mercredi 1 juillet 2009

Langar - Boulounkoul

Voilà l’Asie Centrale ! Une montée vertigineuse à 4344 mètres d’altitude nous a emmenée vers les paysages que nous avions dans la tête en imaginant l’Asie Centrale avant de notre départ : de grands plateaux de steppes entourés de montagnes enneigées, des lacs d’altitude et des troupeaux de moutons et de yaks… pour plus d’impressions : posez votre téléphone, allongez votre chaise et regardez les photos !

Le village de Boulounkoul, construit sous l’air soviétique, était utilisé principalement pour alimenter les villes et villages alentours en poissons, en échange tout le nécessaire inaccessible à cette altitude leur était fourni. Le départ des russe a mis fin à cela et a plongé le village, complètement isolé du monde et sous la neige 9 mois de l’année, dans la pauvreté la plus profonde.

La vie est devenue un vrai combat pour la survie. Les femmes ramassent les bouses de vaches et de yaks pour cuisiner et chauffer car il n’y a aucun arbre à cette altitude. Les hommes préparent des briques en terre pour renforcer ou élargir les maisons. Les jeunes se dédient a la pèche dès que l’école se termine. La seule, mais importante manifestation de bonheur a lieu en fin d’après midi quand tout le village (jeunes et moins jeunes) se rassemble sur la place centrale pour le match de volleyball quotidien…

Willkommen in Zentralasien! Nach dem Überquern eines 4344 m hohen Passes landeten wir in der seit der Abreise in unseren Köpfen vorhandenen Zentralasien-Bilderwelt: Immense, von schneebedeckten Bergen eingeschlossene Hochebenen, tiefblaue und türkisfarbne Gebirgsseen, Schafherden, Jaks, ... Für mehr und tiefere Eindrücke: Türe schliessen, Telefonhörer neben das Telefon legen, Stuhlposition auf Entspannung stellen und Photos bestaunen!

Das Dorf Boulounkoul wurde zu Sowjet-Zeiten als Fischer-Ort erbaut. Als Gegenleistung für die paar abgelieferten Fische gabs alles, was in dieser Höhe nicht auffindbar ist : Gemüse, Benzin, … Mit dem Zusammenbruch der Sowjetunion endete diese Versorgung. Das während 9 Monaten pro Jahr komplett von der Aussenwelt abgeschnittene Dorf versinkt seither in tiefster Armut.

Das Leben ist ein Überlebenskampf geworden. Die Frauen sammeln Kuh- und Jakfladen zum Heizen und Kochen (Bäume gibt es auf dieser Höhe natürlich nicht). Die Männer stellen Lehm-Ziegel für die Reparatur oder den Neubau von Häusern her. Die Jungen beschäftigen sich nach Schulschluss weder mit Fussbal noch mit Aufgaben sondern mit Fischfang. Die einzige, jedoch sehr eindrücklich Demonstration von Lebensfreude findet bei Dämmerung statt. Dann trifft sich das ganze Dorf (jung und alt) im Zentrum zum täglichen Volleyball-Match…

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