, dass im Hallenbad ein Synchronschwimm-Wettkampf stattfinden würde. Nix wie hin! Im Hallenbad waren zwar noch die Familien am Planschen, Kameras und Fotografen liessen jedoch darauf schliessen, dass noch mehr kommen würde. Und so war es. Matthias wurde kurzum zum Jury-Mitglied erkoren und Mikrofon in der Hand, nahmen wir Platz auf den roten Sesseln am Beckenrand.
Nach der ersten Darbietung wurde dann auch “Mathiaaaaaaaaaaaaas, Schwizaaaaaaaaaariaaaaaaaa” (mehr Applaus als für die Athleten) gebeten, die Darbietung zu kommentieren…
”Strastwuitie, Spassiba, Charaschoooooooo !!!” (Hallo, Merci, Super – die Halle bebte…)
Auch das ist Zentralasien! Es sei der Korrektheit halber viellicht noch vermerkt, dass es sich beim Anlass mehr um ein Plauschturnier als um einen Spitzenkampf handelte. Gelungenes Spektakel…
Och - Bishkek
Nous avons traversé le Kirghizstan du sud au nord en taxi partagé pour nous diriger vers la capitale, visa chinois oblige…
Encore une fois la diversité des paysages nous a surpris. Nous avons alterné de longues heures dans les plaines, admirant de sublimes lacs avant de grimper à …m dans la chaine de montagne de l’Alatau Kirghize. Toujours des yourtes, des moutons et des chevaux à ne plus pouvoir les compter.
Bishkek est une ville qui a été marquée par la culture soviétique, la plupart des bâtiments importants sont d’énormes bâtisses sans grand charme que l’on imaginerait mieux en Russie. Nous avons été encore une fois étonné du peu de ressentiment qu’il y a ici envers les Russes qui avaient tout de même tenté de supprimer tout caractère identitaire de chaque peuple et avaient interdit la religion : on trouve encore une faucille et un marteau par ci, une statue de Lénine par là…
Um bei einer weiteren China-Botschaft um ein Visum zu betteln, traversierten wir Kirgisistan von Süden nach Norden im Gemeinschaftstaxi…
Ein weiteres Mal entschädigte jedoch schon alleine die Fahrt für die Mühen. Die zehnstünige Reise führte durch lange nicht mehr gesehene Landwirtschaftsgebiete, durch Täler, entlang von Bergseen und schliesslich über das kirgisische Alatau-Gebirge nach Bischkek. Entlang der Strasse die klassische Kirgisistan-Szenerie bestehend aus Jurten (davor steht übrigens nicht selten ein Mercedes), unzähligen Schafen und Pferden, …
Bischkek ist recht grün, besitzt mehrere gute Restaurants und Internetcafés und ist somit kein unangenehmer Ort, um einen Lese-, Schreib- und Blogstop einzulegen. Ausser einigen architektonischen Meisterwerken aus der Sowjetzeit und einer Leninstatue gibt es allerdings nicht viel zu sehen. So waren wir denn auch nicht unglücklich, dass die diesmal erfolgreiche Visa-Prozedur nur zwei Tage in Anspruch nahm…
Encore une fois la diversité des paysages nous a surpris. Nous avons alterné de longues heures dans les plaines, admirant de sublimes lacs avant de grimper à …m dans la chaine de montagne de l’Alatau Kirghize. Toujours des yourtes, des moutons et des chevaux à ne plus pouvoir les compter.
Bishkek est une ville qui a été marquée par la culture soviétique, la plupart des bâtiments importants sont d’énormes bâtisses sans grand charme que l’on imaginerait mieux en Russie. Nous avons été encore une fois étonné du peu de ressentiment qu’il y a ici envers les Russes qui avaient tout de même tenté de supprimer tout caractère identitaire de chaque peuple et avaient interdit la religion : on trouve encore une faucille et un marteau par ci, une statue de Lénine par là…
Um bei einer weiteren China-Botschaft um ein Visum zu betteln, traversierten wir Kirgisistan von Süden nach Norden im Gemeinschaftstaxi…
Ein weiteres Mal entschädigte jedoch schon alleine die Fahrt für die Mühen. Die zehnstünige Reise führte durch lange nicht mehr gesehene Landwirtschaftsgebiete, durch Täler, entlang von Bergseen und schliesslich über das kirgisische Alatau-Gebirge nach Bischkek. Entlang der Strasse die klassische Kirgisistan-Szenerie bestehend aus Jurten (davor steht übrigens nicht selten ein Mercedes), unzähligen Schafen und Pferden, …
Bischkek ist recht grün, besitzt mehrere gute Restaurants und Internetcafés und ist somit kein unangenehmer Ort, um einen Lese-, Schreib- und Blogstop einzulegen. Ausser einigen architektonischen Meisterwerken aus der Sowjetzeit und einer Leninstatue gibt es allerdings nicht viel zu sehen. So waren wir denn auch nicht unglücklich, dass die diesmal erfolgreiche Visa-Prozedur nur zwei Tage in Anspruch nahm…
jeudi 2 juillet 2009
Nourriture Tadjike
Après l’Ouzbékistan, nous étions enchantés de pouvoir enfin changer de régime alimentaire ! Nous n’avons pas été déçus par la diversité de plats que nous avons pu découvrir. Bien sûr nous avons retrouvé des éléments communs à tous les pays d’Asie Centrale comme les Chachliks, brochettes de viandes cuites au feu de bois, mais aussi découvert quelques spécificités.
Le thé est au centre de tous les moments de la journée : matin, midi, après midi, soir… on le boit même dans le Pamir avec du lait, du beurre et… du sel («Tshir chai»)!
Dans les montagnes, le yak est l’animal roi. On utilise non seulement ses poils pour réaliser cordes et tapis mais on utilise également son lait pour faire du beurre et des yaourts délicieux.
Le repas le plus courant que nous ayons mangé est un bouillon de légumes avec des pâtes et du riz (légumes se résumant à des bouillons cubes dans les endroits les plus inaccessibles et où les gens sont les plus démunis). Cette soupe peut également être agrémentée de viande. Souvent présent également le «Tuhum Barak» un plat de ravioli farcis à l’œuf et nappé d’huile de sésame ou encore le «Barsook», bouchés de pâte frites.
Nous avons également pu déguster quelques plats, témoins du passé soviétique du pays, comme le «Borj», une bouillie épaisse de viande et de céréales.
Nach Usbekistan waren wir nur zu glücklich, eine andere Küche auzuprobieren... Wir wurden nicht enttäuscht und hatten das Gück, unterschiedlichste tadschickische Spezialitäten zu degustieren. Wir haben natürlich klassische zentralasiatische Elemente wie die Schaschlicks, auf Kohle gegrillte Fleischspiesse, wiedergefunden, jedoch auch ein paar neue Entdeckungen gemacht.
Der Tee ist aus dem tadschikischen Tagesablauf nicht wegzudenken: Morgen, Mittag, Nachmittag, Abend, … er wird im Pamir auch mit Milch, Butter und … Salz getrunken («Tshir chai»)!
In den Bergen ist der Jak der König der Tiere. Aus seinem Fell werden Schnüre und Teppiche hergestellt, aus der Milch entstehen Butter und Joghurt, echte Delikatessen!
Die am häufigsten angetroffene Speise ist ein Bouillon mit Gemüse, Nudeln oder Reis (in den ärmsten Gegenden wird das Gemüse oft einfach durch Gemüsebouillon ersetzt). Die entsprechenden Suppen werden manchmal mit einem Stück Fleisch angereichert. Ebenfalls recht populär sind die «Tuhum Barak», mit Eiern gefüllte Ravioli im Sesam-Öl, sowie die «Barsook», frittierte Teighäppchen.
In der Region existieren zudem einige aus Sowjet-Zeiten stammende Speisen wie der «Borj», eine dicke Brühe bestehend aus Fleisch und Getreide.
Le thé est au centre de tous les moments de la journée : matin, midi, après midi, soir… on le boit même dans le Pamir avec du lait, du beurre et… du sel («Tshir chai»)!
Dans les montagnes, le yak est l’animal roi. On utilise non seulement ses poils pour réaliser cordes et tapis mais on utilise également son lait pour faire du beurre et des yaourts délicieux.
Le repas le plus courant que nous ayons mangé est un bouillon de légumes avec des pâtes et du riz (légumes se résumant à des bouillons cubes dans les endroits les plus inaccessibles et où les gens sont les plus démunis). Cette soupe peut également être agrémentée de viande. Souvent présent également le «Tuhum Barak» un plat de ravioli farcis à l’œuf et nappé d’huile de sésame ou encore le «Barsook», bouchés de pâte frites.
Nous avons également pu déguster quelques plats, témoins du passé soviétique du pays, comme le «Borj», une bouillie épaisse de viande et de céréales.
Nach Usbekistan waren wir nur zu glücklich, eine andere Küche auzuprobieren... Wir wurden nicht enttäuscht und hatten das Gück, unterschiedlichste tadschickische Spezialitäten zu degustieren. Wir haben natürlich klassische zentralasiatische Elemente wie die Schaschlicks, auf Kohle gegrillte Fleischspiesse, wiedergefunden, jedoch auch ein paar neue Entdeckungen gemacht.
Der Tee ist aus dem tadschikischen Tagesablauf nicht wegzudenken: Morgen, Mittag, Nachmittag, Abend, … er wird im Pamir auch mit Milch, Butter und … Salz getrunken («Tshir chai»)!
In den Bergen ist der Jak der König der Tiere. Aus seinem Fell werden Schnüre und Teppiche hergestellt, aus der Milch entstehen Butter und Joghurt, echte Delikatessen!
Die am häufigsten angetroffene Speise ist ein Bouillon mit Gemüse, Nudeln oder Reis (in den ärmsten Gegenden wird das Gemüse oft einfach durch Gemüsebouillon ersetzt). Die entsprechenden Suppen werden manchmal mit einem Stück Fleisch angereichert. Ebenfalls recht populär sind die «Tuhum Barak», mit Eiern gefüllte Ravioli im Sesam-Öl, sowie die «Barsook», frittierte Teighäppchen.
In der Region existieren zudem einige aus Sowjet-Zeiten stammende Speisen wie der «Borj», eine dicke Brühe bestehend aus Fleisch und Getreide.
Where am I - Tadjikistan
Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Tadschikistan bist (gilt vor allem für den Pamir):
- Die Leute bitten dich, sie zu fotografiern
- Es gibt unzählige Murmeltiere
- Was den Schweizern die Kühe, sind den Tadschiken die Jaks
- Auch hier hängt an jeder zweiten Wand ein Porträt. Dieses Mal ist es der spirituelle Führer der Ismaelis, Agha Khan. Nur der Vollständigkeit halber : Der Herr wurde in der Schweiz geboren und wohnt jetzt in der Umgebung von Paris
- Eine Dusche ist im Pamir genau so schwierig zu finden wie ein Bier im Iran
- Der Kochherd dient meist gleichzeitig auch als Heizung – eingeheizt wird mit Kuh- und Jakfladen
- Elektrizität gibt es inetwa gleich oft wie Duschen
- Jeder zweite Tadschike (Frauen, Männer und Kinder) lässt die Arbeit ruhen um dir zuzuwinken, wenn du in deinem Vehikel vorbeibraust
- 95% der Touristen sind Schweizer oder Savoyer
- Als Alternative zur Zigarette schieben sich Männer mehrmals täglich eine Ladung Gras-Pulver unter die Zunge
- Kein Dorf ohne Volleyball-Feld
- 50% des Landes liegen über 3000 müm
- Wenn du in einer Bar ein Bier bestellst wirst du eingeladen, dich in einem durch einen Vorhang abgeschlossenen Kabäuschen niederzulassen
- Der Esstisch besteht normalerweise aus einem auf dem Boden liegenden Tuch
- Du solltest vermeiden , planlos durch die Gegend zu irren. Die in den Grenzgebieten vorhandenen Mienen könnten dir zum Verhängnis werden…
Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Tadjikistan (concerne essentiellement le Pamir):
- Les gens te demandent souvent de les prendre en photo
- Les marmottes sont plus nombreuses que les vaches
- Les vaches sont aux Suisses ce que les yaks sont aux Tadjiks
- Dans chaque salon Pamiri est suspendu un portrait de l’Agha Khan, chef spirituel des chiites Ismaélis qui a largement œuvré à sauver la région de la famine. C’est un homme d’origine suisse qui vit maintenant en région parisienne
- Une douche est aussi difficile à trouver qu’une bière en Iran
- La cuisinière sert souvent également de chauffage et est alimenté avec de la bouse de yaks et de vaches
- L’électricité est aussi aléatoire que la douche…
- Un Tadjiks sur deux (hommes, femmes et enfants) laisse son travail dès que tu passes en voiture pour te faire un signe
- 95% des touristes sont Suisses ou Savoyards
- Les hommes ont tous leur herbe en sachet qui fait office de tabac qu’ils se glissent sous la langue
- Chaque village a son terrain de volley-ball
- 50% du pays se situe au dessus de 3000 mètres d’altitude
- Si tu commandes une bière dans un bar, on t’invitera à t’installer dans une petite pièce isolée par un rideau
- La table est habituellement réalisée avec une nappe à même le sol
- Il faudra vite que tu saches si tu es au Tadjikistan car les routes frontalière sont remplies de mines anti-personnelles…
- Die Leute bitten dich, sie zu fotografiern
- Es gibt unzählige Murmeltiere
- Was den Schweizern die Kühe, sind den Tadschiken die Jaks
- Auch hier hängt an jeder zweiten Wand ein Porträt. Dieses Mal ist es der spirituelle Führer der Ismaelis, Agha Khan. Nur der Vollständigkeit halber : Der Herr wurde in der Schweiz geboren und wohnt jetzt in der Umgebung von Paris
- Eine Dusche ist im Pamir genau so schwierig zu finden wie ein Bier im Iran
- Der Kochherd dient meist gleichzeitig auch als Heizung – eingeheizt wird mit Kuh- und Jakfladen
- Elektrizität gibt es inetwa gleich oft wie Duschen
- Jeder zweite Tadschike (Frauen, Männer und Kinder) lässt die Arbeit ruhen um dir zuzuwinken, wenn du in deinem Vehikel vorbeibraust
- 95% der Touristen sind Schweizer oder Savoyer
- Als Alternative zur Zigarette schieben sich Männer mehrmals täglich eine Ladung Gras-Pulver unter die Zunge
- Kein Dorf ohne Volleyball-Feld
- 50% des Landes liegen über 3000 müm
- Wenn du in einer Bar ein Bier bestellst wirst du eingeladen, dich in einem durch einen Vorhang abgeschlossenen Kabäuschen niederzulassen
- Der Esstisch besteht normalerweise aus einem auf dem Boden liegenden Tuch
- Du solltest vermeiden , planlos durch die Gegend zu irren. Die in den Grenzgebieten vorhandenen Mienen könnten dir zum Verhängnis werden…
Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es au Tadjikistan (concerne essentiellement le Pamir):
- Les gens te demandent souvent de les prendre en photo
- Les marmottes sont plus nombreuses que les vaches
- Les vaches sont aux Suisses ce que les yaks sont aux Tadjiks
- Dans chaque salon Pamiri est suspendu un portrait de l’Agha Khan, chef spirituel des chiites Ismaélis qui a largement œuvré à sauver la région de la famine. C’est un homme d’origine suisse qui vit maintenant en région parisienne
- Une douche est aussi difficile à trouver qu’une bière en Iran
- La cuisinière sert souvent également de chauffage et est alimenté avec de la bouse de yaks et de vaches
- L’électricité est aussi aléatoire que la douche…
- Un Tadjiks sur deux (hommes, femmes et enfants) laisse son travail dès que tu passes en voiture pour te faire un signe
- 95% des touristes sont Suisses ou Savoyards
- Les hommes ont tous leur herbe en sachet qui fait office de tabac qu’ils se glissent sous la langue
- Chaque village a son terrain de volley-ball
- 50% du pays se situe au dessus de 3000 mètres d’altitude
- Si tu commandes une bière dans un bar, on t’invitera à t’installer dans une petite pièce isolée par un rideau
- La table est habituellement réalisée avec une nappe à même le sol
- Il faudra vite que tu saches si tu es au Tadjikistan car les routes frontalière sont remplies de mines anti-personnelles…
Rangkul - Karakul - Och
La route entre Rangkul et Karakul longeait en grande partie la frontière avec la Chine Alors que nous aurions pu passer en Afghanistan simplement en rehaussant le pantalon et en traversant une petite rivière, même Mac Giver aurait eu du mal a passer la frontière Chinoise qui est marquée par une barrière en fil barbelé plutôt impressionnante.
Nous avons passé un autre petit col (le Ak-Baital, 4655 m), et sommes redescendus de 700m au splendide le Lac de Kara-Kul, plus grand lac du Tadjikistan. Notre séjour au Tadjikistan s’est achevé avec l’ascension d’une montagne surplombant le lac et l’intégralité du Pamir… kharasho !
Le passage de frontière avec le Kirghizstan nous a offert encore une fois un contraste incroyable entre les deux pays. Se sont étalées devant nous de grandes étendues de verdures remplies de yourtes et de milliers de chevaux.
Nous avons retrouvé la civilisation d’Och avec un certain plaisir, en grande partie pour la douche (bien que froide) et les nombreux fruits du bazar qui nous avait tout de même bien manqués !
Die Strasse zwischen Rangkul und Karakul führt grösstenteils entlang der chinesischen Grenze. Während wir an manchen Stellen mit hochgekrempelten Hosen recht porblemlos nach Afghanistan hätten spazieren können, hätte wahrscheinlich sogar Mc Giver gewisse Mühe bekundet, nach China zu gelangen. Die Grenze wird durch einen recht eindrücklichen Stacheldrahtzaun markiert.
Wir traversierten einen weiteren Pass (den Ak-Baital, 4655 müm) um auf der anderen Seite und 700 Meter tiefer, den grössten tadschikischen See, den Kara-Kul, zu bestaunen. Zum Abschuss unseres Tadschikistan-Aufenthalts bestiegen wir einen den See und den Pamir überragenden Berg… kharasho!
Nach dem Passieren der kirgisischen Grenze kamen wir einmal mehr in den Genuss, unglaubliche Kontraste zwischen zwei Nachbarländern zu beobachten. Vor uns breitete sich nun eine grüne Hügellandschaft mit Jurten und tausenden Pferden aus.
In Och tauchten wir wieder ins Stadtleben ein und waren nicht unglücklich, nach zehn Tagen eine Dusche (wenn auch kalt) und auf dem Bazar Früchte vorzufinden.
Nous avons passé un autre petit col (le Ak-Baital, 4655 m), et sommes redescendus de 700m au splendide le Lac de Kara-Kul, plus grand lac du Tadjikistan. Notre séjour au Tadjikistan s’est achevé avec l’ascension d’une montagne surplombant le lac et l’intégralité du Pamir… kharasho !
Le passage de frontière avec le Kirghizstan nous a offert encore une fois un contraste incroyable entre les deux pays. Se sont étalées devant nous de grandes étendues de verdures remplies de yourtes et de milliers de chevaux.
Nous avons retrouvé la civilisation d’Och avec un certain plaisir, en grande partie pour la douche (bien que froide) et les nombreux fruits du bazar qui nous avait tout de même bien manqués !
Die Strasse zwischen Rangkul und Karakul führt grösstenteils entlang der chinesischen Grenze. Während wir an manchen Stellen mit hochgekrempelten Hosen recht porblemlos nach Afghanistan hätten spazieren können, hätte wahrscheinlich sogar Mc Giver gewisse Mühe bekundet, nach China zu gelangen. Die Grenze wird durch einen recht eindrücklichen Stacheldrahtzaun markiert.
Wir traversierten einen weiteren Pass (den Ak-Baital, 4655 müm) um auf der anderen Seite und 700 Meter tiefer, den grössten tadschikischen See, den Kara-Kul, zu bestaunen. Zum Abschuss unseres Tadschikistan-Aufenthalts bestiegen wir einen den See und den Pamir überragenden Berg… kharasho!
Nach dem Passieren der kirgisischen Grenze kamen wir einmal mehr in den Genuss, unglaubliche Kontraste zwischen zwei Nachbarländern zu beobachten. Vor uns breitete sich nun eine grüne Hügellandschaft mit Jurten und tausenden Pferden aus.
In Och tauchten wir wieder ins Stadtleben ein und waren nicht unglücklich, nach zehn Tagen eine Dusche (wenn auch kalt) und auf dem Bazar Früchte vorzufinden.
mercredi 1 juillet 2009
Boulounkoul - Mourgab - Rangkul
Peu après Boulounkoul nous avons rejoint la Pamir Highway. Premier goudron depuis sept jours, mais bien évidemment loin du confort de nos routes européennes… Les voitures se font ici tout de même un peu plus nombreuses. En 4 heures de trajet nous avons croisé peut être 10 véhicules dont 8 camions chinois. Les Chinois ne construisent en effet pas seulement les infrastructures d’Asie Centrale mais importent également nourriture et matières de construction en tout genre. Certains parlent même d’une nouvelle route de la soie…
La Chine omniprésente sur la route est devenu encore plus visible une fois arrive a Rangkul par un sommet gigantesque qui s’est imposé devant nous : le Muztag Ata (7546 m). L’ascension d’une colline de 400 m entre 3 et 7h du matin pour aller l’admirer a encore augmentée notre désir de découvrir le Pays du Soleil levant !
Kurz nach Boulounkoul erreichten wir den Pamir-Highway. Die erste befestigte Piste seit sieben Tagen, aber natürich immer noch meilenweit vom Konfort unserer Strassen entfernt… Dennoch kreuzten wir hier nun wieder einige Fahrzeuge. In vier Stunden Fahrt trafen wir auf zehn motorisierte Vehikel, davon acht chinesische Trucks. Die Chinesen bauen hier nicht nur die Infrastruktur sondern versorgen Zentralasien auch mit Nahrungsmitteln und Baumaterialien. Einige Einheimische sprechen gar von einer neuen Seidenstrasse…
China, omnipräsent auf der Strasse, wird in Rangkul noch besser sichtbar: der Muztag Ata (7546m) tront unweit der tadschikischen Grenze. Um diesen Gipfel noch besser zu sehen, brachen wir am nächsten Morgen um 3 Uhr auf, einen 400 m hohen Hügel zu besteigen. Seither können wir es kaum mehr erwarten, das Land der aufgehenden Sonne zu entdecken!
La Chine omniprésente sur la route est devenu encore plus visible une fois arrive a Rangkul par un sommet gigantesque qui s’est imposé devant nous : le Muztag Ata (7546 m). L’ascension d’une colline de 400 m entre 3 et 7h du matin pour aller l’admirer a encore augmentée notre désir de découvrir le Pays du Soleil levant !
Kurz nach Boulounkoul erreichten wir den Pamir-Highway. Die erste befestigte Piste seit sieben Tagen, aber natürich immer noch meilenweit vom Konfort unserer Strassen entfernt… Dennoch kreuzten wir hier nun wieder einige Fahrzeuge. In vier Stunden Fahrt trafen wir auf zehn motorisierte Vehikel, davon acht chinesische Trucks. Die Chinesen bauen hier nicht nur die Infrastruktur sondern versorgen Zentralasien auch mit Nahrungsmitteln und Baumaterialien. Einige Einheimische sprechen gar von einer neuen Seidenstrasse…
China, omnipräsent auf der Strasse, wird in Rangkul noch besser sichtbar: der Muztag Ata (7546m) tront unweit der tadschikischen Grenze. Um diesen Gipfel noch besser zu sehen, brachen wir am nächsten Morgen um 3 Uhr auf, einen 400 m hohen Hügel zu besteigen. Seither können wir es kaum mehr erwarten, das Land der aufgehenden Sonne zu entdecken!
Langar - Boulounkoul
Voilà l’Asie Centrale ! Une montée vertigineuse à 4344 mètres d’altitude nous a emmenée vers les paysages que nous avions dans la tête en imaginant l’Asie Centrale avant de notre départ : de grands plateaux de steppes entourés de montagnes enneigées, des lacs d’altitude et des troupeaux de moutons et de yaks… pour plus d’impressions : posez votre téléphone, allongez votre chaise et regardez les photos !
Le village de Boulounkoul, construit sous l’air soviétique, était utilisé principalement pour alimenter les villes et villages alentours en poissons, en échange tout le nécessaire inaccessible à cette altitude leur était fourni. Le départ des russe a mis fin à cela et a plongé le village, complètement isolé du monde et sous la neige 9 mois de l’année, dans la pauvreté la plus profonde.
La vie est devenue un vrai combat pour la survie. Les femmes ramassent les bouses de vaches et de yaks pour cuisiner et chauffer car il n’y a aucun arbre à cette altitude. Les hommes préparent des briques en terre pour renforcer ou élargir les maisons. Les jeunes se dédient a la pèche dès que l’école se termine. La seule, mais importante manifestation de bonheur a lieu en fin d’après midi quand tout le village (jeunes et moins jeunes) se rassemble sur la place centrale pour le match de volleyball quotidien…
Willkommen in Zentralasien! Nach dem Überquern eines 4344 m hohen Passes landeten wir in der seit der Abreise in unseren Köpfen vorhandenen Zentralasien-Bilderwelt: Immense, von schneebedeckten Bergen eingeschlossene Hochebenen, tiefblaue und türkisfarbne Gebirgsseen, Schafherden, Jaks, ... Für mehr und tiefere Eindrücke: Türe schliessen, Telefonhörer neben das Telefon legen, Stuhlposition auf Entspannung stellen und Photos bestaunen!
Das Dorf Boulounkoul wurde zu Sowjet-Zeiten als Fischer-Ort erbaut. Als Gegenleistung für die paar abgelieferten Fische gabs alles, was in dieser Höhe nicht auffindbar ist : Gemüse, Benzin, … Mit dem Zusammenbruch der Sowjetunion endete diese Versorgung. Das während 9 Monaten pro Jahr komplett von der Aussenwelt abgeschnittene Dorf versinkt seither in tiefster Armut.
Das Leben ist ein Überlebenskampf geworden. Die Frauen sammeln Kuh- und Jakfladen zum Heizen und Kochen (Bäume gibt es auf dieser Höhe natürlich nicht). Die Männer stellen Lehm-Ziegel für die Reparatur oder den Neubau von Häusern her. Die Jungen beschäftigen sich nach Schulschluss weder mit Fussbal noch mit Aufgaben sondern mit Fischfang. Die einzige, jedoch sehr eindrücklich Demonstration von Lebensfreude findet bei Dämmerung statt. Dann trifft sich das ganze Dorf (jung und alt) im Zentrum zum täglichen Volleyball-Match…
Le village de Boulounkoul, construit sous l’air soviétique, était utilisé principalement pour alimenter les villes et villages alentours en poissons, en échange tout le nécessaire inaccessible à cette altitude leur était fourni. Le départ des russe a mis fin à cela et a plongé le village, complètement isolé du monde et sous la neige 9 mois de l’année, dans la pauvreté la plus profonde.
La vie est devenue un vrai combat pour la survie. Les femmes ramassent les bouses de vaches et de yaks pour cuisiner et chauffer car il n’y a aucun arbre à cette altitude. Les hommes préparent des briques en terre pour renforcer ou élargir les maisons. Les jeunes se dédient a la pèche dès que l’école se termine. La seule, mais importante manifestation de bonheur a lieu en fin d’après midi quand tout le village (jeunes et moins jeunes) se rassemble sur la place centrale pour le match de volleyball quotidien…
Willkommen in Zentralasien! Nach dem Überquern eines 4344 m hohen Passes landeten wir in der seit der Abreise in unseren Köpfen vorhandenen Zentralasien-Bilderwelt: Immense, von schneebedeckten Bergen eingeschlossene Hochebenen, tiefblaue und türkisfarbne Gebirgsseen, Schafherden, Jaks, ... Für mehr und tiefere Eindrücke: Türe schliessen, Telefonhörer neben das Telefon legen, Stuhlposition auf Entspannung stellen und Photos bestaunen!
Das Dorf Boulounkoul wurde zu Sowjet-Zeiten als Fischer-Ort erbaut. Als Gegenleistung für die paar abgelieferten Fische gabs alles, was in dieser Höhe nicht auffindbar ist : Gemüse, Benzin, … Mit dem Zusammenbruch der Sowjetunion endete diese Versorgung. Das während 9 Monaten pro Jahr komplett von der Aussenwelt abgeschnittene Dorf versinkt seither in tiefster Armut.
Das Leben ist ein Überlebenskampf geworden. Die Frauen sammeln Kuh- und Jakfladen zum Heizen und Kochen (Bäume gibt es auf dieser Höhe natürlich nicht). Die Männer stellen Lehm-Ziegel für die Reparatur oder den Neubau von Häusern her. Die Jungen beschäftigen sich nach Schulschluss weder mit Fussbal noch mit Aufgaben sondern mit Fischfang. Die einzige, jedoch sehr eindrücklich Demonstration von Lebensfreude findet bei Dämmerung statt. Dann trifft sich das ganze Dorf (jung und alt) im Zentrum zum täglichen Volleyball-Match…
Khorog - Ichkachim - Langar
Zwischen Khorog und Langar änderte sich die Landschaft. Das Wakhan-Tal, welches sich Tadschkistan mit Afghanistan teilt wurde immer breiter und die Felsschluchten machten einer riesigen, nur von einzelnen Dorf-Oasen unterbrochenen, Wüste platz. Obwohl teilweise von Wolken verdeckt, liessen die sichtbaren Gipfel des afghanischen Hindukusch leicht erkennen, warum der Pamir auch «Bam-y-Dunya», Dach der Welt, genannt wird.
Kälte, Hitze, Regen, Sandstürme, Schnee, Wüste, Heisse Quellen, Jahrtausende alte Burgen, …all das auf einer Strecke von weniger als 200 Kilometern!
Entre Khorog et Langar les paysages ont changé. La vallée de Wakhan, que le pays partage avec l’Afghanistan, s’est élargie progressivement et les falaises ont fait place a un énorme désert interrompu uniquement par des oasis-villages tous les quelques kilomètres. Bien qu'ils aient été partiellement couvert par des nuages, les quelques piques apparents de l’Hindu Kuch nous ont fait rapidement comprendre pourquoi le Pamir est surnommé «Bam-y-Dunya», le toit du monde.
Froid, Chaud, Pluie, Tempêtes de sable, Neige, Désert, Sources Chaudes, forteresses datant de quelques siècles avant notre ère, … le tout sur à peine 200 kilomètres!
Kälte, Hitze, Regen, Sandstürme, Schnee, Wüste, Heisse Quellen, Jahrtausende alte Burgen, …all das auf einer Strecke von weniger als 200 Kilometern!
Entre Khorog et Langar les paysages ont changé. La vallée de Wakhan, que le pays partage avec l’Afghanistan, s’est élargie progressivement et les falaises ont fait place a un énorme désert interrompu uniquement par des oasis-villages tous les quelques kilomètres. Bien qu'ils aient été partiellement couvert par des nuages, les quelques piques apparents de l’Hindu Kuch nous ont fait rapidement comprendre pourquoi le Pamir est surnommé «Bam-y-Dunya», le toit du monde.
Froid, Chaud, Pluie, Tempêtes de sable, Neige, Désert, Sources Chaudes, forteresses datant de quelques siècles avant notre ère, … le tout sur à peine 200 kilomètres!
Duchanbe – Kalaikhum – Khorog
Apres quelques jours de féroces négociations avec les différentes organisations proposant des itinéraires dans le Pamir, nous sommes partis en 4x4 pour 10 jours à la découverte de la région du Gorno-Badakhchan (GBAO). Cette région fut pendant longtemps la scène du «Grand Jeu», un duel stratégique entre l’Empire Britannique et la Russie. En 1895, la signature d’un traite anglo-russe fixant la frontière actuelle entre le Tadjikistan, l’Afghanistan et la Chine, a mis fin au conflit. Encore aujourd’hui, la présence de mines anti-personnelles et de chars abandonnés témoignent du passé agité de la région.
L’itinéraire choisi pour la première partie de notre périple a été la route du sud longeant l’Afghanistan, réputée magnifique aux dires des guides et voyageurs (des combats récents probablement entre le gouvernement et l’opposition islamique sur la route du nord ne nous a pas fait hésiter longtemps sur le choix à réaliser!)
La route, traversant des plaines très vertes, nous a rapidement menée dans une vallée aux montagnes abruptes au creux de laquelle s’écoule l’Amou-Daria, fleuve mythique d’Asie Centrale. Au-delà de la beauté du paysage, une atmosphère de sérénité et de bonheur se dégageait des villages et des gens que nous croisions. De l’autre côté de l’eau, les grands signes que nous échangions avec les Afghans si proches, nous ont donné envie de traverser pour aller à leur rencontre…
Nach mehreren Tagen erbitterter Verhandlungen mit Anbietern von Pamir-Touren, brachen wir in unserem 4x4 auf, während 10 Tagen die Region des Gorno-
Badakchan (GBAO) zu entdecken. Diese Region war während Jahren Schauplatz des «Big Game», einem strategischen Duell zwischen Britischem Reich und Russland. Im 1895 wurden dann mit der Signatur eines Englisch-Russischen Abkommens die heutigen Grenzen zwischen Tadschikistan, Afghanistan und China festgelegt. Noch heute zeugen Minenfelder und zurückgelassene Panzer von der ereignisreichen Vergangenheit.
Die für die erste Reisetappe augewählte Südroute entlang der afghanischen Grenze wurde uns für ihre landschaftliche Schöheit empfohlen. Meldungen über Kampfhandlungen zwischen Regierung und islamischer Opposition auf der Nordroute haben uns die Wahl einfach gemacht…
Die Strasse führte zuerst vorbei an grünen Feldern und verlief dann über weite Strecken in der Felsschlucht des Amou Daria, einer der beiden grossen Flüsse Zentralasiens. Nebst den atemberaubenden Landschaften, war es einmal mehr die Herzlichkeit der angetroffenen Leute, die uns fesselte. Nur zu gerne wären wir kurz über die Grenze zu den uns vom anderen Flussufer zuwinkenden Afghanen rüberspaziert…
L’itinéraire choisi pour la première partie de notre périple a été la route du sud longeant l’Afghanistan, réputée magnifique aux dires des guides et voyageurs (des combats récents probablement entre le gouvernement et l’opposition islamique sur la route du nord ne nous a pas fait hésiter longtemps sur le choix à réaliser!)
La route, traversant des plaines très vertes, nous a rapidement menée dans une vallée aux montagnes abruptes au creux de laquelle s’écoule l’Amou-Daria, fleuve mythique d’Asie Centrale. Au-delà de la beauté du paysage, une atmosphère de sérénité et de bonheur se dégageait des villages et des gens que nous croisions. De l’autre côté de l’eau, les grands signes que nous échangions avec les Afghans si proches, nous ont donné envie de traverser pour aller à leur rencontre…
Nach mehreren Tagen erbitterter Verhandlungen mit Anbietern von Pamir-Touren, brachen wir in unserem 4x4 auf, während 10 Tagen die Region des Gorno-
Badakchan (GBAO) zu entdecken. Diese Region war während Jahren Schauplatz des «Big Game», einem strategischen Duell zwischen Britischem Reich und Russland. Im 1895 wurden dann mit der Signatur eines Englisch-Russischen Abkommens die heutigen Grenzen zwischen Tadschikistan, Afghanistan und China festgelegt. Noch heute zeugen Minenfelder und zurückgelassene Panzer von der ereignisreichen Vergangenheit.
Die für die erste Reisetappe augewählte Südroute entlang der afghanischen Grenze wurde uns für ihre landschaftliche Schöheit empfohlen. Meldungen über Kampfhandlungen zwischen Regierung und islamischer Opposition auf der Nordroute haben uns die Wahl einfach gemacht…
Die Strasse führte zuerst vorbei an grünen Feldern und verlief dann über weite Strecken in der Felsschlucht des Amou Daria, einer der beiden grossen Flüsse Zentralasiens. Nebst den atemberaubenden Landschaften, war es einmal mehr die Herzlichkeit der angetroffenen Leute, die uns fesselte. Nur zu gerne wären wir kurz über die Grenze zu den uns vom anderen Flussufer zuwinkenden Afghanen rüberspaziert…
Duchanbe
Nach 7 Stunden im 4x4 über Stock und Stein kann sogar ein sowjetischen Hotel “heimelig” sein… Die Fahrt von der tadschikischen Grenze führte zuerst entlang des Serafschan auf 3700 m hoch in den Schnee des Serafschan-Gebirges. Auf der anderen Seite gings vorbei an unzähligen chinesischen Bauarbeitern wieder runter ins heisse Duschanbe. Obwohl der offizielle tadschikische Minimal-Monatslohn gerade mal bei 4 USD liegt, sind es hier chinesische Firmen, die Stromleitungen, Strassen und Tunnels bauen…
Wenngleich das Thermometer in Duschanbe tagsüber nicht unter 30° fällt, ist die Stadt mit ihren vielen Plätzen und Alleen doch so etwas wie erfrischend. Würde hier noch die Aare durchfliessen wäre es wohl der ideale Ort, um sich mit chinesischer Administration vertraut zu machen! Ob die Aare dabei geholfen hätte, die Enttäuschung einer Visa-Verweigerung nach 7 Tagen warten zu überwinden, mag ich allerdings zu bezweifeln… Wir versuchens in Bishkek noch einmal...
Weitere spannende Aspekte Dushanbes:
- So offensichtlich wie hier ist die Schere zwischen Arm und Reich wohl kaum woanders zu sehen (ein tadschikischer Banker verdient 200 Somoni oder 50 Dollar im Monat, ins Drogengeschäft verwickelte Businessleute fahren am liebsten fette BMWs oder Hummers - das Geschäft mit Drogen soll 50% zur tadschikischen wirtschaftlichen Wertschöpfung beitragen)
- Southern Fried Chicken (die wohl besten Pommes Frites östlich von Wien)
Après 7 heures en 4x4 sur une piste chaotique même un hôtel soviétique peut être chaleureux… Le trajet entre la frontière Tadjike et Douchanbe longeait tout d’abord la… puis menait à 3700 mètres dans la neige pour enfin redescendre vers Douchanbe. Sur la route, d’innombrables travailleurs chinois, logés dans des tentes précaires tentaient de rendre quelques portions de route plus praticables. Bien que le salaire minimal Tadjike soit de 4 dollars par mois, ce sont les entreprises chinoises qui construisent la plupart des routes et lignes électriques au Tadjikistan.
Bien que le Thermomètre ne descende pas en dessous de 30° à Douchanbe, la ville avec ses nombreuses places et allées arborées, a tout de même été assez rafraichissante. Si l’Aare s’écoulait ici, ce serait l’endroit idéal pour se familiariser avec l’administration chinoise…
D’autres aspects intéressants de Douchanbe:
- la différence entre riches et pauvres saute aux yeux (un banquier tadjike gagne 200 somonis soit 50$ par mois et des business man impliqués dans le trfic de drogue roulent en BMW ou en Hummer – le trafic de drogue engendre 50% de la richesse du pays)
- Southern Fried Chicken (probablement les meilleurs frites à l’est de Vienne)
Wenngleich das Thermometer in Duschanbe tagsüber nicht unter 30° fällt, ist die Stadt mit ihren vielen Plätzen und Alleen doch so etwas wie erfrischend. Würde hier noch die Aare durchfliessen wäre es wohl der ideale Ort, um sich mit chinesischer Administration vertraut zu machen! Ob die Aare dabei geholfen hätte, die Enttäuschung einer Visa-Verweigerung nach 7 Tagen warten zu überwinden, mag ich allerdings zu bezweifeln… Wir versuchens in Bishkek noch einmal...
Weitere spannende Aspekte Dushanbes:
- So offensichtlich wie hier ist die Schere zwischen Arm und Reich wohl kaum woanders zu sehen (ein tadschikischer Banker verdient 200 Somoni oder 50 Dollar im Monat, ins Drogengeschäft verwickelte Businessleute fahren am liebsten fette BMWs oder Hummers - das Geschäft mit Drogen soll 50% zur tadschikischen wirtschaftlichen Wertschöpfung beitragen)
- Southern Fried Chicken (die wohl besten Pommes Frites östlich von Wien)
Après 7 heures en 4x4 sur une piste chaotique même un hôtel soviétique peut être chaleureux… Le trajet entre la frontière Tadjike et Douchanbe longeait tout d’abord la… puis menait à 3700 mètres dans la neige pour enfin redescendre vers Douchanbe. Sur la route, d’innombrables travailleurs chinois, logés dans des tentes précaires tentaient de rendre quelques portions de route plus praticables. Bien que le salaire minimal Tadjike soit de 4 dollars par mois, ce sont les entreprises chinoises qui construisent la plupart des routes et lignes électriques au Tadjikistan.
Bien que le Thermomètre ne descende pas en dessous de 30° à Douchanbe, la ville avec ses nombreuses places et allées arborées, a tout de même été assez rafraichissante. Si l’Aare s’écoulait ici, ce serait l’endroit idéal pour se familiariser avec l’administration chinoise…
D’autres aspects intéressants de Douchanbe:
- la différence entre riches et pauvres saute aux yeux (un banquier tadjike gagne 200 somonis soit 50$ par mois et des business man impliqués dans le trfic de drogue roulent en BMW ou en Hummer – le trafic de drogue engendre 50% de la richesse du pays)
- Southern Fried Chicken (probablement les meilleurs frites à l’est de Vienne)
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