Die zehnstündige Fahrt nach Kashgar bot noch einmal Steppen- und Berglandschaften vom Feinsten und führte zudem an einer der schönsten bisher gesehenen Karawanserei vorbei.
Nach bestander Entry Inspection (Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C Körpertemperatur – wolltet ihr doch schon lange mal wissen…), Beschlagnahmung unseres kirgisischen Gummi-Käses durch die Quarantäne-Officials, Desinfizieren und mehrfachem Röntgen unserer Rucksäcke waren wir dann auch schon in China! Das ganze war übrigens mehr amüsant als mühsam. Chinesische Offizielle traben in in Reih- und Glied zur Arbeit an, beim Ersten Kontakt mit Einreisenden wird die Gesichtsmaske aufgesetzt, …
China: Alle Leute die wir antrafen sagten zu uns «ihr seid in Kashgar, nicht in China». Das mag sein. Wir erlauben uns jetzt aber doch, die ersten, recht intensiven Eindrücke, kurz niederzuschreiben.
- Infrastruktur: Die Strassen sind perekt, es gibt fliessendes, warmes Wasser und Elektrizität
- Verkehr: 95% der Roller funktionieren mit Strom, es gibt ein recht professionnel wirkendes ÖV-Stadtverkehrsnetz
- Sauberkeit: Es wird gespuckt, jedoch sehr wenig. Abfall wird getrennt entsorgt und Dreck auf der Strasse gibt es nicht
- Menschen und Sprache: Die Kommunikation scheint noch einmal etwas schwieriger zu werden, die Leute sind jedoch so offen und herzlich wie wir es uns von den letzten drei Monaten reisen gewöhnt sind
- Lebensstandard: Wir haben logischerweise nicht hinter die Kulissen gesehen – Kashgar ist an westlichen Standards gemessen jedoch definitiv die am weitesten entwickelte Stadt die wir seit Verlassen des Irans angetroffen haben. Fast jeder und jede scheint irgend einer Beschätigung nachzugehen, die Gebäude sind (die sehr eindrückliche Altstadt ausgeschlossen) in recht gutem Zustand, es wimmelt nur so von kleinen Läden, …
- Ordnung: Siehe Video auf Flickr
- Macht: Wenn mit bewaffneten Soldaten beladene Lastwagen-Karavanen durch die Strassen patroullieren, am muslimischen Wochenende kurz mal die Moschee geschlossen wird und im Zentrum neben der Mao-Statue die Urumqi-News des Staats über den Riesenbildschirm flimmern wird offensichtlich, dass es sich trotz allem nicht um ein zentraleuropäisches Land handelt…
Le voyage de 10 heures pour Kashgar a offert encore une fois des paysages de steppes et de montagnes magnifiques et nous a conduit à un des plus beaux caravansérails que nous ayons vu.
Après avoir passé l’inspection d’entrée avec succès (Température : Sophie 36,6°C, Matthias 36,4°C – c’est l’information que vous attendiez depuis longtemps… !), que les médecins de l’espace de quarantaine nous ait confisqués notre fromage caoutchouc Kirghize, que nos sacs aient été désinfectés et passés au rayons X à plusieurs reprises, nous étions déjà en Chine ! Le tout était plus drôle qu’ennuyeux : les officiels chinois arrivent au travail en ligne et en marchant au pas, et mettent des masques au premier contact avec les étrangers…
La Chine : Toutes les personnes que nous avons croisées nous disent que Kashgar n’a rien à voir avec la Chine. Ils ont peut être raison, nous nous permettons quand même de décrire en quelques ligne les premières impressions intenses :
- Infrastructure : les routes sont parfaites, il y a de l’eau courante et elle peut même être chaude et il y a de l’électricité tout le temps
- Trafic : 95% des scooters sont électriques, il y a un réseau de bus locaux qui semble plutôt bien tourner
- Propreté : les gens crachent mais très peu. Les déchets sont triés et les routes sont toutes propres
- Hommes et langue : la communication s’annonce encore plus difficile mais les gens sont aussi ouverts et sympathiques qu’en Asie centrale
- Niveau de vie : nous n’avons logiquement pas vu derrière les coulisses, Kashgar est cependant, mesuré avec des standards européens, définitivement la ville la plus développée que nous ayons croisée depuis que nous avons quitté l’Iran. Quasiment tout le monde semble avoir une occupation, les maisons sont en bon état (mise à part la vieille ville) et il y a pleins de magasins partout
- Ordre: Voir le film sur flickr
- Pouvoir : Quand il y a des caravanes de camions chargées de militaires armés qui sillonnent les rues, que la mosquée est simplement fermée lors du week-end musulman et que dans le centre à côté de la statue de Mao sont retransmis les nouvelles des émeutes d’Urumqi sur un écran plat géant, nous comprenons cependant que nous ne sommes pas en Europe centrale
mercredi 15 juillet 2009
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1 commentaire:
36.6 et 36.4 me voila rassuré. J'étais assez inquiet.
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