dimanche 7 février 2010

La Paz

La Paz, der Regierungssitz Boliviens, ist absolut einmalig. Die Stadt liegt in einem von den Anden umgebenen Talkessel auf 3630 Meter über Meer und ist somit sicher eine der fotogeneren Metropolen dieser Welt.

Im Hyperzentrum, rund um die Hauptverkehrsachse, den Prado, türmen sich die Hochhäuser, die Mode-, Uhren- und Parfumgeschäfte. Entfernt man sich nur einige wenige Häuserblocks von diesem „Luxus“ (die Bahnhofstrasse ist’s nun auch nicht gerade), offenbart sich das andere und wahrscheinlich repräsentativere Gesicht Boliviens. Die Leute leben in äusserst einfachen Backsteinhäusern die irgendwo am Talkessel kleben oder etwas weiter oben im Stadtteil „El Alto“, auf dem Altiplano (Hochebene), ineinandergekeilt sind. Der Durchschnitts-Bolivianer shoppt auch nicht im Zentrum sondern kauft und verkauft seine Waren im Wirrwarr von mehr oder weniger organisierten Verkaufsständen am Strassenrand.

Ähnlich wirr läuft auch der Verkehr ab. Tausende Micros (öffentliche Minibusse) machen sich die Kundschaft streitig und versperren sich gegenseitig den Weg. Von einem Stadtteil in den anderen zu gelangen mag für den Rucksacktouristen ein Spektakel sein, scheint aber sogar für die ansonsten eher gelassenen Bolivianer hart an der Grenze des Erträglichen zu sein. Wenn dann Evo auch noch seine Amtseinführung feiert und für seine im Jaguar anreisenden Freunde die halben Strassen blockieren lässt, fehlt eigentlich nur noch ein guter Titel für den nächsten Hollywood-Streifen...

La Paz, siège du gouvernement bolivien est unique. La ville se trouve à 3630 mètres d’altitude dans une vallée entourée des Andes et est, de ce fait, certainement une des métropoles les plus photogéniques du monde.

Dans l’hyper centre, autour de l’axe principal le Prado, se dresse les gratte-ciels, les boutiques de vêtements, de montres et de parfums. En s’éloignant de quelques blocs de ce « luxe » (ce n’est pas la place Vendôme non plus) se dévoile un autre visage certainement plus représentatif de la Bolivie. Les gens habitent dans des maisons en brique très simples collées à flan de vallée ou s’imbriquant les une les autres plus haut dans le quartier « El Alto » sur « l’Altiplano » (plaine d’altitude). Le Bolivien moyen ne fait pas non plus ses courses dans le centre mais dans les étales plus ou moins organisés du bord des routes.

L’organisation des transports est presque autant le bazar. Des milliers de micros (minibus public) se disputent la clientèle et se gênent mutuellement pour circuler. D’aller d’un bout à l’autre de la ville peut être spectaculaire pour les touristes mais semble cependant même déstabiliser une partie des boliviens, si calmes d’habitude. Quand Evo fête en plus son investiture et fait fermer les routes pour ses potes le rejoignant en jaguar, on pourrait presque en faire l'histoire du prochain film d’Hollywood…

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