mercredi 24 février 2010

Cuenca

Cuenca et Quito se disputent depuis des années pour le titre de la plus belle ville équatorienne. L’UNESCO n’a pas non plus apporté de réponse à la question en plaçant simplement les deux villes sur la liste des villes «patrimoine mondiale». Pour enfin clarifier l’affaire une équipe de spécialistes franco-suisse a répertoriés les faits en février 2010. En voici les atouts de Cuenca :

- Ballades au bord du Rio Tomebamba
- Ambiance lors des préparatifs du carnaval (attention aux bombes à eau)
- Ingapirca*
- Vue du toit de notre Hostel
- Glaces de la heladeria „Tutto Freddo“
- Feux d’artifices mis en place pour notre arrivée
- Belles maisons et églises coloniales colorées
- Marché aux fleurs
- Incendie avec des flammes à hauteur de clocher d’église (également visible depuis la terrasse mentionnée ci-dessus)
- Boutiques

La suite de ce polar de comparaison d’ici quelques jours depuis Quito !

*Restée un peu sur ma faim après le Machu Pichu manqué et traversant l’Amérique Latine sans voir aucune ruine Inca - les plus grandes ruines d’Equateur d’Ingapirca, proches de Cuenca, étaient ma dernière chance. Construit au XVème siècle durant l’expansion Inca en Equateur, le site était un important centre militaire et religieux rapidement laissé en désuétude à l’arrivée des espagnols moins d’un siècle plus tard… C’est aujourd’hui un petit site archéologique permettant d’observer l’architecture typique des Incas : des bâtiments en pierre taillées pour s’enclaver les une dans les autres tenant sans mortier et dont les portes et fenêtres ont une forme caractéristique trapézoïdale.

Cuenca und Quito streiten sich seit Jahren um den Titel der schönsten ecuadorianischen Stadt. Die Unesco hat sich bei der Beantwortung der Frage elegant aus der Affäre gezogen und beide Altstädte auf die Liste der Weltkulturerbe gesetzt... Um in dieser Angelegenheit endlich Klarheit zu schaffen, hat im Februar 2010 ein Team aus schweizerischen und französichen Spezialisten in Cuanca und Quito Fakten gesammelt. Nachfolgend die Trümpfe Cuencas:

- Spaziergänge am Rio Tobebamba
- Stimmung bei der Vorbereitung des Karnavals (Achtung Wasserbalons)
- Ingapirca*
- Aussicht von der Terrasse des Hostals
- Die Glacen der Heladeria „Tutto Freddo“
- Die für den Empfang der Spezialisten veranstalteten Feuerwerke
- Schöne koloniale Häuser und Kirchen
- Blumenmarkt
- Grossbrand mit Flammen die bis zum Kirchturm reichen (auch dies war von der erwähnten Hotelterasse sichtbar)
- Kleiderläden

Die Fortsetzung dieses Vergleich-Krimis folgt in ein paar Tagen aus Quito!

*Um nach dem verpassten Machu Pichu doch noch den Hunger nach Inka-Ruinen zu stillen, stattete ich (Sophie) den Ruinen von Ingapirca, in der Umgebung Cuencas, einen Besuch ab. Im XV ten Jahrhundert, während der Expansion des Inka-Reiches als wichtiges religiöses und militärisches Zenrum erbaut, wurde der Ort bei der Ankunft der Spanier (nur ein Jahrhundert später) seinem Schicksal überlassen... Heute bietet der Ort die Möglichkeit, sich ein Bild der Inka-Architektur zu verschaffen: Behauene, nahtlos und ohne Mörtel zusammenfügte Steinblöcke sowie die typischen, trapezförmigen Fenster und Türen.

Where am I - Pérou

- Non les chiens péruviens ne sont pas malades, ils ont juste une température constante de 40° et sont sans poil…mais ils vont bien !
- Détrompe toi, la présence des tuk-tuk n’indique pas forcement que tu es en Asie du Sud-est (qui s’appellent ici des mototaxi)
- Dans les villes, ne cherche pas les gens en tenue traditionnelle il n’y en a presque plus – ici comme partout ce sont les habits globaux
- Tu pourras faire taper tes lettres dans la rue par les nombreux scribes
- Si tu cherches un taxi dans une ville c’est que tu n’es pas au Pérou, 9 voitures sur 10 sont des taxis !
- Dans chaque restaurant ou hôtel, un panneau t’indiquera que la zone est sûre en cas de séisme, sinon court ! D’ailleurs la majorité des bâtiments n’ont pour cette raison qu’un ou deux étages
- Les lamas et les alpagas sont au Pérou ce que les moutons sont à l’Australie ou à l’Argentine (avec beaucoup de chance vous pourrez également observer les Vicuñas et les Guanacos, les deux autres sortes de camélidés vivants en Amérique Latine)
- Les flics sont souvent des femmes et celles qui font la circulation à Lima sont enfermées dans des petites boites Inca-Kola au cœur du trafic (Inca-Kola étant le soda n°1 au Pérou)
- La route mène souvent à travers le désert – quasi la totalité du territoire entre le Pacifique et les Andes est uniquement du sable. Lima est une véritable oasis
- Quand tu ne mets pas ta ceinture de sécurité dans le taxi, le chauffeur te rappellera à l’ordre immédiatement
- Si l’on éteignait la musique en Amérique Latine, la vie s’arrêterait. Ceci est vrai depuis le Pérou, pas un taxi, pas un bus sans musique à fond

- Nein, die peruanischen Hunde sind nicht krank. Sie haben natürlicherweise keine Haare und eine Körpertemperatur von 40°C... sonst ist aber wirklich alles in Ordnung!
- Nein, nur weil es Tuk-Tuks gibt bist du noch lange nicht in Asien (hier heissen die Dinger Mototaxis)
- In den Städten versuchst du fast vergebens nach traditionell gekleideten Leuten – auch hier ist „globale Kleidung“ angesagt
- Deine Briefe lässt du am besten von einem der zahlreichen, mit Schreibmaschine ausgerüsteten Schreiberlingen tippen
- Wenn du ein Taxi suchen musst, bist du nicht in Peru. Hier sind etwa 9 von 10 Fahrzeugen Taxis!
- In guten Hotels und Restaurants gibt es ein Schild mit der Inschrift „Erdbebensicher“. Die meisten Gebäude haben übrigens genau deshalb nicht mehr als zwei Geschosse.
- Was in Australien und Argentinien die Schafe sind hier die Lamas und die Alpakas (auch Vicuñas und Guanacos, die beiden anderen Vertreter der lateinamerikanischen Familie der Kamele, gibt es hier und da zu sehen).
- Polizistinnen sind keine Seltenheit. Der Verkehr wird reguliert aus speziell für diesen Zweck angefertigten Inca-Kola-Kabinen (Inca-Kola ist der peruanische Softdrink N° 1).
- Die Fahrt führt nicht selten durch Wüste – fast der ganze Landstreifen zwischen Pazifik und Anden besteht aus nichts als Sand. Lima ist eine regelrechte Oase!
- Wer im Taxi seinen Sicherheitsgurt nicht anschnallt, wird vom Fahrer umgehend zurechtgewiesen.
- Würde man in Lateinamerika die Musik abstellen, bliebe alles stehen. Dies ist spätestens seit wir in Peru angelangt sind richtig. Kein Taxi, kein Bus ohne dröhnende Musik.

Nourriture Péruvienne

Entrez dans un restaurant au Pérou, pour l’apéritif, prenez un «Pisco Saur», la boisson «nationale» dont la paternité est disputée avec les chiliens (on vote pour le Pérou !). Il s’agit de Pisco (eau de vie de raisin) avec du citron, du sucre, du blanc d’œuf et quelques gouttes d’Angustura. Le serveur vous apportera surement quelques grains de maïs et lamelles fines de banane frits pour accompagner la boisson.

En plat principal vous avez le choix. Les soupes sont nombreuses et souvent à base de lait contenant presque toujours de la viande, choisissez entre «la criolla» (soupe de nouilles crémeuse avec du bœuf et quelques légumes), «a la minuta» (bœuf, oignon, tomate et vermicelle) toujours à la carte des restaurants ou dans quelques endroits la soupe de quinoa. Si vous avez envie de fruit de mers, les «ceviche», fruits de mers marinés dans du citron est très apprécié des péruviens. Une envie de tenter quelque chose de nouveau ? Le «cuy», cochon d’inde peut se déguster pané, frit ou a la plancha en fonction de votre envie. Pour les accompagnements, le restaurateur aura le choix entre les 4000 sortes de pommes de terre que compte le Pérou !

En dessert, vous trouverez partout les «pie de limon» (tarte au citron), la «crema volteada» (crème au caramel), le « suspiro limeño » (une crème à base de lait concentré agrémentée de plein de chantilly) et encore les glaces, mais surtout ne prenez pas de café !

An den Anfang einer Mahlzeit gehört in Peru ein Pisco Sour, das Nationalgetränk, welches auch Chile für sich beansprucht. Wir sind der Meinung es gehört zu Peru. Wie dem auch sei, es handelt sich um Pisco (einen Traubenschnaps) mit Zitronensaft, Eiweiss und ein paar Tropfen Angostura Bitter oder eine Messerspitze Zimt. Dazu werden meist geröstete Maiskörner und Bananen-Chips serviert.

Für die Hauptspeise gibt es dann wieder mehrere Möglichkeiten. Die Suppen sind weit verbreitet und enthalten meistens mindestens Milch und Fleisch. Es besteht die Auswahl zwischen „la Criolla“ (Nudelsuppe mit Rindfleisch und Gemüse), „la Minuta“ (Rindfleisch oder Poulet, Ei, Tomate und Nudeln) oder manchmal auch einer Quinoa-Suppe. Weiter gibt es Meeresfrüchte in allen möglichen Arten. Einer der Favoriten der Peruaner ist sicher das „Ceviche“, im Zitronensaft marinierte Meeresfrüchte. Lust auf was neues? Probier doch mal ein „Cuy“, Meerschweinchen. Dabei besteht die Wahl zwischen paniert, frittiert oder gegrillt – gut aussehen tut’s alleweil! Als Beilage empfehlen wir eine der 4000 in Peru kultivierten Kartoffel-Sorten!

Zur Nachspeise werden überall die „pie de limon“ (Zitronen-Torte), die „crema volteada“ (Caramelchöpfli), der „suspiro limeño“ (eine Creme aus konzentrierter Milch und viel Schlagrahm) sowie Eis angeboten. Alles ganz lecker! Auf den Kaffee zum Abschluss solltest du jedoch verzichten!

Mancora et Tumbes

Lange war es her seit dem letzten Sprung ins kühle Nass und zudem soll Schadenfreude ja die scchönste Freude sein – oder hat von euch in letzter Zeit auch mal jemand einen ganzen Tag schwitzend am Strand verbracht?

Ein kurzer Abstecher nach Mancora, dem Badeparadies Perus bot sich also an. Für nicht-Surfer reichte dann aber ein Tag auch schon wieder aus.

Es ging also schnurstracks weiter in Richtung Equador, entlang einer für Peru schon fast unerwartet abwechslungsreichen Küstenlandschaft bespickt mit kleinen Fischerdörfchen. Tumbes, der nächste Halt auf der Reise, war dann weniger aufregend, bot jedoch einmal mehr die Gelegenheit, bei einem kühlen Bier dem bunten Treiben auf einer „Plaza de Armas“ zuzuschauen.

Diese während der Kolonisation Lateinamerikas in den Ortszentren errichteten Waffenplätze dienten ursprünglich als militärische Übungsplätze für die Bewohner. Heutzutage sind sie meist kunstvoll dekoriert und beherbegen die wichtigsten Gebäude der Stadt (Kirche, Rathaus, Bank, Post, Bars, Discos und Restaurants). Jung und alt, reich und arm – alle treffen sich hier. Die einen zum Flanieren, Laufen, Plaudern, Sehen und Gesehen werden, die andern zum Schuhe putzen oder Eis verkaufen.

Il s’est passé beaucoup de temps depuis le dernier saut dans la mer – et le vôtre c’était quand ?!!

Un petit arrêt à Mancora, le paradis balnéaire péruvien s’imposait donc. Pour les non-surfeurs une journée était cependant déjà suffisante.

Le voyage a donc continué en direction de l’Equateur longeant une côte inhabituellement variée pour le Pérou, remplie de petits villages de pêcheurs. Moins excitant était l’arrêt suivant, la ville de Tumbes. Il s’est présenté cependant une fois de plus l’opportunité d’observer l’incroyable agitation sur une «Plaza de Armas» en sirotant une bière.

Ces places d’armes, initialement construites lors de la colonisation de l’Amérique Latine ont initialement servies à l’entrainement militaire des habitants. Aujourd’hui les places sont normalement joliment décorées et comportent les édifices les plus importants de la ville (église, mairie, banque, poste, bar, disco, restaurant). Se rencontrent ici jeunes et vieux, riches et pauvres. Les uns viennent pour flâner, courir, discuter, voir et être vu, les autres pour nettoyer des chaussures ou vendre des glaces.

lundi 8 février 2010

Chiclayo

Dernière étape dans notre découverte des civilisations précolombiennes, les environs de Chiclayo n’ont pas été en reste s’agissant de trésors! A Sipan, le complexe funéraire Moche, sauvé dans les années 80 des « huaqueros» (pilleurs de tombes), est exploré petit à petit par les archéologues qui n’ont de cesse de déterrer des secrets gardés depuis plusieurs siècles.

Une quinzaine de tombes ont été excavées dont celle du Seigneur de Sipan révélant des splendeurs (bijoux, armes, instruments de musiques, poteries…) ainsi que des informations précieuses sur la civilisation Moche et son organisation. Tout nous a été présenté dans un des plus beaux musées que nous ayons eu la chance de visiter sur notre parcours, dans la ville voisine de Lambayeque.

Nous avons dit au revoir, et à bientôt, a Yeromi après 15 jours de bonheur péruvien…

Auch auf der letzten Etappe unserer Reise durch die Geschichte Nordperus sollte keine Langeweile aufkommen. Seit hier vor gut 20 Jahren Königsgräber der Moche-Kultur entdeckt wurden, werden in regelmässigen Abständen neue Tresore zu Tage gefördert. Aufmerksam auf die Fundstätte wurde man übrigens als ein paar Grabplünderer ihre Funde auf dem Markt zu verkaufen begannen.

Bisher haben die Archeologen fünfzehn Gräber ausgehoben, unter anderem dasjenige des Herrs von Sipan. Der Herrscher befand sich im Grab in Begleitung seiner Konkubinen und weiterer Angehöriger seines Volkes sowie grossen Mengen von Kopf- und Ohrschmuck, Instrumenten, Waffen und Gefässen. Das Ganze kann im Museo Tumbas Reales de Sipán (Museum der Königsgräber von Sipán), einem der schönsten auf unserer Reise besichtigten Museen, besichtigt werden.

Am Abend hiess es nach zwei unvergesslichen gemeinsamen Wochen von „Jeromi“ Abschied zu nehemen.

Cajamarca

Apres des heures et des heures de désert entre Lima et Trujillo, changement total de décor à quelques heures de Trujillo. Le désert laisse la place à des paysages de rizières et de bananiers puis aux Andes. La population cultive les champs sans machine, a l’aide des ânes, contraste avec la richesse apparente des villes.

Cajamarca dont le développement s’est effectué grâce aux fonds d’une mine d’or voisine, a été le témoin de la fin dramatique des Incas. Atahualpa, le denier souverain de l’empire inca y a été capturé et enfermé en 1532 par les hommes de Francisco Pizarro. Ces deniers feignirent d’accepter sa libération contre une pièce entière remplie d’or et deux d’argent (on parle de 12 tonnes en tout) et finirent par l’exécuter après avoir obtenu leur butin…

Nach viel Wüste zwischen Lima und Trujillo gab es einige Stunden nach Trujillo überraschend einen Szenenwechsel. Reisfelder, Bananen-Bäume und die Anden verdrängten zusehends den Sand. Nicht weniger erstaunt waren wir nach unseren Städte-Aufenthalten beim Anblick der Landwirtschafts-Maschinen: Nichts als Esel und Muskelkraft!

Cajamarca wurde im Jahr 1532 Zeuge des dramatischen Endes des Inka-Reiches. Der spanische Eroberer Francisco Pizarro nahm den letzten Inka-Herrscher Atahualpa gefangen, liess den größten Teil seiner Soldaten niedermachen und schließlich auch ihn selbst hinrichten. Dank der Bezahlung eines Lösegelds (drei Räume gefüllt mit Gold und Silber) und der Einwilligung zur Taufe wurde er schliesslich nur erwürgt und nicht wie ursprünglich geplant lebendig verbrannt.

Trujillo

Faute d’avoir pu visiter les vestiges des incas nous avons, à Trujillo, commencé notre périple à travers l’histoire du Pérou pré-inca. Les alentours de la ville regorgent des vestiges des sociétés précolombiennes ayant vécu dans la région depuis 2000 ans:

- Huacas del Sol y de la Luna (temples du Soleil et de la Lune): site religieux des Moche (civilisation qui s’étendait sur toute la côte nord du Pérou entre l’an 100 et 700 aps JC) en forme de pyramide construite en adobe (terre séchée). On peut y observer de magnifiques fresques colorées représentant entre autre leur dieu principal Ai-apaec, créateur mais aussi décapiteur
- Chan Chan, la capitale impériale des Chimu et la plus grande ville précolombienne d´Amérique. Construite également en adobe, elle a été habitée entre 850 et 1470 aps JC avant d’être conquise puis abandonnée par les incas

Trujillo est un lieu de rêve pour les touristes. Non seulement il riche en sites historiques mais la ville avec ses rues piétonnes, son architecture et ses bistrots est également idéale pour reprendre de l’énergie après de longues journées de visites !

Da wir irgendeinmal arzeptieren mussten, dass aus dem Besuch der Inka-Ruinen nichts werden würde (die Eisenbahnlinie zum Machu Picchu ist voraussichtlich für 2 Monate ausser Betrieb) entschieden wir uns, in der Umgebung von Trujillo in die Vor-Inka-Geschichte einzutauchen.

- Hucas del Sol y de la Luna (Tempel der Sonne und des Mondes): Eine religiöse Stätte der Moche-Kultur die sich vom 1. Jahrhundert bis zum 8. Jahrhundert an der Nordküste Perus entwickelte. Die Tempel sind Pyramidenförmig und aus Millionen von Lehmziegeln erbaut. Zu bestaunen gibt es neben der Baukunst vor allem Wandmalereien und Friese des Gottes “Ai-Apaec”.
- Chan Chan: Die Hauptstadt des Chimu-Reiches und grösste präkolumbische Stadt Amerikas. Ganz aus Lehm erschaffen wurde die Stadt zwischen 850 und 1470 von wahrscheinlich bis zu 60’000 Einwohnern bewohnt um dann von den Inkas erobert und schliesslich ungenutzt der Natur überlassen zu werden (der Regen hat der Struktur ganz schön zugesetzt).

Trujillo, ein weiteres architektonisches Meisterwerk mit vielen schönen Plätzen, Fussgängerzonen und dem einen oder anderen gemütlichen Bistro ist der ideale Ort, um sich von den Strapazen der Besichtigungen zu erholen.

dimanche 7 février 2010

Lima

Nous avons quitté l’Iran et le pays est tombé dans le chaos. Nous sommes arrivés en Chine, il y avait des scènes pas très sympathiques. Nous avons quitté le Vietnam, un typhon nous y a succédé. Nous sommes arrivés en Indonésie et la terre tremblait. Nous sommes arrivés au Perou, Cusco et le Machu Pichu ont coulé… Pour tous ceux qui croient que cela ne peut pas que être du hasard : on rentre bientôt, sauvez-vous !

Nous n’avons donc finalement pas pu visiter Cusco et le Machu Pichu. Cruz del Sur (une des grandes compagnies de bus péruviennes) nous a amené sain et sauf dans la capitale péruvienne au bord du Pacifique. Changement de températures et d’ambiance. Nous sommes passés de 2350 m d’altitude et 760 000 habitants à 0 m et 8,2 millions d’habitants. Même si la majeure partie de la ville est relativement récente et architecturalement moins recherchée, Lima a tout de même réussie à nous charmer. Les gens sont incroyablement souriants, les maisons dépassant rarement deux étages laissent transpercer le soleil même dans l’hyper centre, l’été nous a fait oublier que nous étions au mois de janvier…

Ce n’est certainement pas la ville la plus spectaculaire et la plus belle mais une ville qui vit. Il y a ici, comme partout dans le monde, des choses incroyables : il est possible à Lima de se balader le long du Pacifique pendant plusieurs heures avant de contempler le coucher le soleil en sirotant un Pisco Sour avant de diner dans un des meilleurs restaurants du monde (Lima est une des grandes capitales gastronomiques du monde – ici a par exemple été inventé la cuisine « fusion »).

Wir verliessen den Iran, das Land versank im Chaos. Wir kamen nach China, es gab unschöne Szenen. Wir verliessen Vietnam, es folgte ein Hurikan. Wir brachen auf nach Indonesien, die Erde bebte. Wir kamen nach Peru, Cusco und der Machu Picchu versanken in den Fluten... Für alle die langsam glauben, dass das nicht nur Zufall sein kann: Wir kommen bald nach Hause – bringt euch in Sicherheit!

Der Besuch von Cusco und Machu Picchu blieb uns also verwehrt. Cruz del Sur (eine der grossen peruanischen Busgesellschaften) brachte uns jedoch sicher und komfortabel in die 1535 von Francisco Pizarro (spanischer Konquistador – wir kommen sicher noch auf ihn zu sprechen) gegründete Stadt der Könige. Ein recht eindrücklicher Temperatur- und Stimmungswechsel: Von 2350 müm gings an den Pazifik und aus den überschaulichen 760'000 Einwohnern wurden 8,2 Millionen. Wenn auch der Grossteil der Stadt relativ neu und die Architektur deshalb nicht unbedingt umwerfend ist, so besitzt die Stadt doch einen gewissen Charme. Die Menschen haben immer ein Lächeln bereit, das Klima liess uns vergessen, dass es im Januar normalerweise schneit, die Häuser sind selten höher als zwei Etagen und verdecken deshalb praktisch nirgends die Sicht auf den Himmel... Sicher nicht die spektakulärste Stadt der Welt, aber eine Stadt die lebt und ausserdem gibt es hier wie überall ein paar Sachen die einfach einmalig sind:

In Lima kannst du Stundenlang dem Pazifik entlangschlendern, bei einem Pisco Sour den Sonnenuntergang bestaunen und dich dann zum Abschluss des Tages in einem der weltbesten Restaurants verwöhnen lassen (Lima ist eine der gastronomischen Hauptstädte der Welt – hier soll unter anderem die „Fusions-Küche“ ihre Anfänge genommen haben).

Arequipa

Lors de notre traversée de la banlieue d’Arequipa, nous avons été frappés par la pauvreté des alentours des villes : presque uniquement des maisons en chantier souvent habités, pendant presque une demi-heure de route. L’arrivée dans le centre n’en a été que d’autant plus impressionnante – l’architecture coloniale bien préservée et son matériel de construction, le sillar, une roche volcanique blanche, font de cette ville une des plus visitées du Pérou. La beauté est d’autant plus frappante lorsque l’on sait que le lieu se trouve sur une faille sismique et que l’ensemble doit être reconstruit à peu près tous les 200 ans. Le volcan «el Misti» en arrière plan complète l’image et si nous avions le temps (il parait qu’il y a des gens qui voyagent pendant toute une année !!), nous pourrions nous attarder sur la «Plaza de Armas» (place principale) pendant des jours. Ce cadre a été le lieu de nos retrouvailles avec une petite partie de nos parents, Jeronimo nous a rejoints pour partager notre périple péruvien.

L’excursion dans le «Cañon del Colca», le deuxième canyon le plus profond au monde (3191m) nous a entre autres introduit aux techniques d agriculture des Incas (terrasses) et nous a permis d’observer de près le majestueux condor.

Die Einfahrt nach Arequipa war eine eindrückliche Demonstration peruanischer Armut – Baracken und nichts als Baracken. Ein unglaublicher Kontrast zur fast perfekt erhaltenen kolonialen Architektur im Zentrum. Der Ort ist aus Sillar, einem weissen vulkanischen Gestein erbaut und wird deshalb auch die Weisse Stadt genannt. Der Vulkan „El Misti“ im Hintergrund vervollständigt die Postkartenlandschaft perfekt. Hätte man ein wenig mehr Zeit (es soll Leute geben, die ein ganzes Jahr nur reisen!!!), so könnte man problemlos ein paar Tage auf der Plaza de Armas (Platz im Zentrum) sitzen bleiben. Seit Areaquipa sind wir übrigens wieder zu dritt unterwegs - „Jeronimo“, Sophies Vater ist zu uns gestossen.

Beim Ausflug in den Cañon de Colca, die zweittiefsten Schlucht der Welt (3191m), konnten wir wieder einmal unsere Schwindelfreiheit unter Beweis stellen. Weiter konnten wir auf dieser Reise die Landwirtschaftstechniken der Inkas (Terrassenbau) und die Flugkünste des Königs der Anden, des Kondors, bestaunen.

Puno

Fuyant la pluie de Copacabana, nous sommes arrivés après un périple bien sud-américain en plein milieu du festival "Alasitas" au perou. Des milliers de gens défilant en tenue traditionnel dansant dans les rues tenant dans les main des miniatures des choses qu’ils espèrent pouvoir obtenir grandeur nature au cours l’année (voiture, maison…) ! Le tout, bien largement arrosé de bière. Il faut regarder à deux fois quand on voit la première mama descendre sa cannette cul sec ! Il n y a cependant pas que l’alcool. Tout le monde se réunit autour des nombreuses fanfares – petits et grands – et nous, les quelques touristes qui errent pendant la saison des pluies, sommes accueillis chaleureusement.

Le lendemain, petite virée sur l’île Taquile en plein milieu du lac Titicaca. A trois heures de bateau nous avons découvert un monde d’un autre temps. Au cœur de l’activité la pêche, l’agriculture ou le textile (où les hommes tricotent) et bien entendu le tourisme.

Auf der Flucht vor dem Regen platzten wir, nach einer endlich wieder mal richtig südamerikanischen Busreise mit viel Umsteigen und viel Verspätung, mitten in die „Feria de las Alasitas“ in Peru. Tausende Leute tanzen in traditioneller Kleidung und für die Hoffnung, die Wünsche nach dem neuen Auto oder dem neuen Haus möchten sich im neuen Jahr erfüllen. Das Ganze wird auch mit reichlich Bier begossen. Einer Mama im Sonntagskleid beim Runterstürzen eines Dosenbiers zuzuschauen ist sicher Teil des Spektakels. Alle sind dabei – jung, alt sowie die wenigen in der Regenzeit durch Peru irrenden Touristen...

Am nächsten Tag machten wir uns auf, den Titicaca-See zu erkunden. Nach drei Stunden Schiff-Fahrt erreichten wir mit der Insel Taquile eine in der Geschichte steckengebliebene Welt. Im Herzen der Geschäftigkeit die Fischerei, der Ackerbau, die Textilien (sogar die Männer stricken hier) und natürlich der Tourismus.

Where am I - Bolivie

Solltest du eimal entführt und irgendwo auf diesem Erdball wieder freigelassen werden, kannst du anhand der nachfolgenden Checkliste feststellen, ob du in Bolivien bist:

- Die Frauen in tradtioneller Kleindung sind zwar nicht mehr in Überzahl, sind aber nach wie vor sehr gut vertreten
- Du befindest dich in einem armen Land – die ambulanten Schuhputzer sind omnipräsent
- Ein Grossteil des Lebens findet draussen statt – es gibt absolut nichts, was du nicht in der Strasse kaufen kannst
- Bolivien ist ein armes Land – viele Kinder arbeiten, viele ätere Leute arbeiten oder betteln
- Um ausser Atem zu geraten brauchst du hier keinen Sport zu treiben. Du befindest dich oft so weit über dem Meeresspiegel, dass schon die kleinste Treppe dein Herz rasen lässt
- Hundert Meter lange Warteschlangen vor Banken sind keine Seltenheit
- Die älteren Busse sind ware Kunstwerke, die neueren Modelle tragen oft chinesische Schriftzeichen
- Der Grossteil der Bevölkerung besteht aus Mestizos oder Indigenos (Mestizen oder Eingeborene)
- Evo para siempre, Mas Evo – Evo Morales ist auf beinahe jeder Hauswand verewigt
- Asphaltierte Strassen sind eher die Ausnahme als die Regel
- Warme Duschen sind in günstigen Unterkünften nicht unbedingt der Standard
- Die Coca-Pflanze und das Kauen deren Blätter sind aus dem bolivianischen Alltag nicht wegzudenken
- In Bolivien sind Raucher Exoten
- Es kommt der Verdacht auf, dass auch in diesem Land es die Frauen sind, welche die Wirtschaft am laufen halten
- Der VW-Käfer gehört zum Strassenbild
- Supermärkte sind inexistent

Si un jour tu devais être pris en otage et être lâché quelque part sur cette planète, la check-list suivante te permettra de savoir si tu es en Bolivie:

- Les femmes en habits traditionnels ne sont pas majoritaires mais ne sont pas rares
- Tu vois que te trouves dans un pays pauvre – les nettoyeurs de chaussure ambulants sont partout et beaucoup d’enfants ou personnes âgées travaillent ou font la manche
- La vie se passe majoritairement à l’extérieur – il n’y a absolument rien que tu ne puisses acheter dans la rue
- Pour t’essouffler, pas besoin de faire du sport. Tu es si loin au dessus de la mer que même un petit escalier fait cavaler ton cœur
- Des queues de plus d’une centaine de mètres devant les banques ne sont pas rares
- Les vieux bus sont des pièces de collection, les modèles plus récents portent souvent des inscriptions en chinois
- La plupart de la population est constituée des Métis ou des Indigènes
- Evo para siempre, Mas Evo – Evo Morales est mentionné sur quasiment chaque mur du pays
- Les routes asphaltées sont plus l’exception que la règle
- Des douches chaudes dans les «hospedajes» bon marché ne sont pas vraiment le standard
- On ne peut imaginer la Bolivie sans les boliviens mâchant leurs feuilles de coca
- Les fumeurs sont des extra-terrestres
- On pourrait presque croire que dans ce pays aussi ce sont les femmes qui font tourner l’économie
- Les coccinelles de Volkswagen font parties du paysage
- Les supermarchés sont inexistants

Nourriture Bolivienne

Les boliviens se nourrissent à midi en dehors de chez eux et ceci dans des petits restos servant des « almuerzos » (déjeuners) a 15 Pesos (1,5 euros) pour deux ou dans les « comedores » des « mercado central » où business men et ouvriers partagent leur table.

Les menus sont dans les deux cas généralement composés d’une soupe, d’un plat principal bien consistant (de viande accompagné de féculents) et d’un petit dessert a base de fruits.

Les soupes existent sous toutes les formes et sont souvent à base de maïs. Elles contiennent normalement de la viande et suffiraient à elles-seules pour pallier le besoin calorique de la semaine. Le plat principale peut être du «pollo» (poulet, la viande la plus répandue), du «bife de chorrizo» (steak de bœuf) ou dans les alentours du lac Titicaca de la «trucha» (truite). Le tout est accompagné de pommes de terre et de riz ou parfois par du yuka, sorte de patate douce.

Une alternative au marche et au petit bistro du coin sont les nombreux chinois, que nous n’avons cependant pas testés, ou les salteñas (des empanadas avec une pâte sucrée), que nous avons testé mais que nous ne vous recommandons pas particulièrement.

Du coté des desserts, que du bonheur. S’approchant des terres plus humides et chaudes, d’innombrables fruits refont leur apparition, proposés sous forme de jus à tous les coins de rue. Nous noterons particulièrement les «duraznos» (pêches) dont le gout est sans équivalent dans le monde. Nous ne pourrons encore une fois pas éviter de mentionner les glaces dont les boliviens ont l’air de raffoler !

Die Bolivianer verpflegen sich hauptsächlich am Mittag ausser Hause. Meistens gehen sie dazu auf den Markt wo sich Geschäftsleute und Taxifahrer den Tisch teilen oder geniessen ein almuerzo (Mittagessen) für 15 Pesos (2 Franken für zwei Personen) in einem der zahlreichen Familienrestaurants.

Die Menus bestehen in beiden Fällen meistens aus einer Suppe, einer nährhaften Hauptspeise aus Fleisch und Kartoffeln/Reis/Nudeln sowie einer Nachspeise aus Früchten.

Die Suppen gibt es in den verschiedensten Formen, enthalten oft Mais und bereits grössere Mengen Fleisch und könnten somit locker den Kalorienbedarf für eine Woche decken. Die Hauptspeise besteht entweder aus Pollo (Huhn ist das am meisten verbreitete Fleisch), bife de chorrizo (Rinds-Steak) oder in der Umgebung des Titicaca-Sees aus Trucha (Forelle). Das Ganze wird meistens durch Kartoffeln UND Reis oder manchmal Yuka, eine Art Süsskartoffel vervollständigt.

Eine Alternative zu Markt und Familienrestaurants bieten die zahlreichen chinesischen Restaurants oder die Salteñas (süsse Empanadas), welche wir euch aber nicht unbedingt empfehlen.

Was die Nachspeisen anbelangt, gibt es nur erfreuliches zu berichten. Wir nähern uns langsam wieder wärmeren und feuchteren Gefilden und kommen deshalb wieder in den Genuss einer unglaublichen Frucht-Vielfalt. Die Früchte gibt es übrigens an jeder zweiten Kreuzung als frischgepresste Säfte zu geniessen. Speziell erwhähnt seien die Pfirsiche, die ihresgleichen suchen und das auch hier nicht unterentwickelte Faible für Glacen!

Copacabana

Copacabana, dernier arrêt bolivien et premier sur l’extraordinaire lac Titicaca de 230 km de long et 97 km de large à 3820 mètres d’altitude. Le temps changeant nous permet de l’observer sous tous ces visages, bleu profond lorsque le ciel est sans nuage et vert dès qu’il est menaçant.

La ville est voisine d’un lieu historique : la Isla del Sol. Cette île est selon la légende le site de naissance des Incas. Sur l’île, la Roca Sagrada (le rocher sacré) aurait été l’endroit d’où partirent Manco Pacac et Mama Ocllo pour fonder la cité de Cuzco.

Copacabana stellte die letzte Etappe auf unserer Bolivienreise und den ersten Halt am 230 Kilometer langen, 97 Kilometer breiten und auf 3820 müm gelegenen Lago Titicaca dar. Dank dem wechselhaften Wetter kamen wir in den Genuss des gesamten Farbspektrums dieses weltberühmten Sees – Stahlblau bei Sonnenschein, Knallgrün bei sich aufbauenden Gewittern und grau bei anhaltenden Regenschauern.

Nur wenige Schiffminuten vor der Stadt liegt die Isla del Sol. Nach der Legende sollen hier die ersten Inkas geboren worden sein. Von hier sollen Manco Paca und Mama Ocllo aufgebrochen sein, um Cuzco zu gründen.

La Paz

La Paz, der Regierungssitz Boliviens, ist absolut einmalig. Die Stadt liegt in einem von den Anden umgebenen Talkessel auf 3630 Meter über Meer und ist somit sicher eine der fotogeneren Metropolen dieser Welt.

Im Hyperzentrum, rund um die Hauptverkehrsachse, den Prado, türmen sich die Hochhäuser, die Mode-, Uhren- und Parfumgeschäfte. Entfernt man sich nur einige wenige Häuserblocks von diesem „Luxus“ (die Bahnhofstrasse ist’s nun auch nicht gerade), offenbart sich das andere und wahrscheinlich repräsentativere Gesicht Boliviens. Die Leute leben in äusserst einfachen Backsteinhäusern die irgendwo am Talkessel kleben oder etwas weiter oben im Stadtteil „El Alto“, auf dem Altiplano (Hochebene), ineinandergekeilt sind. Der Durchschnitts-Bolivianer shoppt auch nicht im Zentrum sondern kauft und verkauft seine Waren im Wirrwarr von mehr oder weniger organisierten Verkaufsständen am Strassenrand.

Ähnlich wirr läuft auch der Verkehr ab. Tausende Micros (öffentliche Minibusse) machen sich die Kundschaft streitig und versperren sich gegenseitig den Weg. Von einem Stadtteil in den anderen zu gelangen mag für den Rucksacktouristen ein Spektakel sein, scheint aber sogar für die ansonsten eher gelassenen Bolivianer hart an der Grenze des Erträglichen zu sein. Wenn dann Evo auch noch seine Amtseinführung feiert und für seine im Jaguar anreisenden Freunde die halben Strassen blockieren lässt, fehlt eigentlich nur noch ein guter Titel für den nächsten Hollywood-Streifen...

La Paz, siège du gouvernement bolivien est unique. La ville se trouve à 3630 mètres d’altitude dans une vallée entourée des Andes et est, de ce fait, certainement une des métropoles les plus photogéniques du monde.

Dans l’hyper centre, autour de l’axe principal le Prado, se dresse les gratte-ciels, les boutiques de vêtements, de montres et de parfums. En s’éloignant de quelques blocs de ce « luxe » (ce n’est pas la place Vendôme non plus) se dévoile un autre visage certainement plus représentatif de la Bolivie. Les gens habitent dans des maisons en brique très simples collées à flan de vallée ou s’imbriquant les une les autres plus haut dans le quartier « El Alto » sur « l’Altiplano » (plaine d’altitude). Le Bolivien moyen ne fait pas non plus ses courses dans le centre mais dans les étales plus ou moins organisés du bord des routes.

L’organisation des transports est presque autant le bazar. Des milliers de micros (minibus public) se disputent la clientèle et se gênent mutuellement pour circuler. D’aller d’un bout à l’autre de la ville peut être spectaculaire pour les touristes mais semble cependant même déstabiliser une partie des boliviens, si calmes d’habitude. Quand Evo fête en plus son investiture et fait fermer les routes pour ses potes le rejoignant en jaguar, on pourrait presque en faire l'histoire du prochain film d’Hollywood…

Sucre

Sucre fut pendant de longues années la ville la plus importante des territoires coloniaux espagnols de l’est et, a depuis, toujours joué un rôle important pour la Bolivie. C’est ici que Simon Bolivar (né le 24 Juillet 1783 à Caracas au Venezuela, il a mené le mouvement d’indépendance contre les espagnols au Venezuela, en Colombie, au Panama, en Equateur, au Pérou et en Bolivie) a ici signé l’indépendance du pays en 1825. La ville en est aujourd’hui la capitale judiciaire.

L’influence espagnol est aujourd’hui encore omniprésente, on pourrait, par endroit, se croire en Andalousie. Des maisons blanches, des rues pavées, une belle place centrale verdoyante, une église a chaque coin de rue… Les femmes en habits traditionnels, avec leurs chapeaux melons et plusieurs couches de jupes colorées, étaient cependant là pour nous rappeler que nous étions bien en Bolivie.

Sucre war während langer Zeit eine der wichtigsten Städte im kolonialen Südamerika und hat für Bolivien seither immer eine wichtige Rolle gespielt. Simon Bolivar (Simon Bolivar führte die südamerikanische Unabhängigkeitsbewegung gegen die spanischen Kolonialherren in den heutigen südamerikanischen Staaten Venezuela, Kolumbien, Panama, Ecuador, Peru und Bolivien an. Er wurde am 24. Juli 1783 in Caracas, Venezuela, geboren) hat hier im 1825 die Unabhängigkeitserklärung unterschrieben und heute ist der Ort die konstitutionelle Hauptstadt und Sitz des obersten Gerichtshofes des Andenlandes.

Vor dem Hintergrund der kolonialen Geschichte ist es nicht erstaunlich, dass man sich hier teilweise in Andalusien glauben könnte. Weisse Häuser, gepflasterte Strassen, ein schöner grüner Platz im Stadtzentrum, eine Kirche an jeder Strassenecke, ...Die traditionelle Kleidung der Frauen - Hut und mehreren Schichten farbiger Röcke - lässt jedoch keinen Zweifel darüber aufkommen, dass wir uns nach wie vor in Bolivien befinden.

Potosi

Potosi, eine Stadt die wie kaum eine andere zum Nachdenken einlädt. Um 1650 war Potosi eine der grössten und reichsten Städte der Welt. Die dem Cerro Rico (der Reiche Berg) unter Aufopferung von 8 Millionen Menschenleben entrissenen Metalle haben nach Auffassung vieler die wirtschaftliche Entwicklung Europas nicht nur gefördert sondern schlichtweg ermöglicht. „Die Stadt, die der Welt am meisten gegeben hat und am wenigsten besitzt“.

Die Stadt unterlag und unterliegt dem Fluch ihres eiegenen Reichtums – und hierin liegt gemäss Eduardo Galeano* der Fluch ganz Lateinamerikas: „Je begehrter ein Produkt auf dem Weltmarkt ist, um so grösser ist das Unglück des Volkes, das sich opfern muss, um es zu erzeugen“ oder „die Armut des Menschen als Ergebnis des Reichtums der Erde“.

Das heutige Potosi besitzt zwei Gesichter. Das erste haben wir beim Erkunden dieser herrlichen und unglaublich farbigen Stadt entdeckt. Die 1545 gegründete, auf 4060 müm gelegene und somit höchste Stadt der Welt ist sicher nicht zu Unrecht UNESCO Weltkulturerbe. Die ungefähr zwei Kirchen pro Einwohner tragen sicher zur Schöheit des Ortes bei, bezeugen aber auch, dass das Kreuz immer an forderster Front dabei war!

Das zweite Gesicht findet sich auch heute noch bei der Quelle des einstigen Reichtums: In den Minen des Cerro Rico. Ungefähr 5000 Menschen, darunter 800 Kinder, verdienen sich dort unter wiederlichsten Umständen ihren Lebensunterhalt. Obwohl der von den Spaniern erfundene Tio (ein Teufel der Unterwelt, welcher die faulen Arbeiter bestrafen soll) täglich durch Gaben besänftigt wird, liegt die Lebenserwartung gerade einmal bei 35 bis 40 Jahren...

* Eduardo Galeano – Die offenen Adern Lateinamerikas – ein zwar nicht ganz aktuelles und sicher auch nicht in allen Belangen objektives, aber dennoch mehr als lesenswertes Buch!

Potosi, une ville qui invite comme peu d’autres à la réflexion. Vers 1650, c’était une des villes les plus riches, les plus grandes du monde. Les métaux extraits du Cerro Rico (la montagne riche) tuant 8 millions d’hommes n’ont, selon beaucoup d’experts, pas simplement supportés le développement de l’Europe mais l’ont tout simplement permis. « La ville qui a le plus donné au monde et qui possède le moins ».

La ville était et est soumise au malheur de sa richesse – c’est là que selon Eduardo Galeano*, se trouve le malheur de toute l’Amérique Latine: « Plus un produit est demandé sur le marché mondial, plus grand est le malheur du peuple qui doit se dédier à sa production » ou « la pauvreté des hommes est le résultat de la richesse de la terre ».

Aujourd’hui Potosi a deux visages. Le premier nous l’avons découvert en arpentant les rues de cette ville incroyablement colorée. Fondée en 1545 et située à 4060 mètres d’altitude, la ville la plus élevée du monde n’est pas sans raison patrimoine mondial de l’UNESCO. Les innombrables églises témoignent encore du rôle joué par l’église lors de la colonisation.

Le deuxième visage se trouve aujourd’hui encore à la source de sa splendeur : la mine. Environ 5000 personnes dont 800 enfants y gagnent leurs vies dans des conditions inhumaines. Bien que le Tio (un dieu inventé par les espagnols et sensé punir le travailleur faignant) soit apaisé quotidiennement par les offrandes des mineurs, leur espérance de vie atteint à peine les 35 à 40 ans.


* Eduardo Galeano – « Les veines ouvertes d’Amérique Latine » - un livre pas très actuel et certainement pas toujours objectif mais tout de même très intéressant pour toutes personnes voulant en connaître un peu plus l’Amérique Latine !

Salar de Uyuni

Jamais je n’avais vu de lac rouge…
Jamais je n’avais vu de milliers de flamands roses…
Jamais je ne m’étais retrouvée à plus de 5000 mètres d’altitude
Jamais je ne m’étais baignée à l’extérieur, à plus de 4000 mètres d’altitude, dans une source chaude à 30°…
Jamais je n’avais vu autant de vicuñas (une sorte de lama)…
Jamais je n’avais vu de viscachas (animal entre le lapin et l’écureuil)
Jamais je n’aurais pu imaginer la beauté de cette immensité de sel, blanche immaculée…

Jamais je n’étais venue en Bolivie… !

Noch nie hatte ich einen roten See gesehen…
Noch nie hatte ich tausende Flamingos gesehen...
Noch nie hatte ich auf über 5000 müm nach Luft geschnappt
Noch nie hatte ich auf über 4000 müm in einem 30 grädigen, natürlichen Freibad geplanscht
Noch nie hatte ich Vicuñas (ähnlich einem Llama aber etwas graziler) gesehen
Noch nie hatte ich Viscachas (ähnlich einem Hasen aber mit Schwanz) beobachtet
Nie hätte ich mir die atemberaubende Schönheit dieser endlosen Salzwüste (immerhin fast halb so gross wie die Schweiz) vorstellen können

Noch nie hatte ich Bolivien bereist...!

Alles erstunken und erlogen. Ich war schon einmal hier und ich hoffe, noch einmal zu kommen!