samedi 28 novembre 2009

Melbourne

Bevor die Europäer kamen lebten 100’000 Aborigines in Victoria (die Aborigines sind übrigens vor 40’000 Jahren via Südostasien nach Australien gelangt). Im Jahr 1860, 25 Jahre nachdem John Batman in die Port Phillip Bay, die Bucht von Melbourne segelte, lebten noch 2’000 von ihnen.

Heute ist das attraktive und 3,7 Millionen Einwohner zählende Melbourne ein Mix von Gebäuden und Boulevards aus Kolonialzeiten und hypermoderner Architektur. Wie in Adelaide haben auch hier die verschiedenen Immigrationswellen das Stadtbild mitgeprägt. Wenn auch Chinatown sicher das auffälligste dieser Elemente ist, so sind auch italienische Restaurants und Kaffees sowie griechische und vietnamesiche Schriftzeichen nicht mehr wegzudenken.

Nach vier Wochen in der Pampa war die Stadt für uns auch so etwas wie die Rückkehr in die Service-Welt. Am Morgen mit den Pendlern im vollgestopften Zug ins Zentrum fahren und in den Geschäften von der Skiausrüstung (auch Skipisten gibts hier!) bis zum Weihnachts-Mann-Tenu alles angeboten zu bekommen, ist in Australien sicher eher die Ausnahme als de Regel…

Avant l’arrivée des européens, 100 000 aborigènes habitaient la région de Victoria (les aborigènes ont émigré d’Asie en Australie il y a 40 000 ans). En 1860, 25 ans après que John Bartman ait débarqué dans la Port Phillip Bay, la baie de Melbourne, seulement 2000 d’entre eux étaient en vie.

Aujourd’hui, la pétillante ville de Melbourne compte 3,7 millions d’habitants et est un mixe de constructions et boulevards coloniaux et d’architecture hyper moderne. Comme à Adelaïde, ici aussi, les différentes vagues d’immigration ont marqué l’apparence de la ville. Bien que Chinatown soit l’élément le plus visible, les restaurants et cafés italiens ainsi que les insignes grecs et vietnamiens en témoignent.

Après quatre semaines dans la « pampa », la ville était pour nous également une sorte de retour dans le monde du tertiaire. Prendre le train sur-rempli pour arriver en centre ville et pouvoir acheter tout : de l’équipement de ski (et oui il y a des pistes de ski en Australie) jusqu’à la tenue de père noël n’est certainement pas possible partout en Australie…

Robe – Port MacDonnell – Port Fairy – Apollo Bay – Laverton

Aus gelb-braun mach grün, aus endlos mach überschaubar und schon bist du von South Australia nach Victoria gelangt. Schon fast ländergrenzen-würdig diese Kontraste!

Die im Titel beschriebene Route ist so etwas wie die “Great Ocean Road Plus”. Offiziell beginnt diese Strecke “where nature's drama unfolds at every turn” erst nach Port Fairy, die weiter westlich gesichteten Landschaften fügen sich für uns jedoch mit der offiziellen Route zu einem Gesamtbild bestehend aus herrlichen Küstenabschnitten und einer unglaublichen Tierwelt zusammen.

Nach einem regnerischen Tag in einem gemütlichen Kaffee Robes düsten wir via die Kraterseen (ja, auch aktive Vulkane hat’s hier gegeben) von Mt Gambier zum Fischerdorf von Port MacDonnell weiter. Der Coastal Scenic Drive dort war so etwas wie das “amuse-bouche” des uns in den nächsten Tagen servierten Schlemmer-Menüs aus Klippen, wildem Ozean, australischen Tieren, Wäldern, Sonne und Wind.

In Cape Bridgewater gabs die ersten Seals zu sehen, etwas weiter östlich die wohl unglaublichsten Klippen und “Monoliten” dieser Welt, im Great Otway Nationalpark die ersten Koalas (uaaahh, sind die süüüüsssss und faul!), vor Apollo Bay eine schon fast schweizwürdige Passstrasse (ganz schön anstrengend nach so viel gerade aus), …

Alles in allem sicher wieder eine der eindrücklicheren Strecken dieser Welt und auch ein gutes Stück Rechtfertigung für das etwas zu selbstherrlich klingende “VICTORIA – THE PLACE TO BE” auf den Autokennzeichen dieses Staates.

Change le marron en vert, les paysages infinis en paysages à taille humaine et tu es arrivé de South Autralia à Victoria. Des contrastes presque dignes d’une frontière nationale !

La route décrite dans le titre est une « Great Ocean Road Plus ». Officiellement cette route "where nature's drama unfolds at every turn" commence uniquement après Port Fairy. Les paysages vus plus à l’ouest se marient pour nous cependant parfaitement avec la route officielle pour former un ensemble de côte magnifique et de faune incroyable.

Après une journée pluvieuse dans un café de Robe, nous avons filé en passant par les lacs de cratères (oui aussi ici il existait des volcans actifs) de Mont Gambier, au village de pêcheur de Port MacDonnell. La « Coastal Scenic Drive » là bas, était une sorte d’amuse bouche du menu de gourmet qui nous attendait par la suite, composé de falaises, océan déchainé, animaux australiens, forêts, soleil et vent.

A Cape Bridgewater, les premiers phoques - un peu plus à l’est, les falaises et monolithes probablement les plus incroyables de ce monde - au « Great Otway National Park », les premiers koalas (ouaaaaaaa c’qui sont mignon et paresseux !) - avant Apollo Bay, une traversée de cols presque digne de la Suisse (assez fatiguant, nous nous étions habitués aux lignes droite !),…

Somme toute certainement encore une des routes les plus impressionnantes de ce monde et sans doute aussi une route permettant de justifier l’un peu prétentieux « VICTORIA THE PLACE TO BE » inscrit sur les plaques d’immatriculation.

Meningie - Coorong National Park

A bord d’un petit ferry 4 places, nous avons quitté la Fleurieu Peninsula en traversant la Murray River, dont les 2700 kilomètres de long en font la plus grande d’Australie. Bien que ce soit le troisième plus long fleuve navigable de la planète, on s’aperçoit vite que ce n’est pas celui qui a le plus grand débit et l’on comprend aussi pourquoi l’Australie est le continent le plus sec au monde.

Nous avons ensuite rejoint le « Coorong National Park », composé de lagon et d’étendues d’eau douce se mélangeant à de l’eau de mer sur plus de 145km de long et 4km de large au maximum. Paradis des oiseaux (plus de 200 espèces), notre route traversant le Coorang du Nord au Sud jusqu’à Meningie, a croisé celle de centaines de pélicans, canards et autres oiseaux. L’Australie a une faune et une flore extrêmement diversifiées mais aussi spécifiques à ce continent. Alors qu’il y a encore 15000 ans il était possible de passer à pied de la pointe sud de l’Afrique à l’Asie et en Amérique, l’Australie a été isolé (à minima depuis 45 millions d’années) de tous les échanges que cette proximité a engendrées que ce soit sur les plantes ou les animaux, on peut donc y observer des choses insolites.

Auf einer Fähre mit Platz für vier Autos haben wir die Fleurieu Peninsula verlassen und den Murray River überquert. Der Murray River ist sicher kein Rinnsal (mit seinen 2700 Kilometern ist er immerhin der drittlängste Fluss auf Erden) aber sicher auch nicht einer der grössten Ströme dieser Welt. Das ist eigentlich nicht weiter erstaunlich – Australien ist der trockenste Kontinent auf unserem Planeten!

Die Reise führte uns dann weiter in die 145 Kilometer lange Lagunen-Landschaft des «Coorong National Park». Auf unserer Fahrt durch dieses Vogelparadies (200 Arten) konnten wir unzählige Pelikane, Enten und uns unbekannte Flugobjekte beobachten. Vielfältigkeit und Aussergewöhnlichkeit der Tier- und Pflanzenwelt in Australien gehen übrigens auf eine weitere historische Besonderheit dieses Kontinenten zurück: Während man vor 15'000 Jahren noch zu Fuss vom Süden Afrikas nach Südamerika spazieren konnte (via Europa und Asien), ist Australien seit 45 Millionen Jahren von der Aussenwelt abgeschnitten.

vendredi 27 novembre 2009

Clare Valley – Barossa Valley - Adelaïde – Fleurieu Peninsula

Après avoir longé les « Flinders Ranges » nous avons pris une route intérieure conduisant avant Adelaïde dans la Clare Valley, région connue pour ses villes hérités de l’époque de folie minières. Au milieu du XIXème siècle, des villes ont été créés dans toute la région par les travailleurs venant extraire l’or, le cuivre et autres métaux. Aujourd’hui se sont davantage ses vignobles qui avec la Barossa Valley, y attirent les touristes. Mis a part le vin qui n est effectivement pas mauvais, nous avons également aimé le paysages de collines couvertes de vignes, unique pour l’Australie que nous avons découvert jusqu’ici.

La vivante ville d’Adelaïde, nous a par la suite fait découvrir le visage multiculturel de ce pays, en effet un australien sur quatre n’est pas né sur le continent, et c’est la première fois ici surtout sur le « Central Market » que nous avons pu le voir.

Les grandes villes n’étant pas idéales pour camper dans notre van, nous avons rejoint la Fleurieu Peninsula et ses paysages vallonnés bordant le Golf Saint Vincent, au coucher du soleil.

Nach der Fahrt entlang der «Flinders Ranges» führte unsere Route ins Clare Valley mit seinen aus den «Minen-Zeiten» (XIXtes Jahrhundert) stammenden Städten. Heute ist die an das Barossa Valley angrenzende Region hauptsächlich auch bekannt für seinen Wein. Neben dem effektiv nicht schlechten Wein begeisterte uns hier vor allem auch die in Australien bisher noch nicht angetroffene Hügellandschaft.

In Adelaide entdeckten wir dann gleich noch einmal ein neues Gesicht von Australien. Einer von vier Australiern wurde nicht auf diesem Kontinenten geboren. In Adelaide, insbesondere auf dessen Markt, wurde dieser Multikulturalismus zum ersten Mal richtig sicht- und spürbar.

Da grosse Städte zum Campen nicht eben idal sind, haben wir Adelaide am Abend in Richtung Fleurie Peninsula verlassen. Die weiter oben erwähnte Hügellandschaft, hier angereichert mit der Sicht auf das Meer, brachte unseren Fotoapparat auch hier ins Schwitzen...

Eyre Peninsula

Als wir nach unserem dreitägigen Trip durch die australische Trockenheit plötzlich das Meer vor uns liegen sahen, fühlten wir uns sicher mindestens so glücklich wie Zachary Hicks und Käpten James Cook, als sie am 19. April 1770 plötzlich auf Australien stiessen. Nichts wie rein ins kühle Nass!

Die nächsten drei Tage führten über die Eyre Peninsula, das « Barossa Valley of Seafood ». Mit der Coffin Bay steuerten wir denn auch das Austern-Mekka Australiens an, zogen es aber nach ein paar Pasta-Tagen vor, wieder einmal ein paar Würste und Steaks auf den Grill zu schmeissen…

Besonders waren auch hier, neben den nach drei Wochen endlich auch aus der Nähe beobachteten Emus (einem Strauss gleichender Laufvogel), die menschenleeren Sandstrände, die fast unendlichen und der ganzen Halbinsel ihre ockerne Farbe verleihenden Getrideanbaugebiete, die um die Mittagszeit unter den Büschen dösenden Kängurus und… die Distanzen.

Quand après notre voyage de trois jours à travers la sécheresse australienne, nous avons aperçu la mer au loin, nous nous sommes sentis au moins aussi heureux que Zachary Hicks et Capitaine James Cook quand ils ont aperçu le 19 Avril 1770 l’Australie. Et hop un p’tit saut dans l’eau rafraichissante !

Les trois jours suivants nous ont conduits à travers la Eyre Peninsula, le « Barossa Valley of Seafood ». Avec Coffin Bay, nous avons pris cap sur la Mecque des huitres australiennes, nous avons cependant après quelques jours de pattes, préféré lancer quelques saucisses et steack sur le barbecue…

Particulièrement impressionnants était ici aussi, mis à part les émeus (oiseaux ressemblant à une autruche) que nous avons finalement pu observer de près, les plages désertes, les champs de blé quasiment sans fin et prêtant leur couleur ocre à toute la péninsule, les kangourous qui font la sieste sous les buissons pour éviter la chaleur de midi et… encore les distances !

Norseman - Nullarbor

Um das Nullarbor-Erlebnis zu beschreiben, würde es sich eigentlich anbieten, einfach nichts zu schreiben. Nichts, denn da draussen gibt es einfach wirklich NICHTS! 1200 Kilometer NICHTS!!! Nach acht Stunden Fahrt, sprich ca. 500 Kilometern, hast du einmal getankt, zweimal gepinkelt, einmal gepicknickt, keines der 700’000 in Australien lebenden Kamele und keinen Dingo (wilder Hund) gesehen. NICHTS! Und nach 500 Kilometern bist du noch nicht einmal in der Hälfte!

Das Erlebnis war aber wieder einmal alles andere als nichts. Die teilweise fast wüstenhaften Landschaften hatten etwas unglaublich packendes, den Truckern zuzuwinken und sich einmal im Leben auch ein wenig als Trucker fühlen hatte irgendwie etwas beflügelndes und sich bei 47°C aus Angst vor einem leeren Tank den Angstschweiss auf der Stirne treiben ist auch etwas, was einem nicht alle Tage gelingt …

Australias Great Road Journey war und ist bisher sicher Mondereises Greates Road Journey!!

Pour décrire l’expérience Nullarbor cela se prêterait plutôt bien de ne rien écrire. Rien parce que là dehors il n’y avait vraiment RIEN ! 1200 kilomètres de RIEN ! Après 8 heures de conduite ou 500 kilomètres, tu as fait une fois le plein, allé deux fois aux toilettes, une fois pique-niqué, vu aucun des 700 000 chameaux vivant en Australie et aucun dingo (chien sauvage) non plus. RIEN ! Et après ces 500 kilomètres tu n’as même pas fait la moitié.

L’expérience était cependant une fois de plus tout sauf rien. Les paysages parfois presque désertiques avaient quelque chose d’incroyablement attrayant - faire des signes aux « truckers » qui passent et se sentir une fois dans sa vie un peu « trucker » nous a presque donné des ailes – arriver par 47°C à transpirer par peur d’une panne sèche est quelque chose que l’on n’arrive pas à faire tous les jours non plus…

«Australia’s Great Road Journey» était et est jusqu’à présent certainement « Mondereise’s Greates Road Journey ».

Esperance - Norseman

Au réveil, « Cap Le Grand National Park » nous a accueillis avec ses plages d’eau turquoise et son magnifique « Archipelago of the Recherche » à l’horizon. Cela se sentait qu’il n’y avait plus rien entre l’Antarctique et nous au vu de la température de l’eau ! Cent kilomètres plus loin, en nous enfonçant au nord dans les terres, nous aurions tout donné pour pouvoir y plonger !

Norseman est la dernière étape avant de nous jeter sur les 1200 km nous séparant d’Adelaïde, sur la presque déserte « Eyre Highway » (John Eyre l’ayant traversé pour la 1ere fois en 1841 !). Les conseils des locaux, que nous avons suivis, nous ont donné l’impression de partir en expédition : regonflage des pneus, achat d’huile de moteur, plein de nos bouteilles et bidons d’eau potable (30 litres !), vérification des vivres, étude des cartes et repérage des points stratégiques (ravitaillement en eau, station essence, camp pour la nuit)… après une demi-journée nous étions prêts pour l’aventure !

Kurz nach dem Erwachen wartete schon der «Cap Le Grand National Park» mit seinen unzähligen Inseln des “Archipelago of the Recherche” auf uns. Beim Ertasten der Wassertemperatur wurde uns schnell klar, dass es zwischen hier und der Antarktis nur noch Wasser gibt. Auf einen Sprung ins kühle Nass haben wir deshalb verzichtet. Ein paar Kilometer nördlich, beim Vorstossen ins Landesinnere, sollten wir diesen Entscheid schwitzend bereuen…

In Norsemann hiess es, sich auf “Austalias great road journey” vorzubereiten. Auf uns wartete der über 1200 Kilometer durch eine mehr oder weniger menschenleere Gegend führende Eyre Highway (nach John Eyre benannt, der sich im Jahr 1841 zum ersten Mal auf diesen Wag machte). 2009 ist aber bekanntlich nicht 1841. Den Tips in den zahlreichen Informationsbroschüren folgend, gilt es eine solche Reise heutzutage ähnlich einer Antarktis-Expedition vorzubereiten. Wir machten uns also an die Arbeit: Reifendruck prüfen, Wasserbehälter füllen (30 Liter!), Nahrungsmittel einkaufen, Karten mit den strategisch wichtigen Punkten (Wasserstellen, Tankstellen, Campingplätze, …) einprägen… Nach einem halben Tag waren wir bereit für das Abenteuer!

Albany - Esperance

Nous sommes repartis à nouveau à travers les champs de céréales, en pleine « Wheat Belt » Australienne (mais que peuvent-ils bien faire de tout ce blé ?!!), le long des magnifiques montagnes du « Stirling Range National Park » avant de rejoindre Esperance après quelques heures de route.

Dès notre arrivée nous avons parcouru la « Coastal Scenic Drive » le long de plusieurs kilomètres de sable fin et de mer à l’eau transparente, effectivement super « scenic ». Malheureusement Esperance n’était pas aussi tolérante que d’autres villes envers les campeurs des plages que nous sommes … nous avons donc cherché une place pour camper dans le « bush » et avons trouvé à la tombée de la nuit un coin de rêve au bord d’un lac entouré de fleurs magnifiques.

Nach zwei relativ flachen Wochen in Westaustralien, kamen die Gipfel der Stirling Range als Abwechslung mehr als gelegen. Unsere Fahrt führte dann durch den “Wheat Belt”, ein 150’000 km2 grosses und dem Weizenanbau gewidmetes Gebiet , nach Esperance.

In Esperance sind wir in gewohnter Manier dem “Coastal Scenic Drive” gefolgt. 15 Kilometer lange Sandstrände und rote Klippen – wirklich sehr “scenic”! Da Esperance nicht so gut auf “wilde” Strand-Camper wie uns zu sprechen ist, hat sich die Suche nach einem stillen Übernachtungs-Plätzchen für einmal etwas komplizierter gestaltet. Wir wurden aber selbstverständlich auch hier fündig und waren mit unserem “Bush-Platz” neben einem kleinen See und umgeben von einer herrlichen Blumenlandschaft, wie gewohnt mehr als zufrieden!

Walpole - Denmark - Albany

Vom Valley of the Giants mit den vorerst letzten grossen Bäumen, führte der Weg über Denmark an die Küste zu den Elephant Rocks. Dies sind riesige, im kristallklaren Meer liegende, rote und von Wind, Wasser und Sand geformte Felsblöcke. Ein weiteres Highlight der 25800 Kilometer langen und 7000 Sandstrände zählenden Australien-Küste.

Nachdem wir unseren Van am Nachmittag auf einer der zahlreichen unasphaltierten Strassen ein wenig überstrapaziert hatten, entschieden wir, ihm und uns in Albany und nach nunmehr 3900 Kilometern auf dem australischen Kontinenten, eine zweitägige Verschnaufpause zu gönnen.

En partant de la “Valley of the Giants”nous avons dit au revoir aux grands arbres de la région « Western Autralia », notre trajet nous a ensuite menés, via Denmark, sur la côte des « Elephant Rocks ». Ce sont des énormes rochers rouges formés, au milieu de l’eau cristalline, par le vent, l’eau et le sable - un autre « hightlight » des 25800 kilomètres de côte australienne et de ses 7000 plages de sable.

Après avoir surexploité notre van sur une des nombreuses routes non asphaltées, nous nous sommes décidés de lui, et de nous accorder, après 3900 km sur le continent australien, une petite pause de deux jours à Albany.

lundi 16 novembre 2009

Pemberton - Walpole

Morgen, 5h30 in Pemberton: Der Himmel ist blau, es ist windstill. Ideale Konditionen, um vielleicht doch noch auf eine Feuer-Beobachtungs-Platform vorzustossen und einen Teil des am Vortag verlorenen Stolzes wieder zu gewinnen :-) Nach einem nahrhaften Cornflakes-Frühstück und angefeuert von einer ganzen Schaar von Papageien, war die Erklimmung denn auch fast ein Kinderspiel! Beim Geniessen der Aussicht von dort oben, ganz alleine über dem ganzen Wald, ging auch die Angst vor dem Abstieg fast vergessen.

Die Fahrt führte dann weiter durch die Wälder des Shannon National Park mit noch grösseren Bäumen und in den Walpole-Nornalup National Park mit seinen Tingle Trees. Die Besonderheit dieser Bäume besteht darin, dass ein Grossteil der älteren Exemplare in seiner rund 350-jährigen Geschichte mindestens ein Feuer überstanden hat. Die Stämme sind komplett ausgebrannt, die Bäume leben aber weiter!

Neben den Bäumen verblüffte auch die Tierwelt immer wieder von neuem: Von den an Profisportler erinnernden Kühen über Schlangen, die länger sind als unser Van breit, bis hin zu ein Meter grossen Baby-Kängurus, denen es in Mamis Bauchtasche immer noch am besten gefällt…

Matin, 5h30 à Pemberton: le ciel est bleu, il n’y a pas de vent. Des conditions idéales pour tout de même accéder à une plateforme d’observation d’incendie et de retrouver au moins une partie de la fierté perdue la veille. Après un petit déjeuner corn flakes nourrissant et encouragé par une horde de perroquets, la montée était presque un jeu d’enfant. En admirant la vue, tout seul, au dessus des arbres, même la peur de redescendre à failli être oubliée.

Notre route a ensuite repris à travers des arbres encore et toujours plus grands et impressionnants à travers le « Shannon National Park », puis le « Walpole-Nornalup National Park » et ses « Tingle Trees ». La particularité de ses arbres consiste dans le fait que la majorité des anciens a vécu dans son histoire, vieille parfois de 350 ans, au moins un incendie. Les troncs sont complètement vides mais les arbres continuent à vivre !

Mis à part les arbres, les animaux méritent également tous les superlatifs : entre le serpent presque plus large que notre van, les vaches gonflées comme des sportifs de haut niveau et les mamans kangourou portant des « bébés » de plus d’un mètre encore dans leur poche !

Hamelin-Bay - Pemberton

Die Welt ist klein in Australien – auch wenn wir (das sind immer noch die Blogger und meine Eltern) jeden Tag getrennt losfahren, so treffen wir uns doch immer spätestens zur Kaffee-Pause wieder…

Nachdem uns Alpen-Menschen am Morgen die etwas gar mickrigen Beedelup-Falls fast etwas leid taten, war es am Nachmittag Mutter Natur, die sich ein Lächeln verkneifen musste: Die Besteigung des Bicentennal Trees (für Kinder verboten), musste von uns (aufgrund miserabler klimatischer Bedingungen) bereits auf 25 Metern abgebrochen werden und auch beim Fotografieren dieses 80 Meter Karri-Baumes wurde uns fast schwindlig!

Auch wenn dieser, als Feuer-Beobachtungs-Platform dienende Baum sicher seinesgleichen sucht, kamen wir bei der Besichtigung des Warren Nationalparks kaum mehr aus dem Staunen. Einmal mehr fehlen zum Beschreiben die Worte und leider sprechen in diesem Fall auch die Bilder nur sehr beschränkt für sich…

Le monde est petit en Australie – même si nous (nous se sont toujours les bloggeurs et les parents de Matthias) partons tous les matins individuellement nous nous retrouvons au plus tard pour la pause café.

Après qu’en tant qu’homme des Alpes, j’ai eu presque un peu pitié avec les chutes de Beedelup, c’est mère nature qui a du retenir un sourire l’après-midi : l’ascension de l’arbre Karri bicentenaire de 80 mètres (interdit aux enfants) à du être abandonné (du aux conditions atmosphériques misérables) à hauteur de 25 mètres - déjà en le photographiant, nous avions le vertige !

Bien que cet arbre d’observation d’incendie n’ait pas son pareil, nous ne nous sommes presque pas remis de la grandeur et la beauté du « Warren National Park ». Une fois de plus il nous manque les mots pour le décrire et, malheureusement pour vous dans ce cas, même les images ne parlent que de manière très limitée…

Busselton - Margaret River - Hamelin Bay

Der Weg von Busselton über Margaret River und das Cape Leeuwin Lighthouse zur Hamelin Bay führte, wie könnte es anders sein, durch zwei weitere Nationalparks. Wir geben uns die grösste Mühe, sämtliche 500 Parks werden wir in unseren 6 Wochen hier aber nicht bestaunen können…

Die Highlights des Tages:

- Der Cape Naturaliste Nationalpark mit seinem Lighthouse und den unzähligen, für einmal hyperaktiven und springenden Walen
- Der Leeuwin Naturaliste Nationalpark mit seinen Karri-Bäumen (dazu gibts in den nächstn Tagen noch mehr)
- Margaret River und dessen Weinanbaugebiete und –keller. Wir hätten gerne degustiert und gekauft, sind aber an kulturellen Unterschieden gescheitert…
- Cape Leeuwin Lighthouse : Der Südwestlichste Punkt Australiens
- Hamelin Bay : Ein weiteres Paradies für Strandliebhaber

Le chemin de Busselton, passant par Margaret River et par le phare de Cape Leewin à la Hamelin Bay, nous a conduits, comme vous devez vous y attendre, à travers deux autres parcs nationaux. Nous nous appliquons vraiment mais dans les 6 semaines que nous passons ici, nous n’allons malheureusement pas être capables de visiter les 500 parcs nationaux de l’Australie.

Les « highlights de la journée » :

- Le « Cape Naturaliste National Park » avec son phare et les innombrables baleines hyperactives et bondissantes
- Le « Leeuwin Naturaliste National Park » avec ses « Karri-trees » (on vous en reparlera dans les prochains jours)
- Margaret River avec ses vignes et ses caves. Nous aurions bien voulu déguster et acheter mais nous n’avons une fois de plus pas pu surmonter les différences culturelles…
- Phare de Cape Leeuwin : la pointe la plus sud-ouest de l’Australie
- Hamelin Bay : encore un paradis pour les amateurs de plage

Mandurah - Bunbury - Busselton

Da wir uns nur mässig für die Venedig-Imitation in Mandurah begeistern konnten, fuhren wir nach dem Frühstück weiter in den Süden, nach Bunbury. Obwohl eine der grösseren Städte an der Westküste, hatten wir auch hier den Eindruck, nach dem Scenic-Drive (die australische Art der Stadt-Besichtigung) die Hauptatraktivitäten gesehen zu haben.

Nach dem schon fast traditionellen Pick Nick in Gesellschaft von Delfinen brachen wir auf Richtung Ludlow Tuart Forest National Park – zu den grossen Bäumen im Süden! Nach viel Busch- und Getreide eine willkommene Abwechslung und genau richtig, um die Vorfreude auf die kommenden Parks zu wecken!

Kurz vor Ladenschluss (in Westaustralien um 17h30) standen wir im IGA (Independent Grocers of Australia) vor den Fleischregalen, die der Hauptsehenswürdigkeit des Ortes, dem 1,4 Kilometer langen und damit grössten Anlegesteg Australiens, in nichts nachstehen!

Den Grill eingeheizt, das Fleisch gebrätelt und fertig war ein weiterer perfekter Australien-Tag!

Puisque nous ne pouvions pas vraiment nous enthousiasmer pour l’imitation de Venise à Mandurah, nous avons continué vers le sud direction Bunbury. Bien qu’une des plus grandes villes de la côte ouest, ici aussi après le « Scenic Drive » (la solution australienne pour visiter une ville), nous avions l’impression d’avoir vu tous les attraits de cette ville.

Après le presque traditionnel pique-nique en compagnie de dauphins, nous avons continué en direction du « Ludlow Tuart National Park » – vers les grands arbres du sud ! Après beaucoup de « bush » et de céréales, un changement de décor bienvenu et juste parfait pour éveiller la joie pour les parcs nationaux à venir.

Juste avant la fermeture des magasins (en australie de l’ouest, à 17h30) nous nous sommes trouvés chez IGA (Independant Grocers of Australia) devant les étales de viande qui n’ont rien à envier à la jetée de la ville qui avec ses 1,4 kilomètre est la plus grande d’Australie.

Chauffer le grill, griller la viande complétait une journée australienne parfaite.

Cervantes - Perth - Fremantle - Mandurah

A Perth nous attendait « Wicked » et notre van. Nous avons après deux heures de route fait la rencontre de Brenda, notre voiture/restaurant/hôtel pour le prochain mois. Rouge, magnifique, avec noté derrière « FAST AND FURIOUS, HE WAS FAST, SHE WAS FURIOUS » et « ROAD RAGE » sur le côté, on était prêt pour la route ! Perth plus ensoleillé et après une semaine d’acclimatation culturelle nous a semblé finalement nettement plus sympathique.

Après quelques courses, un peu d’arrangement de notre van et de nettoyage, nous étions repartis pour les visites. A quelques kilomètres de Perth, un petit saut dans la jolie ville de Fremantle, créée il y a des milliers d’années par les aborigènes, nous a plongé dans l’histoire australienne. C’est en 1829 que les européens s’y sont implantés à l’arrivée du bateau « Challenger », les constructions de cette époque comptent parmi les plus anciennes de la région « Western Australia » .

Pour le baptême et le test des fonctionnalités restaurant/hôtel, nous avons mis cap vers Mandurah au bord de l’Océan Indien. A la surprise du Mondereisiens le plus âgé, le véhicule s’est avéré extrêmement confortable !

Am Morgen Aufbruch in Richtung Perth, wo unser «Wicked»-Camper, Brenda, auf uns wartete. Knallrot, mit für die kommenden Strecken recht passenden Aufschriften «FAST AND FURIOUS, HE WAS FAST, SHE WAS FURIOUS» und «ROAD RAGE», haben wir uns sofort mit unserem Auto-Hotel-Restaurant für den nächsten Monat angefreundet. Im neuen Gefährt, mit viel Sonne und nach zwei Wochen «anklimatisieren», hat uns auch Perth sofort viel besser gefallen.

Nach ein wenig einkaufen, einrichten und putzen, war dann auch schon wieder Sight-Seeing angsagt. Einige Kilometer südlich von Perth machten wir einen kurzen Abstecher nach Freemantle, eine vor tausenden Jahren durch die Aborigines gegründete Stadt. Die Europäer sind in 1829 hier angelangt. Die Bauten aus dieser Zeit zählen zu den ältesten in Westaustralien.

Für die «Wagentaufe» und das Testen der Restaurant- und Hotelfunktionalitäten, steuerten wir dann Mandurah, am Indischen Ozean an. Zur Überraschung des älteren Mondereisenden, ist das Gefährt komfortabler als es aussieht!

Dongara - Cervantes

Sur la route de la côte menant de Dongara à Cervantes… des belles plages, des belles plages, de l’eau turquoise… vous en avez marre de lire ça ? Pour nous c’était le bonheur !

Apres avoir fait face a la chaleur dans notre nouveau chalet a Cervantes, nous sommes partis dans les paysages lunaires du « pinnacles desert » : du sable jaune moutarde et des formations rocheuses sortant de terre comme des champignons…

Auf der Strecke von Dongara nach Cervantes warteten zur Abwechslung wieder einmal wunderschöne Sandstrände und türkisfarbenes Wasser auf uns… Auch wenn es euch vielleicht langsam langweilt, die westaustralische Küste ist wirklich ein Traum!

Nachdem wir die Mittagshitze in unserem neuen Zuhause, einem “Chalet” in Cervantes, gut überstanden hatten, brachen wir auf in die Mondlandschaft der “Pinnacles Desert”: Gelber Sand und bizarre Steinformationen, die wie Pilze aus dem Boden ragen …

Denham - Dongara

En redescendant de Denham vers Dongara, le paysage s’est transformé de kilomètres de « bush » en kilomètres de champs de blé s’étendant à perte de vue le long de la côte. Sur la mer turquoise les surfers se pressaient pour prendre les plus belles vagues, nous nous sommes contentés de les regarder en mangeant nos sandwichs et en tentant d’échapper aux mouches.

Plus au sud, notre traversée de Norhtampton (un dimanche) nous a donné l’impression de plonger au fin fond du monde, une seule rue déserte avec un petit café servant les traditionnels « Fish and Chips » et « Aussie Burger » mais personne pour les manger…

Auf der Fahrt von Denham nach Dongara kamen nach Kilometern von Buschlandschaften, Kilometer von Getreide-Anbaugebieten zum Vorschein. Am zur Mittagspause angesteuerten “Karibik-Sandstrand” kämpften die Surfer mit den Wellen, die Pick-Nicker mit den Fliegen. Eine echte Plage, diese Dinger!

Weiter südlich führte unsere Route dann nach Northampton, gewissermassen ans Ende der Welt. Eine solche Stadt an einem Sonntag zu besichtigen, ist sicher nichts für Depressive. Eine menschenleere Strasse und ein von 12 Uhr bis 13 Uhr 30 geöffnetes “Burger und Fish and Chips”-Restaurant.

Coral Bay - Denham / Shark Bay

Apres encore 6 heures de route et 585 km nous sommes arrivés au « Shark Bay National Park ». Mis a part les paysages, les indispensables du parc sont :

- «Hamelin Pool Stromatolites»: l’eau particulièrement salé de ce bord de mer a permis de conserver nos ancêtres les stromatolites, les premiers êtres vivants ayant existé sur notre planète et à l’origine de toutes les espèces vivantes
- Shell Beach : une plage de 60 Km de long composée uniquement de coquillages sur une profondeur de plus de 10 mètres
- Monkey Mia : il y a quelques dizaines d’années, sur une des deux pointes de la péninsule, des pêcheurs partageaient leur pêche avec des dauphins. Depuis, tous les matins, trois familles de ces cétacés reviennent pour obtenir une partie de leur repas journalier

Nach weiteren sechs Stunden und 585 km Fahrt, trafen wir im Shark-Bay Nationalpark ein. Highlights des Parks sind neben den Landschaften vor allem:

- Die Stromatolithen im Hamelin Pool: Das in dieser Bucht für Schnecken und Fische zu salzhaltige Wasser hat unseren Vorfahren, den Stromatolithen, alle Feinde vom Hals gehalten. Viele Ähnlichkeiten zwischen uns und diesen ersten Lebewesen auf Erden, lassen sich nicht ausmachen. Die pilzförmigen Kreaturen sind aber dennoch faszinierend und einmal mehr rechtfertigt schon die Schönheit des Ortes den Umweg.
- Shell Beach: Ein 60 Kilometer und bis auf 10 Meter Tiefe nur aus kleinen, weissen Muscheln bestehender Strand
- Monkey Mia : Vor einigen Jahrzehnten haben die Fischer hier begonnen, Ihren Fang mit den vor der Küste lebenden Delphinen zu teilen. Die Fischer sind mittlerweile verschwunden, die Delphine kommen immer noch täglich zum Frühstück.

Carnarvon - Coral Bay / Ningaloo Reef Marine Park

Beladen mit genügend Nahrungsmitteln für die nächsten Tagen, frischen Früchten von den Fruit-Farms der Region und einem vollen Tank, brachen wir auf in den Norden. Into the great wide open… Alle 2-3 Minuten ein totes Känguru (driving during nighttime is NOT RECOMMENDED), alle 15 Minuten ein entgegenkommendes Fahrzeug, alle 100-150km ein Roadhouse (eine Tankstelle und ein Tankstellenshop) und eine Breitengrad-Tafel (heute unter anderem der Tropic of Capricorne).

In Coral Bay, einem 150 Seelen-Dörfchen, wartete dann auch schon wieder das nächste Chalet auf uns. Chalets und "Cabins" scheinen hier, neben dem Campen, die beliebtesten Übernachtungsmöglichkeiten zu sein. Auf dem Programm der nächsten beiden Tage: Staunen über die Farben und die Unterwasserwelt (unter anderem das Korallenriff und Rochen) des indischen Ozeans, die Trockenheit und die Farbe der Erde, die Gelassenheit der Möven, … und den Fleischverzehr eines australischen Pärchens (8 Bratwürste und 6 Koteletts!). Wir arbeiten daran…

Chargé d’assez de nourriture pour les prochains jours, des fruits frais des « Fruit Farms » de la région et d’un réservoir plein, nous sommes partis dans le nord. « Into the great wide open »… toutes les deux à trois minutes un kangourou mort (« driving during night time is NOT RECOMMENDED »), toutes les quinze minutes une voiture, tous les cent à cent cinquante kilomètres une « roadhouse » (une station d’essence et un petit magasin) et un panneau affichant les latitudes (aujourd’hui le tropique du capricorne entre autres).

A Coral Bay, un village de 150 habitants, le prochain chalet nous attendait. Chalet et cabine semblent ici, mis à part le camping, être le mode de logement préféré des vacanciers. Sur le programme des deux prochains jours : admirer les couleurs de l’océan indien et sa vie sous-marine (entre autres la barrière de corail et les raies !), de la sécheresse et de la couleur de la terre, la nonchalance des mouettes… et la consommation de viande d’un couple australien (8 saucisses et 6 côtelettes !). On y travaille…

Geralton - Kalbarri - Carnarvon / Kalbarri National Park

Plusieurs fois déjà lors de notre parcours nous avons décrit certaines journées particulières où nous avons eu la sensation de réellement plonger dans l’atmosphère d’un pays tel que nous nous l’étions imaginé. Notre étape après Geralton a été de celles-ci.

La journée a commencé par de longues heures de conduite sur une route bordée de terre rouge… l’Australie !

Quelques minutes après notre arrivée dans le Kalbarri National Park nous avons aperçu au loin une grande silhouette brune sur le bord de la route…un kangourou ! Nous nous sommes trouvé face à un animal immense (environ la taille de Matthias lorsqu’il était dressé sur ses pattes arrières). Nous nous sommes mutuellement observés avec curiosité pendant quelques minutes puis il a repris son chemin dans les buissons après s’être rendu compte qu’il s’agissait surement seulement de quelques touristes.

Nous avons ensuite rejoint les côtes du Kalbarri National Park, de grandes falaises rouge impressionnantes plongeant dans la mer. En observant l’immensité bleue, de grandes silhouettes noires ondulaient au dessus des vagues et crachaient de grands jets d’eau… des baleines ! Pour couronner la journée, au coucher du soleil, quatre dauphins sont venus nager juste sous nos yeux…

Le jour suivant nous avons retraversé 476 km d’images australiennes: des rochers rouge, des fleurs magnifiques, des paysages de « bush » sans fin, des rivières asséchées… A Carnarvon nous avons pour la deuxième fois, dormi dans un village de la côte assez sympathique : promenade le long de la mer, palmiers et pub avec terrasse d’où admirer le coucher de soleil.

Schon mehrere Male haben wir Tage beschrieben, an denen wir in der in unseren Köpfen vorhandenen Bilderwelt eines Landes angekommen sind. Unsere Ankunft in Australien wurde uns auf dem Weg von Geralton nach Carnarvon richtig bewusst.

Der Tag begann mit einer stundenlangen Fahrt über einen von roter Erde gesäumten Highway… Australien!

Kurz nach unserer Ankunft im Kalbarri National Park tauchte am Strassenrand plötzlich eine braune Silhouette auf. Ein Känguru! Nach einem faszinierenden Augenblick gegenseitiger Beobachtung, schien das Tier jedoch realisiert zu haben, dass es sich nur um langweilige Touristen handelte und hüpfte wieder zurück in den Busch…

Die nächste Überraschung liess aber nicht allzu lange auf sich warten. Als hätten wir mit dem Bestaunen der roten Klippen nicht schon genug zu tun, tauchten an der Wasseroberfläche plötzlich schwarze, wasser-speiende Gestalten auf. Wale! Und… zum krönenden Abschluss des Tages gab es, begleitet vom Sonnenuntergang auch noch vier Delphine zu beobachten!

Am nächsten Tag gings über 476 km weiter mit Australien-Bildern: Rote Felsen, schöne Blumen, nicht mehr enden wollende Buschlandschaften, ausgetrocknete Flüsse, … Mit Carnarvon übernachteten wir nach Kalbarri auch zum zweiten Mal in einem gemütlichen Küsten-Städtchen. Küstenpromenade, Palmen und ein Pub mit Terasse zum Sonnenuntergang bestaunen.

Perth - Geraldton

Nach einem Muffin/Coca-Frühstück und einem kurzen Abstecher zur Autovermietung, brachen wir auf, Australien zu entdecken! Das mulmige Gefühl im Bauch war zwar auch nach 200 Kilometern noch nicht verschwunden, es wurde aber schnell klar, dass die Schönheit und die unglaubliche Weite der Landschaften als Behandlung gegen den Kulturschock helfen würden.

Der erste Tag führte über 421 Kilometer durch wunderschöne Busch- und Blumenlandschaften in die “Sun City” Geraldton. Geraldton liess dann die im Instanbul-Artikel rezitierte Charme-Definition wieder in uns aufsteigen. Wenn sich je ein Schriftsteller für eine Anti-Charme-Definition interessieren sollte, könnte diese 26’000 Einwohner-Stadt vielleicht als Ispirationsquelle dienen.

Nach der mehr als eindrücklichen Demonstation von Grösse auf unserer Überlandfahrt am Nachmittag, gab’s gegen Ende des Tages dann noch eine weitere, mehr als eindrückliche Vorführung von Mutter Natur. Wenn ein Blitz unmittelbar neben dir einschlägt (eine genaue Distanzangabe ist aufgrund unterschiedlicher Augenzeugenberichte leider nicht möglich) und der Baum in Flammen aufgeht, dann wird dir einmal mehr bewusst, wie klein du bist…

Après un petit déjeuner de Muffin/coca et un petit détour chez le loueur de voiture, nous sommes partis à la découverte de l’Australie. 200 kilomètres après, le sentiment bizarre dans l’estomac n’était pas parti mais il devenait rapidement assez évident que la beauté et l’immensité des paysages allaient rapidement aider à surmonter le choc culturel.

Le premier jour nous a conduits sur 421 km à travers de magnifiques paysages de fleurs et de « bush » dans la « Sun city » Geralton. Gerlaton nous a rappelé la définition de charme citée dans l’article sur Istanbul. Si un jour un écrivain devait s’intéresser à une définition de l’anti-charme, cette ville de 26000 habitants pourrait faire office de source d’inspiration.

Après une démonstration plus qu’impressionnante lors de notre trajet, mère nature s’est encore une fois manifestée de manière incroyable. Quand un éclair tombe juste à côté de toi (une indication de distance n’est pas possible car les témoins avaient des avis divergents) et que les arbres s’enflamment tu te rends compte à quel point tu n’es rien du tout.

Bali - Perth

Nach einem letzten indonesischen Frühstück mit frischem Fruchtsalat, serviert von einmal mehr in Festkleidung steckender Bedienung, brachen wir auf in Richtung Flughafen. Noch den Räucherstäbchen-Geruch in der Nase, landeten wir in den Shopping-Malls der Wartehalle schon vor dem Abflug, und zugegebenersmassen schweren Herzens, zum ersten Mal seit sehr langer Zeit wieder in der “westlichen” Welt.

Nur dreieinhalb Stunden später, für einmal ein Katzensprung, tönte es aus den Lautsprechern: “Welcome in Perth, Australia – Welcome home!” – Gejohle und viel Applaus. Also doch kein Katzensprung sondern vielmehr so etwas wie eine Zeitreise, eine Reise zwischen Welten, wie sich herausstellen sollte.

Nach bestandener Einreiseprüfung (Rezeptpflichtige Medikamente ohne Rezepte in dieses Land einführen ist ein “crime” und das gute alte Schweizer Sackmesser soll auf einmal eine “Weapon” sein…) gings per Taxi ins Stadtzentrum von Perth. Wenn sich schon in den ersten Augenblicken abgezeichnet hatte, dass wir würden umdenken müssen, so war die Landung doch härter als angenommen. Ohne nach einem Tag bereits die Australier kritisieren zu wollen und wohl wissend, dass wir in ein paar Wochen wahrscheinlich von diesem Land schwärmen werden, war es doch brutal festzustellen, dass unser bisher so bewährtes Lächeln in nur einem Tag sicher zwei Drittel des Wertes eingebüsst hatte. Warum interessiert sich denn der Taxifahrer nicht für uns, warum hilft uns denn niemand wenn wir in dieser Menschenleeren, grauen Millionenstadt den Weg nicht finden, …

Genug gejammert, immerhin fanden wir an diesem Abend nach langer Zeit einen Elternteil wieder, haben gut gegessen und getrunken!

Cheers Mate!

Après un dernier petit déjeuner indonésien avec une salade de fruit, servi une fois de plus par des indonésiens habillés en habit de cérémonie religieuse, nous sommes partis en direction de l’aéroport. Déjà avant le décollage, encore l’odeur de l’encens dans le nez, nous avons atterri dans une salle d’attente avec un shopping mall autour de nous et pour la première fois depuis quelques mois, nous l’avouerons, nous avions le cœur plutôt lourd dans ce monde ressemblant à l’ouest.

Seulement trois heures et demie plus tard, un tout petit trajet donc, les hauts parleurs de l’avion nous ont annoncés « Welcome in Perth Autralia, Welcome Home », suivi de cris et d’applaudissements. Ce n’était donc peut être pas un si petit trajet mais plutôt un voyage dans le temps, un voyage entre deux mondes comme nous allions rapidement le constater.

Après le contrôle d’immigration réussi (attention importer des médicaments sans ordonnance en Australie est un crime et le bon vieux couteau suisse est devenu tout à coup une « weapon ») nous sommes partis en taxi dans le centre ville de Perth. Bien qu’il fût évident qu’il allait falloir changer notre manière de penser, l’atterrissage a quand même été plus dur que ce que nous avions imaginé. Sans vouloir critiquer les australiens après seulement une journée et sachant que d’ici quelques semaines nous allions adorer ce pays, il était quand même difficile de nous rendre compte que notre sourire, notre passeport pour un voyage sans soucis jusqu’ici avait perdu presque toute sa valeur. Pourquoi le chauffeur de taxi ne s’est pas intéressé à nous ? Pourquoi dans cette ville déserte et grise personne ne nous a aidés quand nous n’avons pas trouvé notre chemin ?

Assez pleuré, au moins nous avons ce soir, retrouvé une partie de nos parents, et avons bien mangé et bien bu !

Cheers Mate !