dimanche 14 juin 2009

Where am I - Ouzbekistan

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Usbekistan bist:

Achtung : Wir waren hier mit Khiva, Boukhara und Samarkand in eher touristischen Städten unterwegs

- Jede zweite Madrasa oder Mosche ist mit Touristen-Souvenirs vollgestopft
- Unter 2dl Öl pro Hauptgericht läuft hier nichts
- Jungs und Mädchen tragen in den ersten Schuljahren Bürstenschnitt
- Als chick gilt bei den Männern eine Anzugshose und ein Hemd, bei den Frauen gilt es möglichst farbenfrohe Röcke zu tragen
- Die die Touristen ansprechenden Usbeken sind zwar nett, haben aber meistens einen ökonomischen Hintergedanken
- Zwischen Mittag und dem Zvieri verkriechst du dich am besten an einem schattigen Plätzchen
- Auf der Stasse sind hier fast nur Daewoos anzutreffen. Auffallen tun insbesondere die Daewoo-Marchrutkas (öffentliche Minibusse) – es tut uns leid, euch mit Automarken zu langweilen, sie scheinen jedoch ein recht sicherer Wiedererkennungswert zu sein
- Ob du willst oder nicht, wirst du dir in den Zügen den einen oder anderen lokalen Kinofilm zu Gemüte führen. Die Lautstärke übertönt jegliche Rollgeräusche…
- Was den Frauen im Iran das Foulard, ist den Frauen in Usbekistan der Stöckelschuh
- Die Zahl der Polizisten übersteigt die der Daewoos bei weitem

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir que tu es en Ouzbékistan:

Attention: Avec Khiva, Boukhara et Samarcandes, nous nous sommes baladés uniquement dans des lieux touristiques

- Une madrasa sur deux est remplie de boutiques de souvenirs
- Aucun plat n’a moins de 2 dl d’huile
- Les garçons et les filles ont le crâne rasé pendant leurs premières années
- Presque toutes les femmes et beaucoup d’hommes sont très bien habillés. Chic chez les hommes c’est un pantalon de costume et une chemise, chez les femmes c’est les robes très colorées
- Les Ouzbeks adressant la parole aux touristes sont très sympathiques mais ont cependant la plupart du temps une arrière pensée économique
- Sur la route, on ne voit presque que des Daewoos. On remarque surtout les Daewoo-Marchrutkas (mini-bus publics) – on est désolé de vous ennuyer avec des marque de voitures mais il semble que ce soit une valeur sûre pour se repérer
- Que tu le veuilles ou non, tu regarderas un film Ouzbeks ou Russe lors de tes voyages en train. Le volume des écrans plats dépassent tout bruit de roulement
- Le foulard est aux iraniennes ce que les talons sont aux femmes Ouzbèkes
- Le nombre de policiers dépasse presque le nombre de Daewoos

Nourriture Ouzbèke

Un ingrédient principal peut résumer la gastronomie Ouzbèke : l’huile ! Elle se vend dans tous les bazars par bidons de 5 litres. L’anecdote suivante résume tout à fait notre expérience culinaire ouzbèke: nous avons rencontré un Hollandais qui a habité en Ouzbékistan et dont la cuisinière utilisait un litre d’huile par semaine pour faire à manger à deux personnes !

Voici cependant les plats principaux que nous avons « dégustés » lors de notre passage :
- Plov : mélange de riz, de quelques légumes et de bœuf frit
- Raviolis fourrés de viande de bœuf et bien entendu frits
- Laghman : pates avec légumes et de la viande de mouton… encore frits !
- Vin : nous avons voulu tenter le vin Ouzbèke…nous ne souhaitons pas faire une généralité de notre unique expérience cependant notre vin ressemblait à un sirop sucré alcoolisé avec un arrière goût de raisin…

Eine Hauptzutat fasst die usbekischen Küche gut zusammen : Öl! Es ist denn auch überall im praktischen 5-Liter-Bidon erhältlich. Eine Schilderung eines holländischen Touristen hilft dabei, unsere kulinarischen Erlebnisse zu verstehen : Seine usbekische Gastmutter hat pro Woche einen Liter Öl verkocht – für zwei Personen!

Folgende Gerichte gilt es speziell hervorzuheben:
- Plov: Reis, Gemüse und Rindfleisch – zubereitet und gemischt im Öl
- Fleisch-Ravioli – selbstverständlich frittiert
- Lagham: Teigwaren mit Gemüse und frittiertem Lammfleisch

Auch den usbekischen Wein haben wir degustiert… Die getestete Menge war selbstverständlich nicht gross genug, um Verallgemeinerungen zu machen. Unserer glich jedoch eher alkoholisiertem Sirup mit leichtem Trauben-Nachgeschmack…

Samarcande

Szenenwechsel zwischen Boukhara und Samarkand: Anstelle der Wüstenlandschaften der letzten Tage traten hier endlose Steppen.

Samarkand, das ist vor allem der Registanplatz mit seinen drei Madrasas. Auch hier wurden die Studenten jedoch mittlerweile durch Souvenir-Verkäufer abgelöst. Die wohl eindrücklichste der drei Bauten ist die Madrasa des Ulugbek (ein Sohn von Tamerlan).

Weiter zu erwähnen gilt es die ehemaligen Karawansereis, zur Zeit der Seidenstrasse als Unterkünfte für die Karavanen und als Handelsplätze erbaut. Heute sind darin mehrheitlich Bazare untergebracht.

Last but not Least ist in Samarkand so einiges begraben, was vor ein paar hundert Jahren Rang und Namen hatte. Entsprechend eindrücklich ist denn auch ein Spaziergang durch den Chah-I-Zinde, den Hautpfriedhof von Samarkand.

Nach so viel Kultur waren wir umso glücklicher, am Abend in unserer Unterkunft auf ein deutsches Radfahrer-Pärli und einen Thuner Töff-Freak zu stossen und bei einer Shisha Reisegeschichten auszutauschen…

Changement de décor entre Boukhara et Samarcande: les déserts des derniers jours ont été remplacés par des steppes s’étendant à perte de vue.

Samarcande c’est surtout le Registan, un complexe composé de 3 madrasas. Comme ailleurs, les élèves des écoles coraniques ont cependant été remplacé par des vendeurs de souvenirs. La plus impressionnante des trois est la madrasa d’Ulug Beg, un des petits-fils de Tamerlan.

A mentionner également les anciens caravansérails, construits à l’époque de la route de la Soie comme hébergement pour les caravanes et qui étaient utilisés comme place de marché. De nos jours ils abritent les bazars de la ville.

Après tant de culture, on était d’autant plus heureux de rencontrer, le soir à notre auberge, un couple de cyclistes allemands et un fou de moto de Thun (Suisse) et d’échanger nos histoires de voyages autour d’un verre et d’une Shisha.

Boukhara

Um nach Boukhara zu gelangen durchquerten wir die Kysylkum-Wüste im Gemeinschaftstaxi. Die Idee, dies am Nachmittag zut tun, hat uns zwar die Freude an den schönen Landschaften etwas verdorben, dafür sind wir jetzt wieder ein wenig schlauer ;-)

Im IX Jahrhundert ein wichtiges Zentrum des Islams, fiel Boukhara wie auch Konye-Ourgench und Khiva in die Hände von Gengis Khan und Tamerlan. Einige Bauwerke hier beeindruckten die beiden jedoch so massiv, dass sie verschont wurden. Das hätten wir auch so gemacht!

Neben entsprechend vielen historischen Monumenten warteten im Zentrum für einmal auch wieder überraschend gemütliche Terassen und Restaurants auf uns. Ideal, um sich in Erinnerung zu rufen, wie wohltuend erfrischend ein kühles Bier sein kann…

Pour nous rendre à Boukhara, nous avons traversé le désert de Kyzylkoum en taxi partagé. L’idée, de faire cela dans l’après-midi nous a en partie gâché les beaux paysages néanmoins, nous sommes devenus encore un peu plus malins maintenant ;-)

Centre important de l’islam au IXème siècle, Boukhara est comme Konye-Ourgench et Khiva, tombée entre les mains de Gengis Khan et Tamerlan. Emerveillés par certaines des constructions, ils ont cependant décidés d’en épargner un grand nombre. On aurait fait pareil !

Mis à part des monuments historiques, beaucoup de terrasses et de bistrots nous attendaient dans le centre. Idéal pour se rappeler la bienfaisance d’une bonne petite bière fraiche…

mardi 9 juin 2009

Khiva

La frontière Turkmène passée (en moins d’1/2 heure et sans être fouillés!), unnouvel exploit de maths nous attendait. Convertir des Manat en Sum parait être une science à part…

La région du Kharezm, grand delta fertile au milieu du désert* et plus particulièrement la ville de Khiva, a été notre première destination Ouzbek.. Bien que fondée il y a plusieurs millénaires (selon la légende par le fils de Noé !), l’apogée de Khiva eut lieu après que Timour eut anéanti Konye-Ourgentch (voir Turkménistan). Sous les ouzbeks elle devint capitale du Kharezm en 1592. En tant que centre de trafic d’esclaves elle allait influencer sur l’histoire du Khanat (ancienne forme d’état gouverné par les Khans – dirigeants d’Asie Centrale du temps des nomades) pendant plus de trois siècles.

Les édifices, extrêmement bien préservés, de la vieille ville « d’Ichon-Qal a » datent en conséquence d’une époque relativement «récente », comparés à ceux d’autres villes de la route de la soie. Les mosquées, tombeaux, palais et madrasas et surtout l’ensemble sont absolument splendides. Dommage juste que l’on croirait presque que c’est réservé aux touristes… Après la fermeture des boutiques de souvenirs il ne reste presque plus un seul habitant.

*La région a vu des jours meilleurs. Les deux fleuves les plus puissants de la région, le Syr-Daria et l’Amou-Daria alimentaient la mer d’Aral avant d’être quasiment complètement asséchés par la culture du coton.

Nach dem Traversieren der turkmenischen Grenze (in weniger als einer halben Stunde und ohne in irgendeiner Weise schikaniert zu werden) wurden wir wenig später schon wieder zu mathematischen Höchstleisungen herausgefordert. Manat in Sum umzurechnen scheint eine eigene Wissenschaft zu sein…

Die Provinz Xorazm, ein fruchtbares Delta umgeben von Wüste*, und Khiva waren unsere ersten Ziele in Usbekistan. Obwohl bereits vor Jahrtausenden gegründet (der Legende nach durch Noas Sohn), kam Khivas Blütezeit erst nachdem Timour Konye-Ourgentch dem Erdboden gleichgemacht hatte (siehe Turmenistan). Unter den Usbeken wurde Khiva 1592 zur Hauptstadt des Xorazm. Als wichtiges Zentrum des Sklavenhandels beeinflusste die Stadt das Khanat (historisches, durch einen Khan regiertes Staatsgebilde – Khan ist ein Herrschertitel, der vor allem von den Reiternomaden Zentral- und Mittelasiens verwendet wurde) während mehr als drei Jahrhunderten.

Die extrem gut erhaltenen Monumente der Altstadt von «Ichon Qala» sind demnach, verglichen mit denjenigen in anderen Städten der Seidenstrasse, relativ «jung». Die Moscheen, Mausoleen und Paläste und insbesondere das Gesamtbild sind traumhaft schön. Schade nur, dass der Eindruck entsteht, das Ganze sei für die Touristen reserviert… Sind die Souvenirshops am späteren Nachmittag einmal geschlossen, verbleibt beinahe kein einziger Einwohner mehr in der Altstadt.

*Die Region hat schon bessere Zeiten erlebt. Die beiden wichtigsten Zuflüsse des Aralsees (der Syrdarja und der Amudarja) wurden von der Baumwollkultur beinahe vollständig zum Versiegen gebracht.

Where am I - Turkmenistan

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Turkmenistan bist:

- Wenn ein wildfremder Mann beide deine Hände nimmt, dir tief in die Augen schaut und dich dann umarmt
- Wenn du bereust, nicht mehr Sprachen gelernt zu haben (Englisch bringt hier definitiv nichts mehr)
- Du brauchst nicht Ethnologe zu sein um festzustellen, dass du näher an der chinesischen als an der schweizerischen Grenze bist (Achtung : Lass dich von den recht zahlreichen, in den 40iger Jahren hierhingekommenen, Deutschen nicht verwirren!)
- Keiner schaut dich an, keiner grüsst dich spontan – jedes von dir ausgesprochene «Salam» wird jedoch erwiedert
- Wenn zwei verschiedene Währungen im Umlauf sind und du einfach überhaupt nichts begreifst (wenn du drei Glacen mit 50’000 Manat bezahlst, erhältst du 6 Manat zurück - fährst du dann noch eine kurze Strecke im Taxi verbleiben dir 10’002 Manat…)
- Wenn auf den Strassen nicht Schnee sondern Sand gepflügt wird
- Die Frauen tragen wunderschöne Samtröcke und farbige Kopfbedeckungen
- Ein echter Turkmene geht nicht ohne sein traditionnelles Hütchen aus dem Haus
- Auf der Strasse gibt es vor allem Opels (die Mehrzahl mit deutschem Autokennzeichen, jedoch auch welche mit Schweizerischem) und Ladas
- Kein Getränkestand, kein Teppichladen, kein Restaurant ohne ein peinlich genau ausgemittetes Porträt von Niazov an der Wand …
- Kein Gebiss ohne mindestens einen Goldzahn
- Esel haben von Ihrer Wichtigkeit als Lasttiere noch nicht viel eingebüsst
- Auch hier wirst du hie und da eingeladen, auf einem Teppich platzzunehmen um einen “Chay” zu schlürfen

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir que tu es au Turkménistan :

- Quand un parfait inconnu prend tes mains dans les siennes, te regarde profondément dans les yeux et par la suite te prend dans ses bras
- Quand tu regrettes de ne pas avoir appris plus de langues (l’anglais ne sert définitivement plus à rien ici)
- Tu n’as pas besoin d’être ethnologue pour remarquer que tu es plus proche de la frontière chinoise que de la frontière suisse (attention ne te laisse pas tromper par les relativement nombreux allemands qui sont arrivés ici dans les années 40)
- Personne ne te regarde, personne ne te salue spontanément – tout «Salam» que tu prononces obtiendra une réponse
- Quand différentes monnaies sont en circulation et que tu ne comprends strictement rien (quand tu paies deux glace s avec 50.000 Manats, on te rend 6 Manats – si par la suite tu fais un petit trajet en taxi, il te restera après 10.002 Manats)
- Quand dans la rue, ce n’est pas la neige que l’on dégage mais le sable
- Les femmes sont magnifiquement habillées avec de grandes robes, souvent de velours, et de toques colorées
- Les Turkmènes ne se baladent jamais sans leur chapeau traditionnel
- Sur la route circulent surtout des Opels (la majorité avec l’autocollant allemand «D», bien qu’il y ait aussi des suisses «CH» !) et des Ladas
- Pas un magasin de tapis, pas un restaurant sans son portrait de Niazov accroché au mur
- Pas une dentition sans au moins une dent en or
- Les ânes n’ont pas perdu leur importance comme moyen de transport de marchandises
- Ici aussi tu seras invité à t’asseoir de temps en temps sur le tapis d’inconnus pour boire un «chay»

Nourriture Turkmène

Da wir meistens selber gekocht haben, können wir uns über die turkmenischen Küche nicht wirklich äussern. Wir haben nur ein paar Samosas (dreieckige, mit Fleisch gefüllte Teigtaschen) getestet. Die waren zwar ein wenig zu fettig aber sehr gut!

Nous n’avons pas d’avis sur la cuisine Turkmène car nous avons essentiellement cuisiné nous même. Nous avons juste testé les Samosas (petit beignet triangulaire fourré avecde la viande) qui bien qu’un peu gras étaient très bons!

dimanche 7 juin 2009

Achkhabad - Konye-Ourgench

Levés aux aurores pour quitter notre petit paradis d’Auberge d’Achkhabad (petite cour ombragée perdue au milieu de la folie décrite auparavant), nous avons traversé le désert du Karakoum qui recouvre le pays à 90%.

Arrivant en plein cœur de la route de la Soie, nous avons visité les vestiges du temps de gloire de Konye-Ourgentch (du X au XIIème siècle), saccagée ensuite successivement par Gengis Khan et Tamerlan (Timur Lang). Vous aurez certainement plus de détails sur ces deux messieurs dans les semaines à venir.

Bei Tagesanbruch verliessen wir unser kleines Paradies in Achkhabad (ein schattiger Innenhof inmitten der zuvor beschriebenen Verrücktheit) und durchquerten die 90% des Landes bedeckende Wüste von Karakum.

Im Herzen der Seidenstrasse angelangt, besuchten wir am Nachmittag die Überbleibsel aus Konya-Ourgentchs Blütezeit (X bis XII Jahrhundert). Das Ende der Stadt wurde durch Gengis Khan und Tamerlan (Timur Lenk) eingeleutet. Die beiden Herren werden wir euch in den nächsten Wochen bestimmt noch genauer beschreiben.

Where am I - Iran

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du im Iran bist:

- Niemand trägt eine Kravatte (ein Zeichen des Westens und deshalb verpönt)
- Ca. 3/4 der PKWs sind Paykans (siehe Bild) und Prides (lösen den seit 2003 nicht mehr hergestellten Paykan ab)
- Männer tragen auch bei der grössten Hitze keine Shorts
- 100% der Frauen tragen Tjador oder Kopftuch. Der Tjador scheint nach wie vor beliebter zu sein.
- Ein Liter Benzin kostet 135 Rials (ca. 1,5 Rappen) – Achtung, die Inflation beträgt über 25%
- Unter jedem Hotelbett warten ein paar Plastikschlarpen auf dich
- Der Ayatollah Khomeini lächelt dir an jeder zweiten Strassenecke zu
- In deinem Taxi sitzt du meistens nicht alleine
- Wenn du Lust auf ein Bier hast solltest du deine Entführer bitten, dich noch nicht freizulassen
- Frauen erkennt man am Tjador/Kopftuch (siehe oben) oder in Tehran an nicht sehr sparsam aufgetragenem Make-Up
- Es gibt keinen guten Kaffee (sogar der Nescafe ist scheusslich)
- Wenn du nach der Uhrzeit fragst serviert man dir ein Glas Wasser (haben wir immer noch nicht verstanden)
- Im Langstreckenbus kriegst du ein Lunchpaket bestehend aus drei Sorten unterschiedlich trockener Güezis
- Im Stadtverkehr (Bus/Metro) steigen Frauen hinten, Männer vorne ein
- Sogar im grössten Verkehrschaos bleiben die Leute relativ ruhig
- Als Tourist ist man überall gerne gesehen
- Du kannst dich 24 Stunden im Tag an allen nur erdenklichen Orten aufhalten, ohne dich in irgendeiner Weise bedroht zu fühlen
- Gepicknickt und gezeltet wird was das Zeug hält (am Liebsten am Strassenrand)
- Du triffst jeden Tag mehrere Passanten mit Nasenpflaster an (Nasen-Schönheitsoperationen sind der absolute Renner)
- Mehrmals täglich wirst du zu einem « chay » eingeladen
- Ein gemütliches Strassencafé zu finden ist beinahe unmöglich
- Discos oder Pubs suchst du vergeblich

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir que tu es en Iran :

- Personne ne porte de cravate (un signe de l’ouest et donc proscrit)
- Environ les ¾ des voitures sont des Paykans (cf photo) et des Prides (les Paykans ne sont plus fabriquées depuis 2003)
- Aucun homme ne porte de short même par la chaleur la plus torride
- 100% des femmes portent le Tchador ou le voile. Le Tchador parait être le plus utilisé
- Un litre d’essence coute 135 Rials (environ 1 centime d’euro) – Attention, l’inflation est supérieure à 25%
- Sous chaque lit d’hotel t’attendent des sandales en plastique
- L’Ayatollah Khomeini te sourit à tous les coins de rues
- Dans un taxi, tu es rarement seul
- Si tu as envie d’une bière tu dois demander à ton preneur d’otage de ne pas te libérer
- On reconnait les femmes au Tchador et au foulard (voir ci-dessus) mais à Téhéran on les reconnaît aussi par leurs multiples couches de maquillage
- Il n’y a pas de bon café (même le Nescafé est mauvais)
- Quand tu demandes l’heure, on t’offre un verre d’eau (on n’a toujours pas compris)
- Dans les longs trajets de bus, on t’offre un pique-nique qui consiste en 3 sortes de biscuits plus ou moins secs
- Dans les transports urbains (Bus/Métro) les femmes montent à l’arrière et les hommes à l’avant
- Même dans des embouteillages monstrueux, les gens restent calmes
- En tant que touriste, on est très bien accueillis – Une personne sur deux te sourira en te lançant un petit « welcome in Iran »
- Tu peux te balader où tu veux 24/24h sans avoir peur
- Des Camping et des piqueniques s’organisent partout (de préférence au bord de la route)
- Tu croises tous les jours des gens avec un sparadrap sur le nez (se faire refaire le nez est la dernière mode)
- On t’invite tout le temps à boire un « chay »
- Trouver une terrasse sympathique où boire un verre est quasiment impossible
- Sortir en boite est impossible

Nourriture iranienne

Comme en Turquie, difficile de trouver un menu sans Kebab en Iran. Notre favori était ici le Chelo Kebab (Brochette d’agneau, de bœuf ou de poulet servi avec un enorme plat de riz et deux tomates entières grillées).

Un peu plus exotique déjà, le Dizi: Un plat à base de lentilles, de pommes de terres, d’agneau et de tomates. Le tout est servi dans un petit pot. On met tout d’abord le bouillon de côté, écrase le reste avec un pilon et mange tout ça accompagné de pain azim. Les couteaux ne font pas partie des couverts iraniens.

Dans le même principe de «je mélange tout et je mange le soupe en y trempant du pain», il existe différentes purées de riz, pomme de terre, haricots blancs, viande et légumes.

Pas besoin d’écrire des romans sur les boissons. On vous sert que du thé, de l’eau et des sodas.

Wie in der Türkei darf der Kebab auch auf der iranischen Speisekarte nicht fehlen. Unser Favorit war hier der Chelo Kebab (ein Lamm-, Rinds- oder Pouletspiess serviert mit einem riesigen Teller Reis und zwei grillierten Tomaten).

Ein wenig exotischer dann schon das Dizi: Ein in einem kleinen Behälter serviertes Gericht bestehend aus Bohnen, Kartoffeln, Lammfleisch und Tomaten. Nach Abschütten des Bouillons wird das Ganze mit dem Mörser verstampft. Gegessen wird von Hand (mit Fladenbrot) oder mit dem Löffel. Messer gehören nicht zur iranischen Tischgedeck.

Dem gleichen Prinzip des “ich mische alles und lasse die Flüssigkeit vom Brot aufsaugen” folgend, gibt es verschiedene andere Gerichte bestehend aus Reis, Kartoffeln, Bohnen, Fleisch und Gemüse.

Was die Getränke anbelangt, brauchen wir keinen Roman schreiben. Es gibt Tee, Wasser und Softdrinks.

Etre UNE touriste en Iran

Mon arrive en Iran était remplie d’appréhension, comment vais-je être reçue en tant que femme en Iran ? Voilà une petite description pour que celles qui sont tentées par l’expérience n’hésitent pas !

Tout d’abord il faut savoir que l’Iran est le pays dans lequel je me suis sentie le plus en sécurité depuis notre départ (bien que je ne me sois pas sentie en danger dans les autres !) et ce même lorsque je me suis baladée seule dans la rue (oui c’est possible !).

Les premiers temps ont tout de même été compliqués avant de comprendre et de s’adapter à ce pays. La loi impose aux femmes le port du hijab, défini en Iran comme une tenue couvrant toutes les formes féminines et d’un voile cachant l’ensemble des cheveux. Je me suis rapidement aperçue que cette tenue bien que respectée par toutes les iraniennes n’est pas toujours aussi austère que le voudrait le gouvernement, notamment à Téhéran (les franges en dehors du voile sont à la mode, le « manteau » qui est une sorte de tunique peut être très moulant…). Porter le voile n’a pas été aussi contraignant que je l’imaginais.

Avec les hommes

Les femmes ne doivent pas serrer la main des hommes, j’ai donc du faire très attention à perdre le reflexe de tendre la main lorsque qu’aurait du venir mon tour de saluer quelqu’un… Traditionnellement, les hommes en Iran ne doivent pas parler aux femmes, ni les regarder, sauf si ils sont de la même famille. Qu’un homme parle me parle est considéré comme un manque de respect envers Matthias, envers moi mais surtout un manque de respect envers sa propre femme. Les hommes n’adressaient donc la parole qu’à Matthias d’abord et ne se permettaient de me parler que lorsque j’intervenais dans la conversation. Comme pour tout, il n y a pas de règle sans exception. Les gens qui nous abordaient n’étaient souvent pas les plus conservateurs, j’ai donc souvent pu être moi-même et pu intervenir librement dans les conversations sans problème.

Avec les femmes

Alors que Matthias était tout de suite en train de discuter avec d’autres hommes, les femmes me manifestaient sans cesse leur sympathie par des gestes et des regards discrets. Nous échangions avec les jeunes femmes des regards de connivence et les plus âgées me couvraient de leur sourire de mères protectrices, il est même arrivé qu’elles m’embrassent !

Bien que plus complexe pour une femme qu’un voyage dans un autre pays, un voyage en Iran n’en est que plus intéressant et enrichissant !!

Meine Ankunft in Iran war von Unsicherheiten geprägt: Wie wird man mich empfangen? Nachfolgend eine kleine Bechreibung damit diejenigen, die von einer entsprechenden Reise träumen, nicht zögern !

Zuerst möchte ich festhalten, dass ich mich seit unserer Abreise nirgends so sicher gefühlt habe wie hier (obwhol ich mich auch anderswo nicht in Gefahr fühlte!) und dies sogar wenn ich ganz allein unterwegs war (ja das ist möglich!).

Ich möchte aber nicht verheimlichen, dass die ersten Augenblicke nicht ganz einfach waren. Um mich anzupassen musste ich das Land zuerst ein wenig verstehen. Das Gesetzt schreibt den Frauen das Tragen des Hidschab vor. In Iran bedeuted dies, dass die Kleider die weiblichen Formen und die Haare verdecken müssen. Ich wurde mir allerdings rasch bewusst, dass diese Kleidervorschrift zwar von allen Iranerinnen respektiert, jedoch vor allem in Teheran teilweise sehr freizügig ausgelegt wird (unter dem Kopftuch hervorguckende Haarsträhnen sind der letzte Schrei, die in Theorie die weiblichen Formen verdeckenden Mäntel können sehr figurbetonend sein, …). Das Koftuch zu tragen war denn auch viel einfacher als ich es mir vorgestellt hatte.

Der Kontakt zu den Männern

In der Öffentlichkeit die Hand eines Mannes schütteln führt zu gewisser Verwirrung. Es galt also, den Reflex, bei einer Vorstellungsrunde die Hand auszustrecken, abzulegen… Die Tradition will, dass Männer mit nicht zur Familie gehörenden Frauen nicht sprechen und diese auch nicht anschauen. Dass ein Mann mit mir spricht wird als fehlender Respekt gegenüber Matthias, mir gegenüber und vor allem gegenüber der eigenen Frau interpretiert. Die Männer gingen demzuolge immer zuerst auf Matthias zu und erlaubten sich erst dann mit mir zu sprechen, wenn ich das Wort ergriff. Wie überall gibt es natürlich auch hier Ausnahmen. Da die Leute die uns ansprachen nicht die Konservativsten waren, konnte ich oft mich selbst sein und mich problemlos an den Gesprächen beteiligen.

Der Kontakt zu den Frauen

Während Matthias sofort in Gespräche mit anderen Männern verwickelt war, bekundeten mir die Frauen ihre Sympathie mit Gesten und Blicken. Mit den jungen Frauen tauschten wir komplizenhafte Blicke aus und die älteren Frauen überdeckten mich mit ihren beschützenden, mutterhaften Lächeln oder sogar Küsschen.

Wenngleich für eine Frau ein wenig schwieriger als eine Reise in ein anders Land, ist ein Aufenthalt im Iran umso bereichernder!

Where am I - Turquie

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir que tu es en Turquie :

Attention : La Turquie est extrêmement diversifiée – rien a voir entre l’est et l’ouest – vous ne rencontrerez donc pas tous ces éléments partout !

- Il y a des compte-à-rebours aux feux indiquant le nombre de secondes avant le passage au vert (celui qui ne démarre au plus tard 2 secondes avant le passage au vert se fait klaxonner)
- Il n’y a pas un homme sans cigarette dans la bouche
- Il n’y a pas un homme sans chaine de prière dans la main
- L’arrière des chaussures des hommes est souvent abimé, dû au nombre de fois où ils se déchaussent pour la prière
- Le maïs chaud est un aliment essentiel et se vend partout dans les rues
- Le muezzin vous réveille bien avant le lever du soleil
- Il est fréquent de voir des cigognes
- Il y a des chats partout
- Environ 5 vendeurs de kebab par pâté de maison
- Si tu es une femme et que tu paies on rendra la monnaie à l’homme qui t’acompagne
- On te propose de l eau de Cologne à toute occasion (bus, toilettes, restaurant, )
- Le service dans les bus est digne d’un quatre étoile (rafraichissement, service de réveil, the et café a volonté, gâteaux, …)
- Si tu te fais relâcher sur la côte méditerranéenne il se pourrait qu’on ne parle que l’anglais et qu’à la télé il n’y ait que la première ligue
- L’allemand te dépannera plus souvent que l’anglais
- Ataturk te sourit à chaque coin de rue
- Le drapeau rouge avec une étoile et un croissant blanc se trouve sur une maison sur deux
- La lingerie sexy est mise en évidence dans les vitrines, même dans les endroits les plus conservateurs
- Il n’y a pas de femmes dans les rues après la tombée de la nuit
- Des barbiers sont disponibles partout

jeudi 4 juin 2009

Achkhabad

Nach einem Fernseh-Männerabend im Hotelzimmer eines iranischen Poliers (Lost, Saison 2) und einer entsprechend kurzen Nacht, brachen wir auf zur Turkmenischen Grenze. Die Welt ist ja bekanntlich klein und so trafen wir dort denn auch eine in Teheran kennengelernte wadtländer Familie wieder. Mami, Papi und die drei Kiddies (zwischen 3 und 9 Jahren alt) sind acht Monate im Camper unterwegs!

Die iranischen Grenzbeamten verabschiedeten uns mit einem herzlichen « choda hafez » und der typischen Frage, ob der Iran denn “good” gewesen sei. Wie sich schnell herausstellen sollte, erwartete uns auf der anderen Seite einmal mehr eine ganz andere Welt.

Nach Ablegen des Kopftuches und der dieses Mal durch eine Arztvisite angereicherten Grenzprozedur, ging es im Camper die Alborzberge runter in die turkmenische Hauptstadt Achkhabad.

Achkhabad, wie sollen wir jetzt Achkhabad wieder beschreiben ? Ok, wir können es versuchen. Wenn du aber einmal Lust haben solltest, etwas wirklich Verrücktes zu sehen, dann fliegst du hier am Besten selber hin.

Wir fuhren also durch diese viel zu breiten Strassen, die gesäumt waren von viel zu grossen und viel zu vielen aus Marmor erbauten Hochhäusern und Palästen. In den Strassen niemand ausser Kolonien von, mit viel zu kurzen Besen und deshalb auf den Knien, die Strassen wischenden Frauen… Wir fühlten uns wie in einer von Hollywood erbauten Filmkulisse.

Hinter dem Ganzen steht aber kein Filmproduzent sondern ein gewisser Saparmourad Niazov, der sich «le très chaudement aimé et précieux, sage et juste, Saparmourad Turmenbachi le Grand » zu nennen pflegte. Neben den erwähnten Prunkbauten standen denn auch an jeder Strassenecke Niazovs aus Gold und im Stadtzentrum ein 75 Meter hoher Turm mit einer der Sonnenbahn folgenden Statue…

Après une soirée télé entre hommes dans la chambre d’un ouvrier iranien (Lost Saison 2) et donc une nuit relativement courte, nous sommes partis en direction de la frontière Turkmène. Le monde étant petit, nous avons recroisé une famille franco-suisse que nous avions rencontrée à Téhéran. Maman, Papa et les 3 enfants (entre 3 et 9 ans) se baladent en camping-car pendant 8 mois!

Après s’être assurés que l’Iran était vraiment « good », les douaniers nous ont laissé passer avec un dernier « Choda hafez » comme toujours chaleureux. Nous allions bientôt découvrir un monde encore bien différent.

La visite médicale passée et le foulard posé, nous avons descendus les montagnes les Alborz en camping-car vers la capitale Turkmène Achkhabad.

Achkhabad, comment veux-tu que l’on arrive à décrire Achkhabad maintenant ? Ok, on peut faire un essai mais si vraiment un jour tu as envie de découvrir un truc vraiment fou, prends l’avion et va voir !

Nous avons donc roulé dans ces rues beaucoup trop larges longées de beaucoup trop de d’immeubles et de temples en marbre beaucoup trop grands. Dans les rues, personne sauf des colonies de femmes balayant les rues sur les genoux avec des balais beaucoup trop petits. Nous nous sentions comme dans des coulisses d’Hollywood.

Derrière tout ça, il y a un certain Niazov, qui avait l’habitude de s’appeler « Très chaudement aimé et précieux, sage et juste, Saparmourad Turmenbachi le Grand ». Mise à part ces constructions de folie, des Niazov dorés nous attendaient à chaque coin de rue et en plein centre, sur une tour de 75 mètres, une statue qui suit la course du soleil…

Mashhad

Nous avons rejoint Mashhad en traversant l’Iran d’ouest en est par le train dans l’idée de faire une visite rapide au plus grand site de pèlerinage d’Iran, le mausolée de l’Imam Reza*.

D’apparence assez modeste depuis l’extérieur, ce que l’on découvre à l’intérieur nous a plongé dans une stupéfaction indescriptible. Des milliers de pèlerins ainsi que des monuments inégalés nous ont donnés le vertige l’espace de quelques heures et ont bousculés notre programme du lendemain (il fallait que l’on y retourne pour y croire !).

*Une grande partie des chiite croient que la succession legitime du prophete Mahomet revient à 12 Imams. L’Imam Reza est le seul à être enterré en Iran.

Nach einer siebenstündigen Zugfahrt von West nach Ost gelangten wir nach Mashhad, wo wir dem Grabmal des Imam Reza*, dem grössten iranischen Pilgerort, einen kurzen Besuch abstatten wollten.

Während der Gebäudekomplex von aussen recht kalt liess, verursachten im Inneren tausende Pilger und Monumente die ihresgleichen suchen Schwindelgefühle und warfen unser Reiseprogramm für den nächsten Tag über den Haufen (um zu glauben, was wir gesehen hatten bedurfte es einer zweiten Besichtigung!).

*Nach einem Grossteil der schiitischen Gemeinschaft ging die legitime Nachfolge des Propheten Mohammed an 12 Imame über. Einzig der Imam Reza ruht in Iran.

Kashan – Teheran

Après la découverte du désert aux alentours de Yazd et un court séjour à Kashan, nous avons une fois de plus plongé dans l’univers de Téhéran.

Comme promis, voici la suite de la liste des « must » touristiques de Téhéran :
- Green et le white palace (ancienne résidence du Shah et pouvant servir pour des idées déco, cf photo)
- Tombe de l’imam Khomeini et Behesht-e Zahra (cimetière principal de la guerre Iran-Iraq 1980 à 1988)
- Musée national iranien
- Traditionnelle petite visite à l’ambassade (nous sommes acceptés au Tadjikitan !)
- 2ème expérimentation des transports téhéranais, ça y est on est des pros !

Nach der Erkundung der Wüste in der Region von Yazd und einem kurzen Aufenthalt in Kashan, tauchten wir erneut in das teheranische Universum ein.

Für den aufmerksamen Leser, nachfolgend die Fortsetzung der “Teheran-High-Lights-Liste”:
- Green und White Palaces (ehemalige Residenz des Schas, inspirierend für kreative Wohnungseinrichtungen – vgl. Fotos)
- Grabmal des Imam Khomeini und Behesht-e Zahra (wichtigster Friedhof des Iran-Irak-Krieges, 1980-1988)
- Iranisches Nationalmuseum
- Traditionsgemässer Besuch auf der Botschaft (wir haben unser Tadjikistan-Visa!)
- Testen der teheranischen Verkehrsmittel (wir sind jetzt Profis!)