dimanche 7 juin 2009

Etre UNE touriste en Iran

Mon arrive en Iran était remplie d’appréhension, comment vais-je être reçue en tant que femme en Iran ? Voilà une petite description pour que celles qui sont tentées par l’expérience n’hésitent pas !

Tout d’abord il faut savoir que l’Iran est le pays dans lequel je me suis sentie le plus en sécurité depuis notre départ (bien que je ne me sois pas sentie en danger dans les autres !) et ce même lorsque je me suis baladée seule dans la rue (oui c’est possible !).

Les premiers temps ont tout de même été compliqués avant de comprendre et de s’adapter à ce pays. La loi impose aux femmes le port du hijab, défini en Iran comme une tenue couvrant toutes les formes féminines et d’un voile cachant l’ensemble des cheveux. Je me suis rapidement aperçue que cette tenue bien que respectée par toutes les iraniennes n’est pas toujours aussi austère que le voudrait le gouvernement, notamment à Téhéran (les franges en dehors du voile sont à la mode, le « manteau » qui est une sorte de tunique peut être très moulant…). Porter le voile n’a pas été aussi contraignant que je l’imaginais.

Avec les hommes

Les femmes ne doivent pas serrer la main des hommes, j’ai donc du faire très attention à perdre le reflexe de tendre la main lorsque qu’aurait du venir mon tour de saluer quelqu’un… Traditionnellement, les hommes en Iran ne doivent pas parler aux femmes, ni les regarder, sauf si ils sont de la même famille. Qu’un homme parle me parle est considéré comme un manque de respect envers Matthias, envers moi mais surtout un manque de respect envers sa propre femme. Les hommes n’adressaient donc la parole qu’à Matthias d’abord et ne se permettaient de me parler que lorsque j’intervenais dans la conversation. Comme pour tout, il n y a pas de règle sans exception. Les gens qui nous abordaient n’étaient souvent pas les plus conservateurs, j’ai donc souvent pu être moi-même et pu intervenir librement dans les conversations sans problème.

Avec les femmes

Alors que Matthias était tout de suite en train de discuter avec d’autres hommes, les femmes me manifestaient sans cesse leur sympathie par des gestes et des regards discrets. Nous échangions avec les jeunes femmes des regards de connivence et les plus âgées me couvraient de leur sourire de mères protectrices, il est même arrivé qu’elles m’embrassent !

Bien que plus complexe pour une femme qu’un voyage dans un autre pays, un voyage en Iran n’en est que plus intéressant et enrichissant !!

Meine Ankunft in Iran war von Unsicherheiten geprägt: Wie wird man mich empfangen? Nachfolgend eine kleine Bechreibung damit diejenigen, die von einer entsprechenden Reise träumen, nicht zögern !

Zuerst möchte ich festhalten, dass ich mich seit unserer Abreise nirgends so sicher gefühlt habe wie hier (obwhol ich mich auch anderswo nicht in Gefahr fühlte!) und dies sogar wenn ich ganz allein unterwegs war (ja das ist möglich!).

Ich möchte aber nicht verheimlichen, dass die ersten Augenblicke nicht ganz einfach waren. Um mich anzupassen musste ich das Land zuerst ein wenig verstehen. Das Gesetzt schreibt den Frauen das Tragen des Hidschab vor. In Iran bedeuted dies, dass die Kleider die weiblichen Formen und die Haare verdecken müssen. Ich wurde mir allerdings rasch bewusst, dass diese Kleidervorschrift zwar von allen Iranerinnen respektiert, jedoch vor allem in Teheran teilweise sehr freizügig ausgelegt wird (unter dem Kopftuch hervorguckende Haarsträhnen sind der letzte Schrei, die in Theorie die weiblichen Formen verdeckenden Mäntel können sehr figurbetonend sein, …). Das Koftuch zu tragen war denn auch viel einfacher als ich es mir vorgestellt hatte.

Der Kontakt zu den Männern

In der Öffentlichkeit die Hand eines Mannes schütteln führt zu gewisser Verwirrung. Es galt also, den Reflex, bei einer Vorstellungsrunde die Hand auszustrecken, abzulegen… Die Tradition will, dass Männer mit nicht zur Familie gehörenden Frauen nicht sprechen und diese auch nicht anschauen. Dass ein Mann mit mir spricht wird als fehlender Respekt gegenüber Matthias, mir gegenüber und vor allem gegenüber der eigenen Frau interpretiert. Die Männer gingen demzuolge immer zuerst auf Matthias zu und erlaubten sich erst dann mit mir zu sprechen, wenn ich das Wort ergriff. Wie überall gibt es natürlich auch hier Ausnahmen. Da die Leute die uns ansprachen nicht die Konservativsten waren, konnte ich oft mich selbst sein und mich problemlos an den Gesprächen beteiligen.

Der Kontakt zu den Frauen

Während Matthias sofort in Gespräche mit anderen Männern verwickelt war, bekundeten mir die Frauen ihre Sympathie mit Gesten und Blicken. Mit den jungen Frauen tauschten wir komplizenhafte Blicke aus und die älteren Frauen überdeckten mich mit ihren beschützenden, mutterhaften Lächeln oder sogar Küsschen.

Wenngleich für eine Frau ein wenig schwieriger als eine Reise in ein anders Land, ist ein Aufenthalt im Iran umso bereichernder!

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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